Audi vient de dévoiler 4 nouvelles variantes de l’A6 e-tron, dont la sortie en France est imminente. On connaît donc maintenant le prix de la version de base de la berline électrique, qui est 13000 € moins chère que les configurations présentées jusqu’à maintenant.

Parmi les nouvelles variantes dévoilées figure l’Audi A6 e-tron de base, qui sera vendue à un prix de 62800 €. Il ne faudra donc plus l’appeler Sportback comme c’était le cas jusqu’à maintenant, mais simplement A6 e-tron, Audi ayant decidé de simplifier sa nomenclature.

Cette variante de base est dotée d’une plus petite batterie que les versions « performance », qu’Audi avait présentées lors du lancement de la voiture en juillet dernier. Elle conserve malgré tout une autonomie plus que suffisante pour la plupart des utilisations, avec 627 kilomètres.

C’est à comparer aux 757 km d’autonomie de la version performance déjà annoncée, qui est vendue à 77200 €, soit une différence de plus de 13000 €. Cela représente tout de même 100€ pour chaque kilomètre d’autonomie supplémentaire. Mais peut-être est-ce le prix de la tranquillité ?

Audi a également dévoilé la version de base de l’A6 e-tron Avant, c’est à dire le modèle break en langage Audi. Celle-ci sera proposée au prix de 64450€, pour une autonomie logiquement un peu plus faible de 598 km. Saluons ici le fait que la marque allemande continue à proposer des breaks, à contre-courant de la plupart des autres constructeurs, qui se contentent des très lucratifs SUVs.

On connaît maintenant les prix des Audi A6 e-tron quattro

En plus de ces deux variantes de base, Audi a également révélé deux nouvelles versions quattro de l’A6, dotées d’une transmission intégrale. L’A6 e-tron quattro « sportback » sera vendue à 79800€, et l’Avant e-tron quattro au prix de 81450€.

Ces versions plairont aux amateurs de performances avec leur accélération de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes, et elles auront tout de même des autonomies excellentes de 716 et 685 km respectivement.

Les nouvelles variantes n’apparaissent pas encore sur la page officielle d’Audi, mais cela devrait être une question de jours puisque la marque a déjà annoncé officiellement les prix sur son blog.

La date de sortie de l’Audi A6 e-tron n’est pas connue exactement, mais se situera selon toute vraisemblance en novembre ou décembre 2024, voire début 2025 si la marque prend un peu de retard. Les journalistes ont en tout cas été conviés pour des essais officiels au mois de novembre.

L’Audi A6 e-tron pourrait être un succès pour Audi : elle est basée sur la même plateforme électrique que sa cousine version SUV, l’Audi Q6 e-tron. Il s’agit de la plateforme PPE développée avec Porsche. Or, l’Audi Q6 e-tron a déjà rencontré un succès d’estime en récoltant de très bons avis de la part des journalistes spécialisés.

Xiaomi, qui a d’ores et déjà rencontré le succès avec sa SU7 électrique, s’apprête à en lancer la version performance ce mardi 29 octobre. Baptisée Xiaomi SU7 Ultra, elle sera capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 2 secondes, un record pour une voiture de cette catégorie.

Lei Jun, le PDG de Xiaomi, a annoncé la date du lancement sur le réseau social Weibo. Il a déclaré que la SU7 ultra offirait « des performances de pointe, une technologie de pointe et une expérience de conduite de pointe ». Elle pourra être conduite dans n’importe quelle rue, mais aussi sur circuit, où elle dévoilera pleinement ses performances incroyables.

Lei Jun devant le prototype de la Xiaomi SU7 Ultra.

A la veille de la sortie, la marque a révélé de nouvelles informations sur la voiture :

  • elle sera équipée de freins de compétition en céramique et carbone, capables d’opérer jusqu’à une température de 1300° pour un freinage optimal. Il s’agira des freins à disque les plus grands jamais installés sur une voiture de sport, avec un diamètre de 430 mm.
  • elle sera doté de 3 moteurs électriques Xiaomi, dont deux moteurs « V8s » et un moteur « V6s ». (Attention, rien à voir avec les moteurs V8 et V6 qui existent sur les voitures thermiques.)
  • Grâce à ces moteurs, la puissance totale sera de 1138 kW.

Cette puissance inégalée lui permettra d’accélérer de 0 à 100 km/h en 1,97 secondes, et d’atteindre une vitesse maximale de plus de 350 km/h. La recharge ne sera pas en reste : grâce à la nouvelle batterie Qilin de CATL, il sera possible de recharger entièrement la Xiaomi SU7 Ultra en 12 minutes seulement, un autre record.

La SU7 Ultra, des performances incroyable au prix d’une voiture de sport standard

Ces performances dignes d’une hypercar seront accessibles à un prix qui restera « raisonnable » : le prix d’entrée sera de 800 000 yuans, soit 103 800 €.

Cela paraît cher, mais c’est à comparer avec les seules autres voitures de série capables de rivaliser avec ces performances. Il n’en existe en fait que deux : la Rimac Nevera, avec un 0 à 100 km/h en 1,82 secondes, et la Tesla Model S Plaid, qui est battue ( 0 à 100 km/h en 2,1 secondes).

Cependant, ces deux voitures sont plus chères : la Tesla Model S plaid coûte 107 990 € minimum, et la Rimac Nevera est estimée à plus de 3 millions d’euros.

Quant à la Bugatti Chiron, la voiture thermique qui s’approche le plus des performances de la Xiaomi SU7 Ultra, elle fait pâle figure à côté de la nouvelle chinoise : elle n’abat le 0 à 100 km/h qu’en 2,3 secondes, pour un prix de plus de 2 millions d’euros !

A ce prix, la Xiaomi SU7 Ultra viendra également concurrencer des voitures plus grand public, comme la Porsche Taycan. Voilà qui n’arrangera pas les affaires de Porsche et de Volkswagen, qui connaissent déjà des difficultés en Chine suite au succès des marques chinoises, notamment BYD.

La Xiaomi SU7 standard avait rencontré un succès incroyable : elle s’était vendue à 50 000 exemplaires en 27 minutes le jour de sa commercialisation. Même le PDG de Ford, Jim Farley, avait révélé qu’il l’avait essayée, et l’avait adorée. La voiture est souvent comparée à une Apple Car chinoise.

Espérons pour Xiaomi que la SU7 Ultra rencontrera un accueil similaire. Rendez-vous ce mardi 29 octobre pour savoir si son lancement provoquera un buzz similaire à celui qui avait accompagné le lancement du modèle de base.

La date de sortie de la Tesla Model Y restylée, ou Model Y « Juniper », commence à se préciser. D’après le site spécialisé CarNewsChina, la voiture pourrait entrer en production en octobre 2024, et sortir dès fin novembre.

Un blogueur chinois connu pour l’exactitude de ses informations sur l’automobile, et proche de la Gigafactory de Tesla à Shanghai, a révélé que la production de la Model Y restylée pourrait débuter le 22 octobre prochain, à une cadence de 12 exemplaires par jour.

Il s’agirait d’un test de la chaîne de production, avant de lancer la fabrication de masse de la nouvelle version de la Model Y.

Le site CarNewsChina ajoute que, d’après une source fiable mais anonyme, la production de masse démarrerait fin novembre à la Gigafactory Shanghai. La date de sortie de la Model Y restylée se situerait donc fin novembre ou début décembre.

Tesla n’a pas encore confirmé la date de sortie de la Model Y restylée

Ces informations contredisent la version officielle de Tesla. En effet, dans un email envoyé aux salariés en février dernier, Elon Musk assurait que la Model Y Juniper ne sortirait pas en 2024. Il a avait ensuite confirmé cette information à plusieurs reprises sur son compte X.

Cependant, si une date de sortie en novembre 2024 se confirmait, ce ne serait pas la première fois que Tesla surprendrait ses clients en sortant un modèle sans prévenir. Cela avait été le cas pour la Model 3 restylée, dont Tesla n’avait confirmé l’existence que quelques semaines avant sa sortie officielle.

Sortir la Model Y Juniper plus tôt qu’annoncé officiellement pourrait également être une stratégie payante pour Tesla : cela pourrait lui permettre d’éviter un « effet Osborne », c’est à dire que les clients cessent d’acheter la version actuelle de la voiture en anticipant la sortie d’une version améliorée.

La Model Y restylée roule déjà

Un prototype de la Tesla Model Y restylée a par ailleurs déjà été aperçu dans les rues de Palo Alto, en Californie, ce qui confirme que la voiture est bel et bien entrée en phase active d’essais.

Le design officiel n’a pas encore fuité, mais selon plusieurs sources, il sera très similaire à celui de la nouvelle Model 3 : la voiture sera reconnaissable par sa face avant et ses phares affinés. La Model Y pourrait être agrémentée d’une barre lumineuse à l’arrière, ce qui permettra de la distinguer plus facilement de la Model 3, les deux modèles étant plutôt similaires.

La Tesla Model Y est actuellement produite dans 4 Gigafactories à travers le monde : Shanghai, Berlin, Fremont (Californie), et Austin (Texas). Elle est le modèle le plus vendu de Tesla, et la voiture électrique la plus vendu au monde. Mais surtout, c’est la voiture qui s’est le mieux vendue en 2023 toutes catégories confondues, thermiques incluses.

Rendez-vous dans quelques jours pour savoir si la production de la Model Y restylée a bel et bien démarré, et peut-être pour des informations officielles de la part d’Elon Musk.

R4 électrique prix

A l’occasion du salon automobile de Paris, Renault vient de dévoiler sa nouvelle R4 électrique, présentée comme le successeur de la mythique 4L. Or on ne peut pas dire qu’elle plaise à tout le monde : les internautes ne sont pas convaincus par son design et le font savoir. Ils se plaignent également du prix.

Si les commentaires négatifs qui reviennent le plus souvent critiquent le design de cette nouvelle Renault 4, qui serait peu inspiré, d’autres avis font remarquer qu’il ne correspond pas au prix de la voiture.

En effet, la nouvelle R4 électrique sera plus chère que sa petite soeur la R5 électrique. Elle sera basée sur la même plateforme électrique, AmpR Small, mais avec ses dimensions plus imposantes, son prix sera plus élevé de quelques milliers d’euros.

Renault évoque un prix d’entrée « en dessous des 30 000 € », ce dont on peut déduire que la plupart des versions seront au-dessus de cette barre symbolique.

Renault dévoilera les prix officiels au premier trimestre 2025, mais d’après l’Argus, les versions les plus onéreuses de la R4 pourraient avoisiner les 39 500 €.

Soit… le prix d’une Tesla Model 3, dont l’autonomie dépasse les 510 km dans sa version la moins chère. La R4 électrique, quant à elle n’aura que 400 km d’autonomie. Dans ces conditions, on comprend que le design passe mal auprès des internautes.

Ceux-ci s’en donnent d’ailleurs à coeur joie sur X (ex Twitter). Certains signalent la ressemblance de la R4 électrique avec la Citroën C3 Aircross, une voiture qui n’est pas particulièrement réputée pour la réussite de son design.

D’autres s’étonnent du peu de ressemblance entre la Renault 4 électrique et son aïeule la 4L, dont elle est censée être fortement inspirée. En effet, la ressemblance n’est pas frappante, alors que le clin d’oeil entre la R5 électrique et la R5 d’origine était plutôt réussi.

Enfin, d’autres se contentent d’un vulgaire « moche », sans plus de justification, mais on imagine volontiers qu’ils regrettent l’aspect un peu « low cost » de cette R4.

Heureusement, Renault ne semble pas avoir fait que des erreurs avec cette voiture, dans laquelle elle a beaucoup investi dans le cadre de sa Renaulution. La R4 électrique corrige l’un des défauts principaux de la nouvelle R5, à savoir le manque d’espace intérieur : d’après les premiers retours, l’intérieur serait bien agencé, et permettrait à une famille de voyager confortablement sans aucun problème.

De plus, la voiture sera équipée d’un toit ouvrant en toile, tout comme la 4L. Elle sera également capable V2G (Vehicle to Grid) et V2L (Vehicle to Load), ce qui lui permettra de redistribuer de l’électricité sur le réseau et d’alimenter des appareils électriques.

Espérons pour Renault que ce design polarisant plaira tout de même au plus grand nombre, et n’éclipsera pas certaines des qualités évidentes de la voiture, malgré son prix assez élevé. Le constructeur devra bien vendre ce modèle s’il veut espérer rendre enfin accessible la voiture électrique au grand public, comme il l’ambitionne.

La success-story de Tesla continue en Chine. Un évènement vient de le prouver à nouveau : à Shanghai, la Gigafactory de Tesla a produit sa trois millionième voiture. Cet exploit, réalisé en moins de cinq ans depuis l’ouverture de l’usine, témoigne non seulement de la croissance fulgurante de la marque, mais aussi de l’évolution rapide du marché des véhicules électriques à l’échelle mondiale.

Une ascension fulgurante dans l’empire du Milieu

L’histoire de la Gigafactory Shanghai est celle d’un succès presque inédit dans l’industrie automobile moderne. Lorsque la construction de l’usine a débuté en janvier 2019, peu auraient pu prédire l’impact qu’elle aurait sur le paysage automobile mondial en si peu de temps. En moins de cinq ans, cette installation est devenue non seulement le fer de lance de la production de Tesla, mais aussi un symbole de l’innovation et de l’efficacité dans le secteur industriel.

La rapidité avec laquelle la Gigafactory Shanghai a atteint ses objectifs de production est tout simplement stupéfiante. Il lui a fallu 32 mois pour produire son premier million de véhicules, un exploit déjà remarquable en soi. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est qu’elle n’a eu besoin que de 13 mois supplémentaires pour passer de deux à trois millions de voitures produites. Cette accélération de la production témoigne non seulement de l’efficacité croissante de l’usine, mais aussi de la demande explosive pour les véhicules électriques Tesla dans le monde entier.

La trois millionième voiture à sortir des chaînes de production de la Gigafactory Shanghai était une Tesla Model Y, l’un des deux modèles produits dans cette usine aux côtés de la Model 3. Ce jalon symbolique coïncidait de manière frappante avec un autre événement majeur pour Tesla : la présentation du Tesla Cybercab aux studios Warner.

Même si la présentation du robotaxi n’a pas eu l’effet escompté, cette synchronicité souligne la capacité de l’entreprise à innover et à produire simultanément, jonglant entre le développement de nouveaux concepts et la production de masse de ses modèles phares.

La Gigafactory Shanghai au cœur de la stratégie mondiale de Tesla

La Gigafactory Shanghai n’est pas simplement une usine parmi d’autres dans le réseau de production de Tesla. Elle occupe une place centrale dans la stratégie d’expansion mondiale de l’entreprise. En effet, cette installation est devenue l’usine principale de Tesla pour l’exportation, jouant un rôle crucial dans l’approvisionnement des marchés internationaux en véhicules électriques.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la Gigafactory Shanghai a déjà exporté plus d’un million de voitures vers l’Europe, l’Asie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Cette performance souligne non seulement la capacité de production impressionnante de l’usine, mais aussi la confiance que Tesla place dans la qualité des véhicules qui y sont assemblés. En faisant de Shanghai son hub d’exportation principal, Tesla a effectivement positionné la Chine au cœur de sa stratégie de croissance mondiale.

L’importance de la Gigafactory Shanghai dans les opérations de Tesla ne cesse de croître. Au troisième trimestre de l’année, l’usine a établi un nouveau record en vendant 249 135 voitures « Made in China ». Ce chiffre impressionnant témoigne non seulement de la popularité croissante des véhicules électriques en Chine, mais aussi de la capacité de Tesla à répondre à cette demande avec une efficacité remarquable.

L’un des secrets de cette productivité exceptionnelle réside dans le degré élevé d’automatisation de l’usine. Avec un taux d’automatisation de 95%, la Gigafactory Shanghai représente l’avant-garde de la production automobile moderne. Cette automatisation poussée permet à l’usine de produire une voiture toutes les 30 secondes, un rythme qui aurait semblé impossible il y a seulement quelques années. Cette cadence de production vertigineuse est essentielle pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques, tant sur le marché chinois qu’à l’international.

Mais une question commence à se poser : alors que Tesla n’a sorti qu’un nouveau modèle, à savoir le Cybertruck, depuis la sortie de la Model Y en 2020, la Gigafactory Shanghai pourra-t-elle continuer de produire à ce rythme effrené ? Rien n’est moins sûr, d’autant que les marques chinoises, BYD en tête, suscitent de plus en plus d’intérêt. Tesla ne devra pas se reposer sur ses lauriers si elle veut que son usine phare poursuive sa croissance.

Lors d’une présentation diffusée en direct depuis Milan, le constructeur chinois Lynk & Co a dévoilé la 02, sa première voiture entièrement électrique. Ce SUV compact aura pour mission de réitérer le succès de la Lynk & Co 01, qui s’était très bien vendue en Europe.

La présentation de la Lynk & Co 02 était faite pour en mettre plein la vue : la marque a réalisé un show qui rappelait fortement ceux de Tesla et d’Apple. Des danseurs et des musiciens sont d’abord montés sur scène, puis Nicolas Lopez Applegreen, le PDG de Lynk & Co International, a pris le relais pour dévoiler la voiture.

Mais allons directement à l’essentiel : la Lynk & Co 02 propose une autonomie de 445 km WLTP, pour un prix à partir de 35995 €. C’est très compétitif : le rapport prix/autonomie est de 81€/km, soit mieux que les standards actuels dans l’automobile électrique (entre 90 et 130 €/km). Ce rapport est par exemple meilleur que sur une Tesla Model Y ou une Hyundai Ioniq 5, qui seront des concurrentes majeures de la Lynk & Co 02.

La voiture sera équipée d’une batterie NMC de 66kWh, qui pourra être rechargée à une puissance allant jusqu’à 150 kW en charge rapide. Cela lui permettra d’être rechargée de 10 à 80% en 30 minutes. C’est ce que l’on attend d’une voiture électrique moderne, mais guère mieux malheureusement.

La Lynk & Co 02 a par contre un autre atout non négligeable : sa date de sortie imminente. En effet, la voiture sortira dès décembre 2024 dans toute l’Europe. Il n’est pas encore possible de la commander à l’heure actuelle, mais cela devrait être le cas dans les prochaines semaines.

La Lynk & Co 02 propose une fonctionnalité de partage ultra-innovante

En plus de l’achat, il sera également possible de « s’abonner » à la Lynk & Co 02, pour pouvoir en disposer à la demande. La marque n’a pas encore révélé combien cela coûterait, mais pour information, l’abonnement à la Lynk & Co 01 coûte actuellement 600€ par mois.

La « sangle de partage » de la Lynk & Co 02

La 02 disposera d’une fonctionnalité très innovante : elle sera équipée d’une application qui permettra de la « partager » avec d’autres automobilistes de façon très simple. Ainsi, vous pourrez gagner de l’argent les jours où vous ne l’utilisez pas, en permettant à des abonnés au service Lynk & Co de la conduire moyennant finance.

Les tarifs sont accessibles, et comparables à ceux d’une location de voiture, les inconvénients en moins ! Ainsi, la Lynk & Co 01 est par exemple disponible pour 7 à 12€ de l’heure, ou entre 47 et 123€ par jour.

L’appli de partage de Lynk & Co.

Pour partager la voiture, rien de plus simple : il vous suffit d’actionner une « sangle de partage » située sur le tableau de bord. Une fois cette sangle tirée, dès que vous quittez le véhicule, celui-ci sera instantanément disponible dans l’application ! Une idée intelligente, qui pourrait faire des émules chez d’autres constructeurs.

Elle en aura besoin pour se démarquer de ses cousines, la Zeekr X, la Smart #1, et la Volvo EX30 : en effet, ces voitures sont toutes basées sur la même plateforme SEA (Sustainable Electric Architecture) du chinois Geely, la maison mère de la marque.

Un design moderne et plutôt réussi, une accélération de 0 à 100 km/h en 5,5 secondes, et une compatibilité V2G (Vehicle to Grid) devraient finir de vous convaincre.

La Lynk & Co 02 semble donc promise à un bel avenir : elle pourrait réussir le même exploit que la 01, et devenir l’une des voitures chinoises les plus vendues en France.

La marque a de l’ambition : elle compte s’établir dans 22 pays européens d’ici la fin de l’année, et venir concurrencer ses compatriotes de l’empire du milieu sur notre continent. Geely contre BYD, voici une guerre qui s’annonce sans merci, et face à laquelle les constructeurs français auront bien du mal à exister.

Essai R5 électrique

Après des mois d’attente, les essais de la nouvelle Renault R5 électrique sont enfin sortis en France et à l’étranger. Et la voiture semble être à la hauteur des attentes énormes qu’elle a suscitées : les avis de la presse sont largement positifs, et les journalistes semblent conquis.

Depuis des mois, Renault a lancé une campagne de presse et publicitaire de grande envergure autour de la nouvelle R5 électrique. La petite citadine se devait donc de réussir : d’après le constructeur, elle doit être la « révolution » qui permettra enfin de rendre l’électrique accessible au plus grand nombre. Pari réussi ?

Avis R5 électrique
Les journalistes saluent le design très réussi de la petite électrique.

Plus de 500 journalistes ont été invités à Nice par Renault pour effectuer leurs essais. Ils ont pu les rendre publics ce jeudi 3 octobre. Tous s’accordent pour donner des avis positifs sur des points essentiels :

  • Le design est attrayant. Renault su moderniser la mythique R5, et est resté fidèle au prototype qui avait été dévoilé à la presse lors de l’annonce de la voiture.
  • Le prix, certes un peu élevé, est cependant tout à fait justifié compte tenu des très bonnes prestations.
  • L’aménagement et la qualité de l’intérieur sont excellents.
  • La voiture est confortable à conduire, et se montre très agile.
  • L’accélération est satisfaisante, surtout à basse vitesse.

Bien entendu, la R5 électrique a également des points négatifs, mais les différents essais n’ont pas relevé les mêmes, ce qui montre qu’ils ne sont pas rhédibitoires. Voici les quelques défauts qui ressortent dans les avis des journalistes :

  • L’intérieur pourrait être plus spacieux dans cette gamme de prix.
  • L’autonomie électrique en conditions réelles est inférieure aux valeurs officielles.
  • L’accélération s’essoufle un peu à haute vitesse.
  • La recharge rapide n’est pas au niveau des standards de l’industrie.
Contrairement aux attentes, l’intérieur se révèle très confortable et qualitatif.

Essai de la nouvelle Renault 5 électrique : les avis de la presse

Voici maintenant un récapitulatif des avis de la presse française et anglo-saxonne suite aux essais de la Renault R5 électrique.

Caradisiac :

La nouvelle Renault 5 surfe sur tous ses univers avec de la réussite car la citadine au losange affiche des prix très bien placés.

Si cette voiture ne réalise pas un carton commercial, c’est à désespérer du succès potentiel d’une électrique. Cette R5 a en effet tout pour réussir !

Attendez-vous donc à en voir à tous les coins de rues ! Ce sera largement mérité pour la bande à de Meo…

La maniabilité de la R5 électrique semble mettre tout le monde d’accord.

Top Gear (Royaume-Uni) :

La décision de rééditer l’un des plus grands succès de Renault a galvanisé tous les membres de l’entreprise, qui s’est donnée à fond. Et lorsqu’une voiture a été conçue par des gens qui l’aiment, cela se voit.

Ce n’est pas juste un gadget rétro. La Renault 5 est presque aussi agréable à utiliser qu’à regarder. Son rapport qualité-prix élevé renforce son attrait.

L’Automobile magazine :

A l’issue de ce premier essai de la R5 E-Tech 150 ch, on n’est vraiment pas déçu. La conduite de cette R5 devrait vous “donner la banane”.

Physique attrayant, conduite enjouée, cette Renault 5 millésime 2024 est donc une réussite. Et elle plaira aussi aux amateurs de made in France, puisqu’elle est fabriquée à Douai (Nord), tandis que sa batterie lithium-ion NMC 52 kWh provient de l’usine voisine de Ruitz (Pas-de-Calais) et que son moteur à rotor bobiné sans aimant permanent est produit à Cléon (Seine-Maritime).

Autocar (Royaume-Uni) :

On est assis bas et profondément, mais l’aspect relaxant de l’habitacle a pour contrepartie la place pour les jambes à l’arrière, qui est presque inexistante si les passagers avant sont de taille moyenne.

Le comportement routier de la R5 est particulièrement remarquable, ce qui en fait une voiture confortable à conduire au quotidien. Les niveaux de performances sont satisfaisants, même si lors des premiers tests,  l’autonomie réelle est légèrement plus éloignée des chiffres officiels que ce à quoi on pourrait s’attendre.

Pour la première fois depuis un quart de siècle, la Mini a enfin un rival crédible à affronter : une voiture qui peut non seulement potentiellement la surpasser, mais aussi rivaliser en termes de désirabilité. Vive la Renaulution.

RTL :

Effet whaou garanti. Au passage de la voiture, les pouces se lèvent et de nombreux curieux prennent des photos. La nouvelle R5 ne laisse pas indifférent. Dans la circulation, elle se remarque tout de suite avec sa bouille craquante, et ses couleurs flashy dont un jaune flashy et un bleu pétaradant.

En ce qui concerne l’autonomie, jusqu’à 410 km grâce à sa batterie 52kWh. Evidemment dans la vraie vie, c’est toujours moins surtout sur autoroute. Mais la R5 branchée est plutôt économe et là aussi c’est une bonne surprise, avec un temps de recharge, sur borne rapide, d’une trentaine de minutes.

Car Magazine (Royaume-Uni) :

La nouvelle Renault 5 pourrait bien être la chose la plus rare qui soit : une voiture électrique amusante, voire ambitieuse, et qui ne coûte pas une fortune. Je veux dire, elle a un look fantastique. C’est une voiture qui nous est chère, et nous sommes donc ravis que les designers de Renault aient réussi à trouver l’équilibre entre l’ancien et le nouveau. Une voiture imposante et résolument moderne, mais avec juste ce qu’il faut de rétro.

Electrifying.com (Royaume-Uni) : « 10/10 »

La Renault 5 E-Tech a tout bon. Elle revient avec une touche de fun et de modernité, et elle est encore plus belle que le concept-car qui nous a tant séduits. Avec un prix de départ vraiment abordable et un intérieur chic et au design brillant, je suis convaincu que Renault a réussi un coup de maître.

Renault a montré que les Français sont les leaders en matière de style. Qui n’aimerait pas une voiture avec son propre panier à baguettes ?! Mais ce sont les technologies intelligentes comme le témoin de charge éclairé, la charge bidirectionnelle et le kit de sécurité pour « grosse voiture » qui m’impressionnent le plus.

Le constructeur coréen Hyundai et l’opérateur de taxis autonomes Waymo, filiale de Google, viennent d’annoncer un partenariat inédit. Dès 2025, Hyundai va construire des Ioniq 5 au format robotaxi pour les intégrer à la flotte de Waymo.

Waymo a annoncé le partenariat sur son blog, accompagné d’une photo de la Ioniq 5 bardée de capteurs pour lui permettre de circuler sans conducteur, de façon 100% autonome. On peut voir des capteurs lidar installés aux quatres coins de la voiture, ainsi que sur le toit et à l’avant.

La version robotaxi de la Ioniq 5 ressemble ainsi en tout point aux voitures qui équipent actuellement la flotte de Waymo, à savoir des Jaguar I-Pace électriques.

Hyundai n’a pas révélé combien de ces robotaxis elle allait fabriquer, mais il s’agira d’un « volume significatif » qui accompagnera la croissance de Waymo.

La Hyundai Ioniq 5 version 2025.

Ces Hyundai Ioniq 5 seront fabriquées dans la nouvelle usine de la marque coréenne implantée en Géorgie (USA), et baptisée Hyundai Motor Group Metaplant America (HMGMA).

L’ouverture de l’usine aura lieu dès cet automne. La Hyundai Ioniq 5 version Waymo sera le premier véhicule à y être construit. Les essais sur route débuteront fin 2025, et les voitures seront pleinement intégrées à la flotte de Waymo courant 2026.

La Hyundai Ioniq 5, un choix évident pour Waymo ?

« Nous sommes ravis de nous associer à Hyundai pour poursuivre notre mission visant à devenir le conducteur le plus fiable au monde », a déclaré Tekedra Mawakana, la co-PDG de Waymo.

La Hyundai Ioniq 5 est un excellent choix pour être convertie en Robotaxi. Il s’agit en effet de l’une des voitures électriques qui se vendent le mieux actuellement : le modèle vient de battre un record de ventes aux Etats-Unis, avec plus de 30 exemplaires écoulés au 3ème trimestre.

Son succès est notamment dû à son design rétro-futuriste, mais aussi à sa bonne autonomie et à sa vitesse de recharge parmi les plus élevées actuellement, le tout à un prix correct.

A terme, la Hyundai Ioniq 5 ne sera pas la seule voiture qui composera la flotte de Waymo : en effet, la filiale de Google s’est également associée avec le chinois Geely. La Zeekr CM2E, une voiture produite par ce groupe, servira de robotaxi à Waymo dès début 2025. Les Jaguar I-Pace actuelles, quant à elles seront progressivement sorties de la flotte.

La Zeekr CM2E qui équipera également la flotte de Waymo.

Waymo veut conforter sa place de leader du taxi autonome

En concluant ce partenariat avec Hyundai, Waymo confirme ses grandes ambitions dans le domaine des taxis autonomes. Elle vient de s’étendre à de nouvelles zones de San Francisco et Los Angeles, et ne cache pas son objectif de s’implanter dans de nombreuses villes américaines dans les prochaines années.

La Jaguar I-Pace qui équipe actuellement Waymo.

L’entreprise est déjà largement considérée comme le leader actuel dans le domaine des taxis autonomes. En effet, les clients de Waymo réalisent d’ores et déjà plus de 50 000 courses payantes par semaine, sans aucun conducteur à bord.

Tesla, son concurrent principal, doit dévoiler son propre robotaxi le 10 octobre prochain. Cependant, des doutes sont permis quant au succès de ce véhicule : le système de conduite autonome FSD ne serait pas prêt, ce qui pourrait compromettre ses capacités réelles à circuler sans conducteur.

Les craintes de nombreux automobilistes sur les risques d’incendie des voitures électriques seraient-elles fondées ? Le constructeur chinois BYD vient de lancer une campagne de rappel pour près de 100 000 voitures électriques BYD Dolphin et BYD Atto 3, car elles risquent de prendre feu.

Le rappel ne concerne pour l’instant que des voitures vendues et produites en Chine : 87 762 BYD dolphin et 8 952 BYD Atto 3, très exactement. Notons que la Atto 3 est vendue sous le nom de Yuan Plus dans son pays d’origine, mais il s’agit de la même voiture.

BYD n’a pour l’instant pas précisé si les Dolphin et Atto 3 qui avaient été vendues en France étaient concernées. Ces deux voitures sont commercialisées dans notre pays depuis 2023, et il y en a donc un certain nombre en circulation sur nos routes, même si le constructeur n’a pas communiqué sur les chiffres de ventes en France.

La BYD Dolphin.

Le risque de feu est lié à des contrôleurs électroniques de direction défectueux. Dans certaines conditions, des microfissures peuvent se produire au sein des condensateurs qui équipent ces contrôleurs, et causer des courts-circuits, qui peuvent provoquer à leur tour un incendie.

BYD a déposé un dossier auprès de l’autorité chinoise de régulation des marchés (SAMR) pour annoncer le rappel des voitures. Il s’agit du rappel le plus important de l’histoire de la marque.

Les incendies, un risque majeur pour les voitures électriques

Ce n’est pas la première fois que des voitures électriques sont rappelées par leur constructeur en raison d’un risque d’incendie : quasiment toutes les marques ont été contraintes de lancer des rappels pour cette raison à un moment donné. Le feu est l’une des principales inquiétudes qui dissuadent les automobilistes de passer à l’électrique.

Au début du mois, un camion électrique Tesla Semi avait pris feu aux Etats-Unis, et les pompiers avaient dû déverser près de 200 000 litres d’eau pour parvenir à maîtriser l’incendie.

La BYD Atto 3.

Cependant, les voitures thermiques sont aussi sujettes aux incendies (hé oui, elles sont pleines d’essence). Une étude a même révélé que le risque était 20 fois supérieur comparé aux voitures électriques. Les craintes liées au feu sur les voitures électriques seraient donc largement exagérées, même si elles ne sont pas infondées.

Devez-vous vous inquiéter pour votre BYD Doplhin ou Atto 3 ?

La plupart des BYD Dolphin et Atto 3 vendues dans le monde sont produites en Chine, même s’il existe également une usine en Thaïlande. Si vous êtes propriétaire d’un de ces modèles, il est donc fort possible que votre voiture ait été produite au même endroit que celles concernées par le rappel.

N’hésitez donc pas à contacter BYD pour en savoir plus sur le risque d’incendie de votre voiture. Néanmoins, on peut raisonnablement supposer que si BYD n’a pas lancé de campagne de rappel en France, c’est que cela n’est pas nécessaire. Mais mieux veut en être certain !