
La peur de manquer d’autonomie est encore un problème bien réel pour les usagers de voitures électriques, et les bornes de recharge rapide ne sont souvent pas une solution suffisante. Mais les constructeurs chinois entendent bien apporter une réponse définitive à ce problème. A quelques jours d’intervalle, Huawei, Zeekr et BYD viennent tous les trois de dévoiler des bornes de recharge ultra-rapide qui pourraient être une révolution.
Alors que les bornes les plus rapides à l’heure actuelle ne dépassent pas les 500kW de puissance, comme c’est le cas sur les superchargeurs Tesla V4, ces nouvelles bornes seront à un tout autre niveau. Elles dépassent toutes le mégawatt, ce qui permet de récupérer jusqu’à 25 kWh de charge chaque minute. C’est-à-dire de charger la plupart des batteries de voiture électrique en moins de 3 minutes !
Certaines de ces bornes s’adressent aux poids lourds, et visent à démocratiser le transport routier en camion électrique.
Voici les nouvelles bornes de recharge ultra-rapide que les constructeurs chinois viennent de dévoiler, classées par ordre de puissance :
Huawei
- Puissance de la borne : 1,5 MW, soit 25 kWh par minute
- Date de sortie : 22 avril
- Intensité maximale : 2400 A
- Borne destinée aux camions
- 4000 bornes seront installées, dont les 500 premières au mois d’avril
Zeekr
- Puissance de la borne : 1,2 MW, soit 20 kWh par minute
- Date de sortie : 23 avril, déploiement au deuxième trimestre 2025
- 10 000 bornes seront installées d’ici 2026

BYD
- Puissance de la borne : 1 MW, soit 16,6 kWh par minute
- Date de sortie : 17 mars 2025, la borne existe déjà !
- Nom officiel : Megawatt Flash Charger
- Tension de 1000 V et intensité maximale de 1000 A
- Permet de recharger de 400 km en 5 minutes pour une BYD Han (test réalisé en conditions réelles)

Avec ces bornes de recharge ultra-rapide du futur, « l’angoisse de l’autonomie » risque bien de disparaître définitivement. Elles permettent théoriquement de recharger la plupart des voitures électriques de 10 à 80% en seulement quelques minutes.
Et cela marche réellement : voici un test réalisé en conditions réelles par BYD, au cours duquel la voiture a pu être rechargée de 43% en 5 minutes à 1 MW de puissance !
La recharge ultra-rapide, la solution miracle ?
Il y a cependant un bémol d’envergure : pour que des bornes aussi puissantes soient réellement utiles, les batteries des voitures devront être adaptées. Impossible en effet pour la plupart des voitures actuelles d’accepter des puissances de recharge aussi rapides. Par exemple, la Tesla Model Y Juniper n’accepte que 250kw maximum, alors que la voiture est sortie très récemment.
Le prix et l’impact écologique de ces bornes reste également à déterminer. Ces technologies très avancées ont un coût, que les constructeurs devront assumer au moins en partie si elles veulent les déployer à grande échelle.
C’est peut-être une nouvelle guerre qui s’annonce en Chine : après la guerre des prix, les constructeurs pourraient lancer une compétition du meilleur réseau de recharge rapide pour voitures électriques. La disponibilité des bornes est très importante pour les clients, et cela pourrait faire la différence et déterminer quelle marque chinoise prendra l’avantage sur ses concurrents.
Pendant ce temps, les constructeurs occidentaux semblent dépassés par les évènements : Tesla est à 500 kW maximum, et les bornes concurrentes sont bien en-dessous de ce chiffre (par exemple 350 kW pour les bornes Ionity). Ces marques devront proposer des offres équivalentes si elles ne veulent pas laisser leurs batteries finir à plat.

Nio vient d’annoncer le lancement des livraisons de son véhicule amiral, l’imposant et luxueux crossover électrique ET9. Cet événement marque l’arrivée d’un modèle qui concentre le savoir-faire technologique de la marque et affiche de grandes ambitions face à la concurrence étrangère établie sur le segment haut de gamme.
L’importance de ce lancement a été soulignée par la présence du PDG de Nio, William Li, qui a personnellement remis les clés de la première ET9 à son heureux propriétaire. Ce geste symbolique témoigne de l’engagement de la direction envers ce modèle phare et de la confiance placée en son potentiel pour transformer l’image de marque.
Le Nio ET9, le véhicule électrique de tous les superlatifs
L’ET9 se distingue d’emblée par ses dimensions généreuses, s’inscrivant dans la catégorie des véhicules XXL avec une longueur de 5,33 m et un empattement de 3,25m. Ces mensurations promettent un espace intérieur considérable, synonyme de confort pour les passagers. Nio n’hésite d’ailleurs pas à décrire son nouveau fleuron comme un véritable « jet privé terrestre », soulignant le niveau de luxe et de sophistication qu’il entend offrir.

Au-delà de son gabarit impressionnant, l’ET9 embarque un arsenal technologique de pointe, avec une emphase particulière sur la conduite autonome. Nio a développé en interne sa propre solution, basée sur une puce spécialement conçue par la marque et baptisée Shenji.
Ce choix stratégique marque une rupture avec le passé, où les véhicules Nio s’appuyaient sur des puces Nvidia pour leurs systèmes d’aide à la conduite. Cela montre que Nio compte bien atteindre une indépendance totale dans le domaine, et faire des économies par la même occasion.
Sur le plan technique, le Nio ET9 se positionne à la pointe de l’innovation. Il est notamment le premier véhicule chinois à adopter la technologie steer-by-wire, un système de direction entièrement électronique qui permet de gagner du poids, une technologie venue de l’aviation.
La batterie de l’ET9 est ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle
L’ET9 est le premier véhicule en Chine à reposer sur une architecture électrique 900 V. Cette architecture haute tension permet des recharges ultra-rapides, réduisant considérablement les temps d’attente. Ainsi, la voiture bénéficiera d’une recharge rapide avec une puissance maximale de 600 kW.

La motorisation de l’ET9 est assurée par deux moteurs et une transmission intégrale, développant une puissance totale de 697 chevaux (520 kW). Cette puissance permet au crossover de réaliser le 0 à 100 km/h en seulement 4,3 secondes, des performances dignes de son positionnement haut de gamme.
L’énergie est fournie par une batterie d’une capacité de 100 kWh, offrant une autonomie de 650 km selon le cycle CLTC.
Fidèle à son concept unique, Nio propose une solution de gestion de la batterie innovante : le Battery Swap. Plutôt que de recharger la batterie, les propriétaires de l’ET9 pourront se rendre dans une station d’échange dédiée et remplacer leur batterie déchargée par une batterie pleine en seulement trois minutes. Cette fonctionnalité, déjà proposée sur les autres modèles de la marque, constitue un avantage distinctif sur le marché.
Un prix élevé… trop élevé ?
Le prix de départ du Nio ET9 est fixé à 788 000 yuans, soit environ 100 200 € au taux de change actuel. Cependant, Nio propose également une option de location de la batterie, ce qui permet de faire baisser le prix d’achat du véhicule à environ 77 000 €, moyennant un loyer mensuel de 140 € pour la batterie.
Avec le lancement de l’ET9, Nio affiche clairement son ambition de concurrencer les marques étrangères établies sur le segment haut de gamme. La marque espère que l’ET9 aura un « effet halo« , c’est-à-dire qu’il renforcera l’image de marque globale de Nio et aura un impact positif sur les ventes de ses autres modèles.

Cependant, ce lancement intervient dans un contexte de forte concurrence et de guerre des prix sur le marché automobile chinois. Nio, qui n’a pas encore atteint la rentabilité, doit faire face à des acteurs majeurs comme BYD et Xpeng, qui proposent également des véhicules électriques performants et innovants. Le succès de l’ET9 sera donc crucial pour la stratégie de montée en gamme de Nio et sa capacité à s’imposer durablement sur le segment du luxe électrique.
Reste à savoir si l’attrait de l’ET9 et les innovations proposées par Nio suffiront à séduire une clientèle exigeante, surtout à ce prix, extrêmement élevé pour le marché chinois. L’avenir nous dira si le « jet privé terrestre » de Nio réussira son envol.

Lucid, la startup américaine de véhicules électriques haut de gamme, s’apprête à lancer son deuxième modèle, le très attendu SUV électrique Lucid Gravity. Les premières livraisons aux clients sont prévues pour le mois d’avril.
Lucid mise gros sur le Gravity pour conquérir un segment de marché en pleine expansion. Le SUV devra rattraper le relatif échec de la berline Lucid Air, qui malgré ses qualités, n’a pas rencontré le succès commercial escompté.
Afin de s’assurer de la fiabilité et des performances de son nouveau véhicule, Lucid a déjà procédé à des livraisons anticipées à ses employés en décembre dernier. Ces tests grandeur nature ont permis de recueillir des retours précieux et d’affiner les derniers détails avant le lancement commercial.

Le Gravity se positionne clairement comme un SUV électrique haut de gamme, venant concurrencer des acteurs déjà bien établis tels que le Rivian R1S et la Tesla Model X. D’autres concurrents sont également en approche, à l’image des futurs Hyundai Ioniq 9 et Volvo EX90.
Le prix du Lucid Gravity est élevé, à l’image de ses prestations
Les commandes pour le Lucid Gravity sont ouvertes depuis le 7 novembre 2024. Pour l’heure, seule la version haut de gamme Lucid Gravity Grand Touring est disponible à la commande, affichant un prix de 94 900 dollars (87 700 €).
Lucid prévoit d’élargir sa gamme plus tard dans l’année avec l’introduction du modèle Touring, plus abordable, dont le prix débutera à 79 900 dollars (73 800 €). Cette stratégie de lancement progressif permettra à Lucid de gérer au mieux sa production et de répondre à la demande initiale pour la version la plus équipée.

Le Lucid Gravity ne fait pas de compromis sur les performances. Capable d’abattre le 0 à 100 km/h en seulement 3,5 secondes, il offre des sensations dignes des meilleures sportives. Cette performance est rendue possible par une motorisation électrique puissante et une conception aérodynamique soignée.
Batterie et autonomie : des chiffres impressionants
Au cœur du Gravity réside une architecture électrique de 926V, une caractéristique héritée de la Lucid Air. Cette architecture haute tension permet une recharge ultra-rapide, atteignant une puissance de 400 kW sur les bornes compatibles. Grâce à cette technologie, il est possible de récupérer jusqu’à 300 kilomètres d’autonomie en seulement 11 minutes, un avantage considérable pour les longs trajets.
L’autonomie est un autre point fort du Lucid Gravity. Équipé d’une batterie Panasonic haute performance d’une capacité de 123 kWh, fabriquée au Japon, le SUV électrique revendique une autonomie impressionnante de 724 kilomètres. Cette autonomie généreuse place le Gravity parmi les meilleurs de sa catégorie, et permettra sans doute à de nombreux clients de ne plus ressentir la fameuse « angoisse de l’autonomie ».

Un atout non négligeable pour les futurs propriétaires du Lucid Gravity est sa compatibilité avec le réseau de Superchargeurs Tesla. Lucid a en effet conclu un accord permettant à ses clients d’accéder au vaste réseau de recharge rapide de Tesla, facilitant ainsi les déplacements et la recharge du véhicule sur l’ensemble du territoire équipé.
La production du Lucid Gravity est assurée à Casa Grande, en Arizona.
Le Lucid Gravity arrivera-t-il en France ?
Concernant une éventuelle commercialisation en France, Lucid n’a pour l’instant annoncé aucun plan concret. Cependant, à l’image de Tesla qui a initialement rencontré des difficultés avant de s’implanter durablement sur le marché français, une future arrivée du Lucid Gravity dans l’Hexagone n’est pas à exclure. Un éventuel succès du véhicule sur le marché américain et l’évolution de la demande pour les SUV électriques de luxe en Europe pourraient inciter Lucid à étendre sa présence géographique.
Malgré les qualités indéniables de ses véhicules, Lucid Motors fait toujours face à des défis financiers importants. Le Gravity devra donc à tout prix rencontrer le succès si l’entreprise veut survivre.
Si le SUV parvient à concurrencer efficacement les acteurs établis, il pourrait marquer un tournant décisif pour Lucid et confirmer son positionnement en tant que constructeur de véhicules électriques de luxe innovants.

Fort de son succès en Chine, BYD s’apprête à lancer la Dolphin Surf en France et en Europe avant la fin de l’année 2025. Cette petite citadine électrique, connue sous le nom de Seagull dans son pays d’origine et Dolphin Mini sur d’autres marchés, promet de bousculer le segment des voitures électriques compactes. Mais une question demeure : le prix de la BYD Dolphin Surf sera-t-il suffisamment attractif pour séduire les consommateurs français ?
Un prix en France bien supérieur au prix chinois
D’après le site anglais Autocar, la BYD Dolphin Surf devrait être commercialisée en France aux alentours de 24 000 euros. Un tarif qui contraste fortement avec son prix en Chine, où elle est actuellement affichée à partir de 9 000 euros. Cet écart de prix s’explique en partie par les coûts liés à l’importation, à l’adaptation aux normes européennes et aux équipements supplémentaires intégrés dans la version européenne.
À 24 000 euros, le prix de la Dolphin Surf est légèrement au-dessus de la Citroën e-C3 (23 000 euros) et bien au-delà de la Dacia Spring (17 000 euros), actuellement la voiture électrique la moins chère du marché français. Ce positionnement tarifaire soulève des interrogations quant à son attractivité, d’autant plus qu’elle ne bénéficiera pas du bonus écologique en raison de sa fabrication en Chine.
Le pari du rapport qualité/prix
Stella Li, vice-présidente exécutive de BYD, affirme que la Dolphin Surf ne sera pas l’électrique la moins chère, mais qu’elle offrira le meilleur rapport qualité/prix. Pour justifier ce positionnement, BYD met en avant les atouts de son modèle :

- Un best-seller en Chine : La Seagull, version chinoise de la Dolphin Surf, est un véritable succès commercial. Elle est même devenue récemment la voiture la plus vendue toutes catégories confondues en Chine, témoignant de sa popularité et de sa fiabilité.
- Des équipements de qualité : La version européenne de la Dolphin Surf sera mieux équipée que la Seagull chinoise. L’intérieur affiche un style minimaliste mais ludique, avec un écran tactile rotatif de 10,1 pouces et une instrumentation digitale de 5 pouces. Le véhicule est également doté d’un système d’infodivertissement tournant sur Android, comprenant la navigation et les fonctions multimédia.
- Des performances intéressantes : La Seagull est disponible en Chine avec deux options de batterie (30,08 kWh et 38,88 kWh) offrant respectivement 305 km et 405 km d’autonomie (cycle CLTC). Bien que les chiffres d’autonomie WLTP pour la version européenne restent à confirmer, ils devraient être compétitifs.
La BYD Dolphin Surf aura-t-elle du succès en France ?
Malgré ses atouts, la Dolphin Surf devra convaincre les automobilistes français, sensibles au prix et au lieu de fabrication. À 24 000 euros, la Dolphin Surf ne se positionne pas comme une voiture très intéressante à l’heure actuelle. BYD devra sans doute offrir des remises ou proposer des offres attractives pour faire de son modèle un succès en France.

Caractéristiques techniques de la BYD Seagull (version chinoise)
- Dimensions : 3 780 mm (longueur), 1 715 mm (largeur), 1 540 mm (hauteur), empattement de 2 500 mm.
- Trois niveaux de finition : Active, Free et Flying.
- Deux options de batterie : 30,08 kWh et 38,88 kWh.
- Autonomie (cycle CLTC) : 305 km (batterie 30,08 kWh) et 405 km (batterie 38,88 kWh).
- Prix en chine:
- Active : à partir de 69 800 yuans (environ 8900 €).
- Free : à partir de 75 800 yuans (environ 9600 €).
- Flying : à partir de 85 800 yuans (environ 10900 €).
La BYD Dolphin Surf a sans doute le potentiel pour séduire les consommateurs européens grâce à son design moderne, ses équipements complets et ses performances intéressantes. Cependant, son succès en France dépendra en grande partie de sa capacité à offrir un rapport qualité/prix compétitif, en tenant compte de la concurrence et de l’absence de bonus écologique.

La Volkswagen ID.4 s’affirme de plus en plus comme une référence dans le segment très concurrentiel des SUV électriques. Mais quel est vraiment son prix ? Il existe de nombreuses versions et il est parfois difficile de s’y retrouver, notamment si l’on prend en compte les remises récemment offertes par Volkswagen. Pour y voir plus clair, voici les prix détaillés de la Volkswagen ID.4 par version.
Notons tout d’abord que la Volkswagen ID.4 suscite un intérêt croissant, surtout en Allemagne. Pour une raison simple : sa principale concurrente, la Tesla Model Y, fait face à un boycott sans précédent en raison des prises de position récentes d’Elon Musk. Il est donc peut-être temps de profiter des prix actuels de l’ID.4 avant que ceux-ci n’augmentent !

D’autant que Volkswagen propose actuellement une remise très intéressante sur la version Pro Life Max : 6000 € sont offerts ! Attention, cette baisse de prix n’est valable que jusqu’au 31 mars 2025.
Mais sans plus attendre, découvrez la liste détaillée des prix de la Volkswagen ID.4 en fonction des versions.
Volkswagen ID.4 : prix et versions détaillés
ID.4 Pure 170
Le modèle d’entrée de gamme, qui comporte les équipements essentiels, avec une puissance de recharge plus limitée que sur les versions supérieures.
- Prix : 41 500 €
- Points forts :
- Autonomie : 363 km (cycle WLTP combiné)
- Batterie : 52 kWh
- Puissance de recharge : 50 kW
- Sièges en tissu
- Système de Navigation & Infotainment ‘Ready 2 discover’

ID.4 Pure 170 Life Max
Cette version est idéale pour une utilisation urbaine et périurbaine, offrant une autonomie suffisante pour les trajets quotidiens. Les équipements Life Max ajoutent une touche de confort et de technologie.
- Prix : 42 500 €
- Points forts :
- Autonomie : 360 km (cycle WLTP combiné)
- Batterie : 52 kWh
- Puissance de recharge : 145 kW
- Assistant de stationnement intelligent
- Caméra de recul
- Système de Navigation & Infotainment ‘Discover Pro’
- Système d’ouverture et de fermeture sans clé à distance ‘Keyless Access Advanced
ID.4 Pro 286
Un excellent équilibre entre autonomie et équipements de base, parfait pour les longs trajets. Cette version comporte les mêmes options que la Pure 170 d’entrée de gamme.
- Prix (TVA incluse) : 45 990 €
- Points forts :
- Autonomie : 572 km (cycle WLTP combiné)
- Batterie : 77 kWh
- Puissance de recharge : 135 kW
ID.4 Pro 286 Life Max
Une version plus confortable et technologique, avec des équipements haut de gamme.
- Prix (TVA incluse) : 46 990 €
- Points forts :
- Autonomie : 562 km (cycle WLTP combiné)
- Batterie : 77 kWh
- Puissance de recharge : 135 kW
- Mêmes équipements que la 170 Life Max, plus :
- Projecteurs Matrix LED
- Ouverture électrique du coffre.
ID.4 Pro 4MOTION 286
Une meilleure traction pour une conduite plus sûre, idéale pour les conditions difficiles. Cette version offre une meilleure puissance de recharge.
- Prix (TVA incluse) : 47 990 €
- Points forts :
- Transmission intégrale 4MOTION
- Autonomie : 535 km (cycle WLTP combiné)
- Batterie : 77 kWh
- Puissance de recharge : 175 kW

ID.4 Pro 4MOTION 286 Life Max
Le meilleur des deux mondes : transmission intégrale et équipements haut de gamme.
- Prix (TVA incluse) : 48 990 €
- Points forts :
- Transmission intégrale 4MOTION
- Autonomie : 525 km (cycle WLTP combiné)
- Batterie : 77 kWh
- Puissance de recharge : 175 kW
- Combinaison des équipements Life Max et de la transmission intégrale.
ID.4 GTX 340 Life Max
La version sportive, offrant des performances améliorées et des équipements de pointe. Préparez-vous à payer le prix fort !
- Prix (TVA incluse) : 54 990 €
- Points forts :
- Autonomie : 517 km (cycle WLTP combiné)
- Batterie : 77 kWh
- Puissance de recharge : 175 kW
- Affichage tête haute à réalité augmentée
- Assistant de conduite semi-autonome
- Caméra 360°
- Sièges avant sport avec fonction massante.
- Système audio ‘Harman Kardon’
Ces prix de la Volkswagen ID.4 n’incluent pas le bonus écologique et la remise
Les prix indiqués plus haut sont les prix TTC : vous pouvez bien entendu y soustraire le bonus écologique.
Rappelons qu’il varie entre 2000 et 4000 € en fonction de votre revenu fiscal de référence. Mais également que pour être éligible, la voiture doit coûter moins de 47000 € : voilà qui exclut donc les versions 4motion et GTX de la Volkswagen ID.4.
Pour la version Pro Life Max, soustrayez également la remise de 6000€ actuellement offerte par Volkswagen : cela fait donc baisser son prix à 37 000 € si vous bénéficiez du bonus écologique maximal !
A ce prix là, la Volkswagen ID.4 devient donc très concurrentielle. Cela ne manquera pas de renouveler l’intérêt pour cette voiture, qui pourrait devenir un réel succès pour la marque allemande.

La marque est peu connue en France, et pourtant, Li Auto est l’un des acteurs majeurs de l’automobile électrique chinoise. Le constructeur a récemment fait part de ses ambitions d’expansion à l’international, et de nombreux consommateurs se posent la question : Li Auto va-t-elle arriver en France ?
Li Auto en France : des signaux contradictoires
Les déclarations de Li Xiang, fondateur de Li Auto, ont longtemps laissé entendre que l’Europe ne serait pas une priorité avant 2025. Nous y sommes maintenant, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’un lancement en France dès cette année. D’après Bloomberg, les dirigeants de la marque viennent à nouveau de confirmer que Li Auto souhaitait s’implanter en Europe et aux Etats-Unis, mais ils n’ont pas précisé de date officielle.
Malgré ces incertitudes, Li Auto semble bel et bien préparer son arrivée sur le marché européen. L’ouverture récente d’un centre de recherche et développement à Munich témoigne de la volonté du constructeur d’adapter ses modèles aux spécificités du marché européen. Cette initiative stratégique laisse présager une commercialisation prochaine de ses véhicules sur le Vieux Continent.

Par ailleurs, Li Auto a déjà entamé son expansion à l’international en s’implantant au Kazakhstan, en Ouzbékistan et aux Émirats arabes unis. Ces premières incursions sur les marchés étrangers pourraient servir de tremplin pour une arrivée en Europe et en France.
La guerre des prix en Chine, un facteur déterminant
Li Auto évolue dans un contexte de concurrence féroce sur le marché chinois des véhicules électriques. La guerre des prix, actuellement en cours, oppose les principaux acteurs du secteur. BYD fait figure de leader incontesté, et deux startups, Nio et Xpeng, font quasiment jeu égal avec Li Auto. Cette situation pourrait avoir un impact sur les ambitions d’expansion de la marque à l’international.
En effet, les difficultés financières rencontrées par le constructeur pourraient retarder son arrivée en France. Li Auto vient de dévoiler un objectif de chiffre d’affaires de seulement 23,4 milliards de Yuans pour le premier trimestre 2025, contre 38,4 milliards attendus par les analystes financiers. Cela pourrait l’inciter à se concentrer sur son marché national avant de se lancer à la conquête de l’Europe et de la France.

Dans ce contexte, une arrivée de Li Auto en France en 2025 semble de moins en moins probable. Il est plus réaliste d’envisager un lancement à partir de 2026, si toutefois guerre des prix en Chine s’apaise d’ici là.
Li Auto maintient une feuille de route ambitieuse
Li Auto prévoit de lancer deux nouveaux SUV électriques en 2025 : le Li i6 et le Li i8. Ces modèles, conçus pour répondre aux attentes des consommateurs européens, pourraient être les fers de lance de la marque lors de son arrivée en France.
Le constructeur a également lancé le Li Auto Mega, un van électrique luxueux capable de se recharger de façon ultra-rapide, en moins de 10 minutes, et doté de 710 km d’autonomie (CLTC).
En conclusion, l’arrivée de Li Auto en France est un scénario envisageable, mais il est peu probable qu’elle se concrétise avant 2026. Mais la marque devra faire vite si elle veut s’implanter durablement dans l’hexagone : d’autres marques chinoises n’ont pas attendu, comme BYD et Leapmotor.

L’électrification du parc automobile français s’accélère, et l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché promet de bousculer les habitudes. Parmi les modèles les plus attendus, le Leapmotor B10 suscite un intérêt grandissant. Ce SUV compact d’entrée de gamme, fruit de la collaboration entre le constructeur chinois Leapmotor et le géant Stellantis, a été dévoilé en avant-première au Mondial de l’Auto à Paris en octobre 2024. Alors, quelle sera sa date de sortie en France ?
Une date de sortie européenne prévue fin 2025, la France en ligne de mire
D’après le site spécialisé CarNewsChina, la date de sortie en Europe du Leapmotor B10 est fixée pour la fin de l’année 2025. Bien que Leapmotor n’ait pas encore confirmé officiellement sa commercialisation en France, plusieurs éléments laissent présager une arrivée imminente. Tout d’abord, la présence de Stellantis, partenaire stratégique de Leapmotor, facilite grandement l’implantation de la marque en Europe. De plus, Leapmotor a déjà lancé deux modèles en France, la citadine T03 et le SUV C10, signe de son ambition sur le marché français.
Enfin, Leapmotor vient de choisir les frères Lebrun, pongistes devenu célèbres depuis les Jeux Olympiques de Paris, comme ambassadeurs de la marque. Cela montre la volonté de la marque de s’implanter durablement en France.

Leapmotor B10 : un SUV compact aux atouts indéniables
Le Leapmotor B10 se positionne sur le segment très prisé des SUV compacts d’entrée de gamme. Avec des dimensions de 4515/1885/1655 mm, il se situe dans la même catégorie que le Volkswagen Tiguan, offrant un espace intérieur généreux et un design moderne et épuré. Son positionnement tarifaire, avec un prix de départ inférieur à 30 000 euros, devrait séduire une large clientèle à la recherche d’un véhicule électrique abordable et polyvalent.
Le B10 proposera deux options de batterie : une batterie LFP de 56,2 kWh offrant une autonomie de 510 km et une batterie de 67,1 kWh pour une autonomie de 600 km. Ces chiffres, sont basés sur le cycle chinois CLTC, connu pour être exagérément optimiste.

Le SUV est déjà un succès en Chine
Le Leapmotor B10 vient de rencontrer un succès fulgurant en Chine, avec plus de 31 000 commandes enregistrées en seulement 48 heures après l’ouverture des précommandes. Ce chiffre impressionnant témoigne de l’engouement du public chinois pour ce nouveau modèle.
Le Leapmotor B10 devra affronter une concurrence féroce sur le marché des SUV compacts électriques, notamment le BYD Atto 3, un modèle très populaire en Europe. Pour se démarquer, le B10 misera sur son rapport qualité-prix attractif, son design soigné et ses performances compétitives.
La commercialisation du Leapmotor B10 en Europe s’inscrit dans le cadre de la coentreprise Leapmotor International, créée entre Stellantis et Leapmotor. Ce partenariat stratégique permet à Leapmotor de bénéficier du réseau de distribution et de l’expertise de Stellantis en Europe, tandis que Stellantis renforce son offre de véhicules électriques avec des modèles compétitifs.
Le Leapmotor B10 représente donc une offre alléchante sur le marché des SUV compacts électriques. Sa date de sortie en France, bien que non encore officialisée, se rapproche à grand pas, et son succès pourrait contribuer à démocratiser la marque dans notre pays.