
Dans un communiqué de presse, Jaguar Land Rover a dévoilé de nouvelles images du futur 4×4 électrique Range Rover. Le véhicule est entré en phase d’essais avancés : le constructeur l’a donc testé dans les sables de Dubaï pour évaluer sa résistance aux conditions extrêmes.
Le but était notamment de tester un nouveau système de régulation thermique, qui contrôle de façon intelligente la distribution de la chaleur au sein du véhicule. Pour cela, la marque a exposé le Range Rover électrique à des températures de plus de 50°, et lui a fait franchir des dunes de plus de 90 mètres de haut dans le désert d’Al Badayer.

Avec ces photos, Land Rover souhaitait notamment montrer que la batterie ne chauffait pas trop dans ces conditions torrides : en effet, elle constitue la partie la plus sensible à la chaleur d’un véhicule électrique, et sa capacité peut se dégrader si on la laisse atteindre des températures trop élevées.
De plus, le constructeur a expérimenté un système innovant de gestion du couple moteur : cela permet au 4×4 de gérer la puissance délivrée aux moteurs positionnés dans chaque roue avec une latence très faible, de l’ordre d’une milliseconde. Grâce à ce système, Land Rover espère améliorer grandement la précision de conduite et la réactivité du véhicule par rapport aux versions précédentes, même lorsque celui-ci roule dans du sable fin.
La version électrique serait meilleure que le Range Rover thermique
Mais surtout, en essayant ce Range Rover électrique à Dubaï, le constructeur voulait faire une vérification de la plus haute importance, même s’il ne l’avoue qu’à demi-mot. Il voulait s’assurer que le véhicule possède des performances au moins aussi bonnes que sur la version thermique, voire meilleures si possible. Cela n’est pas forcément gagné sur du sable, étant donné le poids plus important d’un 4×4 électrique.
Le pari semble réussi : Land Rover affirme que « le Range Rover Electric égale les performances de ses équivalents à moteur à combustion interne ; dans certains cas, il les surpasse même, grâce à l’introduction de ces nouvelles fonctionnalités. »
Le challenge est d’une importance capitale. Le Range Rover électrique a connu un certain engouement : en août dernier, il avait déjà reçu plus de 42000 précommandes. Il se devra donc d’être à la hauteur pour ne pas décevoir les clients, dont beaucoup souhaitent remplacer leur Range Rover thermique par une version électrique.
La sortie du Range Rover électrique est imminente : elle aura lieu début 2025. Son prix avoisinera les 110 000 €.
Voici la galerie photo complète :












On n’arrête pas le progrès lorsqu’il s’agit de frauder, surtout si cela permet de rendre la vie impossible aux conducteurs de voitures électriques. Un nouveau gadget très ingénieux vient d’apparaître sur Amazon : une fausse prise de recharge, qui permet d’occuper illégalement une place pour voiture électrique.
Le concept est tout simple : grâce à un puissant aimant, il suffit de coller cette prise plus vraie que nature sur la carrosserie de votre voiture thermique. Miracle : la voici maintenant transformée en voiture électrique, ce qui vous permettra de subtiliser les places tant convoitées à ceux qui en ont réellement besoin pour recharger leur voiture.

Bien sûr, un oeil aguerri détectera rapidement l’arnaque. Mais les fausses prises sont très bien imitées, et vous pourrez bien sûr y brancher un câble de recharge, ce qui rendra le subterfuge crédible pour un non initié, qui ne connaît pas forcément par coeur tous les modèles de voitures électriques.
Evidemment, le fournisseur de cette fausse prise ne reconnaît pas que le but est d’enfreindre la loi. Selon Goodbuy.ai, qui la fabrique, il s’agit tout simplement de faire des blagues.
« Cet article fantaisie imprimé en 3D imite une véritable prise de recharge pour véhicule électrique, vous permettant de « charger » de manière humoristique votre véhicule ICE, essence ou diesel », peut-on lire sur le site. « Parfait pour se garer sur les places réservées aux véhicules électriques et obtenir des réactions hilarantes », jugent-ils utile de préciser.

La fausse prise existe même en deux modèles différents : prise Tesla, ou CCS. Et bien sûr, on peut choisir entre de nombreuses couleurs, histoire de l’assortir à son véhicule.
A en croire les avis laissés sur les pages produit, de nombreuses personnes ont déjà acheté la fausse prise, sans doute pour l’utiliser avec de mauvaises intentions. Les conducteurs de voitures électriques n’avaient pas besoin de ça !
Heureusement, le gadget n’est pas encore disponible en France : sur Amazon, il semble seulement être livrable aux Etats-Unis pour l’instant. Espérons pour les propriétaires de voitures électriques que cela dure !
En tout cas, sachez que s’il vous vient l’idée d’acheter cette fausse prise pour vous garer sur une place pour voiture électrique, vous risquez une amende forfaitaire de 35€. Même si c’est pour faire une simple blague ! Il faudra bien sûr rajouter à cela le prix de cette fausse prise : 22€.

Tesla est en train de constituer une équipe qui sera chargée de contôler ses robotaxis à distance. L’entreprise vient de publier une offre d’emploi pour un « Ingénieur téléopération, Tesla Bot et Robotaxi », dont a mission sera notamment de créer les logiciels permettant de télécommander les futurs taxis autonomes.
L’offre d’emploi est sans équivoque : Tesla va bel et bien embaucher des opérateurs qui pourront télécommander des voitures grâce à une solution de réalité virtuelle. Voici la description de l’annonce :
« L’équipe de téléopération de Tesla AI est chargée de fournir un accès à distance à nos robotaxis et à nos robots humanoïdes. Nos voitures et nos robots fonctionnent de manière autonome dans des environnements difficiles. Au fur et à mesure que nous évoluons sur l’IA qui les alimente, nous devons pouvoir y accéder et les contrôler à distance.
Nos opérateurs à distance sont transportés dans le monde de la machine [à télécommander] à l’aide d’une plate-forme de réalité virtuelle de pointe qui leur permet d’effectuer à distance des tâches complexes. En collaboration avec les équipes matérielles, vous définirez les exigences, prendrez des décisions de conception et mettrez en œuvre l’intégration logicielle pour ce système de téléopération personnalisé. «

Waymo dispose déjà d’une équipe similaire pour ses taxis autonomes
Le fait que Tesla constitue cette équipe n’est pas une surprise : en effet, il s’agit d’une compétence essentielle pour pouvoir gérer une flotte de taxis autonomes. Si une voiture se bloque ou si son pilote automatique se déconnecte, un opérateur doit pouvoir la télécommander quelques instants, pour ensuite réengager le système de conduite autonome.
Waymo, le principal concurrent de Tesla dans le domaine des robotaxis, possède d’ailleurs lui aussi une équipe de téléopérateurs. Et cela semble plutôt bien fonctionner : la filiale de Google vient en effet de passer la barre des 150 000 courses par semaine en taxi sans conducteur. Et elle n’a pas rencontré d’incident notable ces derniers temps.

Ces équipes de téléopération sont indispensables : en témoigne le problème qu’avait rencontré Cruise, un autre opérateur de taxis autonomes qui a depuis mis ses opérations en suspens. A San Francisco, lors d’un festival de musique qui avait saturé le réseau mobile, l’entreprise s’était faite remarquer par son incapacité à débloquer ses voitures. La panne de réseau avait empêché les opérateurs de télécommander les voitures, et avait créé un embouteillage monstre.
Le fait que Tesla constitue à son tour une telle équipe montre qu’elle compte bien s’impliquer sérieusement dans le développement d’une flotte de taxis autonomes. L’entreprise a récemment dévoilé son robotaxi Cybercab, et prévoit d’en déployer une flotte en Californie et au Texas d’ici le deuxième trimestre 2025.
Il subsiste cependant un problème majeur : le FSD, le système qui permet aux taxis Tesla de circuler sans conducteur, est loin d’être fiable à l’heure actuelle.
Elon Musk promet depuis des annés que ses robotaxis atteindront une autonomie de niveau 5, qui ne nécéssite même pas d’équiper la voiture d’un volant. Mais la réalité est toute autre : actuellement, le FSD se déconnecte tous les 130 kilomètres en moyenne, ce qui ne permet absolument pas de se passer d’un conducteur humain.
Et ce n’est pas une équipe de téléopération qui résoudra ce problème, n’en déplaise à Elon Musk.

D’après le site chinois spécialisé CarNewsChina, le Xiaomi MX11 sortira en février ou en mars 2025. Sa date de sortie a été révélée par des sources internes à Xiaomi. Le SUV électrique fait figure de futur best-seller, après le succès de la berline Xiaomi SU7.
Les premières livraisons du MX11 pourraient intervenir seulement quelques jours après le lancement officiel, comme cela avait été le cas pour la SU7.
Selon toute vraisemblance, le design du MX11 sera très similaire à celui de sa petite soeur : la marque ne changera sûrement pas une équipe qui gagne, puisque le design de la SU7 avait été presque unanimement salué. Xiaomi pourrait même mettre en commun de nombreuses pièces entre les deux modèles pour réaliser des économies d’échelle, comme le fait Tesla avec la Model 3 et la Model Y.

Même si on ne sait pas encore exactement à quoi ressemblera le MX11, de nombreuses agences de design ont imaginé son apparence possible. Et force est de constater que le résultat est très réussi. Le SUV a également été aperçu sous forme de prototype, mais un épais camouflage le protégeait des regards indiscrets. Un internaute a même photographié Lei Jun, le PDG de Xiaomi, conduisant lui-même le prototype sur l’autoroute, signe d’un lancement imminent.
Le prix du Xiaomi MX11 sera aussi intéressant que celui de la SU7, même si forcément un peu plus élevé puisqu’il s’agit d’un SUV. Il sera sans doute positionné juste en dessous de sa principale concurrente : la Tesla Model Y. Le MX11 coûtera donc moins de 250 000 yuans, soit moins de 32 900 €.

Un prix extrêmement intéressant vu le niveau des performances. En effet si l’on considère le même rapport prix/autonomie que la SU7 (40€/km), le Xiaomi MX11 pourrait avoir une autonomie proche de 800 km ! Cela est loin d’être impossible étant donné les progrès récents dans les technologies des batteries, surtout en Chine. Mais attendons-nous à un chiffre légèrement inférieur, étant donné le poids plus élevé d’un SUV.
Le Xiaomi MX11 sortira avant que la nouvelle usine ne soit terminée
Une date de sortie en février ou mars 2025 pour le Xiaomi MX11 signifie que le SUV sera produit dans l’usine déjà existante de Xiaomi. La marque est pourtant en train de construire une nouvelle usine, qui sera notamment dédiée au MX11. Mais celle-ci ne sera pas terminée avant au moins l’été 2025.
Il est étonnant que Xiaomi décide de ne pas attendre la mise en service de cette nouvelle usine pour sortir le MX11. Mais le constructeur pourrait vouloir capitaliser rapidement sur le succès de la SU7, quitte à augmenter encore les cadences des travailleurs, voire à réduire la production de la SU7 au profit du MX11.

La demande est telle que Xiaomi ne parviendra de toute façon pas à produire assez vite pour satisfaire tous ses clients, au moins à court terme. La marque a donc probablement raison d’accélérer la sortie du MX11 : voilà qui confortera définitivement sa position parmi les leaders mondiaux de la voiture électrique, aux côtés de BYD et Tesla.

Dans une interview au magazine anglais Autocar, Kai Grünitz, le patron de la R&D de Volkswagen, a révélé que la marque allait entièrement remanier sa gamme électrique ID. Il en a profité pour donner une date de sortie plus précise pour la Volkswagen ID.2, la future voiture électrique low-cost du groupe.
En mars 2023, Volkswagen avait presenté au public l’ID.2all, un concept-car qui préfigurait la voiture à moins de 25000€ de la gamme ID. Selon toute vraisemblance, la version finale de la voiture s’appellera tout simplement Volkswagen ID.2.

Kai Grünitz a confirmé que le développement de la version de production du concept-car ID.2all, donc la Volkswagen ID.2, était bien avancé, et que se date de sortie se situerait fin 2025 ou début 2026.
La Volkswagen ID.2 aura un design innovant
Et ce n’est pas tout : à partir de cette date, la gamme ID va bénéficier d’énormes améliorations, dont l’ID.2 sera le premier exemple. Le look de la voiture sera plus proche de « ce que représente Volkswagen ». La marque affirme ainsi son ambition de redevenir une marque « bien-aimée », de l’aveu même de son président Thomas Schäfer.
« Les clients vont voir du changement, un changement beaucoup plus important que ce à quoi ils s’attendent », a confié Kai Grünitz. Voilà qui ne manquera pas de susciter à nouveau un certain intérêt pour la gamme ID, qui n’a malheureusement jamais vraiment rencontré le succès escompté. En effet, jusqu’à maintenant, les fans de Volkswagen ont été rebutés par des prix trop élevés et un design jugé plutôt générique.

Kai Grünitz a également révélé une autre information importante : la Volkswagen ID.2 sera aussi lancée dans une version SUV. Ce modèle pourrait venir concurrencer d’autres SUV électriques d’entrée de gamme, comme la Kia EV.3, la Dacia Spring, la Volvo EX30 ou la Hyundai Inster.
Et bien sûr, la version GTI ne sera pas oubliée. Cependant, on ne connaît pas encore le nom de la voiture définitive : elle pourrait s’appeler ID.2 GTI, ou plus simplement ID.GTI. Elle sortira courant 2026. Dans tous les cas, d’après Kai Grünitz, cette nouvelle gamme performante comportera des idées « qui vous surprendront ». Espérons que ce sera effectivement le cas.
La Volkswagen ID.2 ne pourra pas compter que sur son design et sur des idées innovantes pour séduire : elle devra avant tout avoir un prix attractif, comme c’était le cas pour la Golf, qui a fait le succès de Volkswagen. Le prix devra obligatoirement être inférieur à 25000€ pour convaincre le plus grand nombre et faire face à la concurrence, notamment chinoise.

Qui a dit que la voiture électrique connaissait actuellement une baisse de régime ? Pas Xiaomi en tout cas : l’entreprise vient de revoir une nouvelle fois à la hausse ses objectifs de production pour sa voiture électrique SU7.
Lors de la présentation des résultats financiers du troisième trimestre, le PDG, Lei Jun, a annoncé que l’entreprise visait désormais 130 000 véhicules produits en 2024.
Cette décision intervient après deux précédentes augmentations de l’objectif initial. D’abord fixé à 76000 voitures par an, ce chiffre avait déjà été relevé à 120000 face au succès de la voiture.

Comme le confirme l’agence Reuters, la demande pour la SU7 est de plus en plus soutenue. Depuis juin, Xiaomi a doublé ses équipes dans l’usine qui produit la voiture, et selon le président du groupe, l’usine actuelle peut potentiellement produire jusqu’à 240 000 voitures par an.
Si cette voiture rencontre un tel succès, c’est avant tout grâce à son prix. La version de base de la SU7 est proposée à 27 700 euros, soit moins cher qu’une Tesla Model 3, pour un design tout aussi réussi. Xiaomi a récemment lancé une version Ultra particulièrement performante, capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes.
La Xiaomi SU7 rapporte beaucoup d’argent, mais n’est pas encore rentable
Le succès de la branche automobile de Xiaomi se confirme aussi sur le plan financier : au troisième trimestre, le chiffre d’affaires a bondi de 30,5%.
Malgré cela, la division automobile est toujours déficitaire, avec 1,5 milliard de yuans de pertes. Mais elle bénéficie du soutien des autres activités du groupe, notamment les smartphones, ce qui permet au groupe Xiaomi de rester largement dans le vert.
Le constructeur poursuit son développement commercial, prévoyant d’ici fin 2024 un réseau de 22 magasins, 135 centres de service et 53 centres de livraison répartis dans 59 villes chinoises. Une nouvelle usine est également en construction pour accompagner la croissance et préparer le lancement du SUV électrique MX11.

« Notre investissement est toujours très important et nous continuons à améliorer notre matériel et nos logiciels », a déclaré Lei Jun. « Quel que soit le niveau de livraison final, nous investissons toujours énormément. Nous travaillons sur la R&D pour de nouveaux modèles. »
Xiaomi prévoit d’investir plus de 10 milliards de dollars dans sa division automobile sur les 10 prochaines années. Les constructeurs européens ont décidément du souci à se faire.

Lors du récent World Young Scientists Summit, le responsable de la recherche chez CATL a fait une annonce prometteuse qui pourrait bouleverser le marché des batteries pour véhicules électriques : la sortie imminente de batteries au sodium de deuxième génération.
Cette nouvelle génération de batteries sortira en 2025. Elle représente une avancée technologique significative, notamment en termes de performances par températures extrêmement basses. Là où la première génération rencontrait des difficultés à produire du courant en dessous de -40°, ces nouvelles batteries promettent une fiabilité accrue dans des conditions climatiques difficiles.
En 2021, le PDG de CATL avait déjà esquissé les contours de cette innovation, annonçant une densité énergétique d’environ 200 Wh/kg. Cette performance contraste nettement avec celle de son principal concurrent, BYD, dont les batteries sodium-ion atteignent seulement 105 Wh/kg.
Un tournant pour les batteries électriques
Le principal atout des batteries au sodium réside dans leur coût de production particulièrement compétitif. Contrairement au lithium, le sodium est un matériau facilement extractible, ce qui permet de réduire significativement les coûts de fabrication.

Actuellement, ces batteries sont principalement positionnées en concurrence directe avec les batteries LFP (Lithium Fer Phosphate). Les experts anticipent que leur prix deviendra véritablement compétitif dès 2025, avec une perspective de remplacement de 20 à 30% des batteries LFP, notamment sur le segment des véhicules électriques low-cost.
Les performances de CATL
Leader mondial des batteries électriques, CATL continue de repousser les limites technologiques. Il a notamment présenté l’année dernière une batterie (au lithium cette fois-ci) capable de regagner 400 km d’autonomie en 10 minutes.
La première voiture électrique équipée d’une batterie au sodium a fait ses débuts en 2023, marquant le début d’une nouvelle ère pour la mobilité électrique. Il s’agit de la Yiwei, une voiture issue d’une coopération entre Volkswagen et JAC, un groupe automobile chinois.

Bien que leur densité énergétique reste inférieure à celle des batteries lithium, les batteries au sodium représentent une alternative prometteuse, particulièrement attractive pour les constructeurs cherchant à réduire les coûts sans compromettre les performances.
L’annonce de CATL confirme que la technologie sodium-ion est en passe de devenir un acteur incontournable de la transition énergétique dans le secteur automobile.

D’après une dépêche de Reuters, Donald Trump va supprimer le crédit d’impôts de 7500 $ que l’état américain accorde pour tout achat d’une voiture électrique. Une décision qui n’est guère surprenante, sauf… qu’elle aurait été approuvée par Elon Musk, le PDG de Tesla.
Elon Musk a investi 120 millions de dollars pour soutenir la campagne de Trump, ce qui a sans doute facilité sa victoire. Il est donc devenu l’un des conseillers les plus proches du futur président, ce qui lui permet d’influer directement sur les décisions que prendra Trump dès qu’il sera au pouvoir.
Et le PDG de Tesla aurait donc incité Donald Trump à supprimer cette aide gouvernementale à l’achat des voitures électriques. Serait-il devenu fou ? A première vue, la suppression de cette subvention paraît catastrophique pour Tesla, puisque cela va faire renoncer de nombreux clients potentiels.
Tesla va-t-elle profiter de la suppression des aides à l’achat ?
Cependant, il s’agit sans doute d’une prise de risque calculée. En effet, Elon Musk avait déclaré en juillet dernier, lors de la publication des résultats de Tesla, que supprimer cette aide à l’achat serait bénéfique pour la marque sur le long terme.
La raison est simple : Tesla dispose déjà d’une base solide de clients qui n’envisagent pas de se tourner vers une autre marque. Subvention de 7500$ ou pas, ils pourraient choisir d’acheter quand même une Tesla par fidélité à l’entreprise.

Or, ce n’est pas le cas pour la concurrence : les autres constructeurs de voitures électriques ont un fan-club beaucoup moins étoffé, et pourraient quant à eux perdre de nombreux clients, ce qui bénéficierait à Tesla au final.
La pari d’Elon Musk est tout de même risqué. De plus, il va malheureusement à l’encontre de l’objectif premier de Tesla, à savoir réduire l’impact de l’automobile sur le changement climatique.
Cette décision pourrait aussi être une concession d’Elon Musk envers Donald Trump : en l’échange de la suppression de la subvention, Musk pourrait avoir négocié des restrictions pour l’importation de voitures électriques chinoises aux Etats-Unis.

Donald Trump pourrait par exemple annoncer des droits de douanes plus élevés pour les voitures chinoises, pour forcer les constructeurs de l’Empire du milieu à installer leurs usines aux Etats-Unis.
La suppression des subventions est en tout cas une très mauvaise nouvelle pour les constructeurs historiques américains. Ils sont déjà à la traîne dans le domaine des voitures électriques : par exemple, Ford vient d’annoncer qu’elle allait mettre en pause la production du pickup électrique F150, faute de ventes.
Ces constructeurs de Detroit vont sans doute considérablement souffir, car leurs marges déjà faibles vont se retrouver à nouveau réduites.
Tesla peut-elle donc commencer à se frotter les mains ? Les investisseurs semblent le penser, puisque l’action Tesla est actuellement en hausse de 2% suite à l’annonce de l’arrêt des subventions pour les voitures électriques aux Etats-Unis.

La Kia EV3 est enfin sortie en France, et c’est peu dire que la voiture était très attendue. Mais est-ce vraiment le « game changer » promis par le PDG de la marque ? Si l’autonomie et l’équipement sont bien au rendez-vous, le prix laisse un peu à désirer.
La Kia EV3 aurait pu être enfin la voiture électrique accessible au plus grand nombre : il s’agit d’un SUV de petite taille, avec une bonne autonomie, et qui propose un niveau de confort satisfaisant sans s’égarer dans du superflu.
La plupart des spécialistes s’attendaient à ce qu’elle vienne bousculer le marché, en proposant un rapport prix/autonomie très concurrentiel, voire disruptif par rapport à ses rivales.

Le pari semble d’ailleurs réussi en Corée du Sud, son marché d’origine : là-bas, le prix de départ de la Kia EV3 n’est que de 42 millions de wons, soit 28200€.
Malheureusement, en France, la situation est bien différente. En effet, Kia vient de dévoiler les prix officiels de l’EV3. Avouons que nous sommes légèrement déçus, car la voiture se place exactement dans la même gamme de prix que ses concurrentes.
Voici les prix détaillés en fonction des versions :
| Version de la Kia EV3 | Batterie | Autonomie (WLTP) | Prix de départ |
|---|---|---|---|
| Standard | 58.3 kWh | 436 km | 35 990 € |
| Autonomie longue | 81.4 kWh | 605 km | 40 990 € |
| Earth | 58.3 kWh | 590 km | 38 390 € |
| Earth Autonomie longue | 81.4 kWh | 582 km | 43 090 € |
| GT-Line | 81.4 kWh | 582 km | 45 990 € |
On constate que le rapport prix/autonomie est de 68€/km dans le meilleur des cas, c’est à dire pour la version Autonomie longue. Pour la version standard, ce rapport augmente à 82€/km.
Ces valeurs sont très bonnes pour une voiture de cette gamme, mais sans être réellement disruptifs. La Kia EV3 fait légèrement mieux que la Tesla Model Y Grande Autonomie, qui a un rapport prix/autonomie de 65 €/km (38990€ bonus déduit pour 600 km d’autonomie).
La Kia EV3 ne profite pas du bonus, et c’est dommage
Soyons honnêtes envers la Kia EV3 : il faut dire que la marque coréenne est désavantagée par un facteur déterminant. Le petit SUV n’est pas éligible au bonus écologique, fabrication à Séoul oblige. Si l’on enlevait 4000€ au prix, on ne serait plus très loin des tarifs très intéressants pratiqués au pays du Matin Calme.

Heureusement, l’EV3 se rattrape sur d’autres aspects que le prix, qui sont essentiels. Notamment sur l’équipement, plutôt fourni pour une voiture dans cette gamme de prix, et notablement meilleur que sur une Tesla. La critique l’encense aussi pour son design simple et moderne, qui rappelle sa grande soeur l’EV9 (qui a connu un grand succès aux Etats-Unis).
La Kia EV3 trouvera donc très facilement son public, comme l’avait prévu la presse : sur de nombreux aspects, elle est supérieure à ses rivales comme la Peugeot 2008 électrique, la Kia EV3 ou la Volkswagen ID3. Mais ce ne sera peut-être pas la voiture grand public que l’on attendait depuis longtemps.
Attention, cela pourrait changer : à l’avenir, l’EV3 sera également produite en Slovaquie, ce qui pourrait la rendre éligible au bonus écologique, et la rendre réellement disruptive sur les prix.

Peut-être est-ce le bon moment d’acheter une Tesla Model Y. Pour préparer l’arrivée de la Model Y restylée, ou Juniper, qui pourrait sortir dès fin novembre, la marque propose de grosses remises sur les voitures en inventaire : jusqu’à -4000€ en plus du bonus écologique.
Grâce à ces remises, la Model Y est maintenant disponible à partir de 36990€ (pour la version propulsion, la moins chère). Il s’agit des promos parmi les plus importantes jamais proposées par Tesla.

Et c’est encore mieux dans d’autres pays européens : en Allemagne, par exemple, les réductions vont jusqu’à -6000€.
Ces remises se cumulent avec une autre offre particulièrement intéressante : jusqu’au 31 décembre 2024, Tesla offre une année complète de recharge gratuite sur son réseau de superchargeurs. Les conditions sont très simples : il suffit de commander une Model Y et de se la faire livrer avant la fin de l’année.
Cette recharge offerte promet de faire de belles économies : en fonction de la fréquence à laquelle vous utilisez les superchargeurs, cela équivaut à une somme comprise entre 100 et plus de 1000 euros.
Pourquoi Tesla se lance-t-elle dans une telle opération pour écouler à tout prix ses Model Y ?
Tesla en difficulté avant la sortie de la Model Y Juniper
Il y a deux explications. Tout d’abord, l’entreprise d’Elon Musk vient de connaître une année particulièrement difficile en Europe. Pour l’instant, Tesla a vendu 85000 voitures de moins en 2024 par rapport à l’année dernière à la même date.
Au troisième trimestre, Tesla n’a livré que 462 890 véhicules dans le monde. Il s’agit d’une augmentation de 6% par rapport à l’année dernière, mais les analystes s’attendaient à plus : l’action TSLA a lourdement chuté à l’annonce de ces chiffres début octobre.

Sur 2024, Elon Musk prévoit toujours de battre le record atteint l’année dernière. Mais d’après de nombreux commentateurs, cela sera très compliqué en raison de la faiblesse de la demande en Europe et aux Etats-Unis.
Mais ces grosses promos sur la Tesla Model Y s’expliquent aussi par l’arrivée imminente de la version restylée, aussi appelée Model Y Juniper. La production de masse de la voiture doit débuter fin novembre : Tesla veut donc écouler tout son inventaire existant avant que les Juniper n’arrivent sur le marché.
C’est également pour cette raison que les Model 3 ne profitent pas de cette promo : la voiture ayant déjà été restylée, ses ventes ont connu une augmentation grâce à la nouvelle version.
Alors, faut-il profiter dès maintenant de la remise de 4000€ sur la Model Y, ou vaut-il mieux attendre la version Juniper restylée ? Tout dépend de ce que vous privilégiez : avoir le dernier modèle, ou prendre soin de votre portefeuille.