
Tesla affirme pour l’instant que le Tesla Semi est réservé à l’Amérique du Nord, mais de nombreux indices semblent indiquer le contraire : le camion électrique pourrait bientôt débarquer en France et en Europe.
En effet, cette semaine, deux Tesla Semi sont arrivés des Etats-Unis par bateau pour être livrés à la Gigafactory Berlin. Des internautes les ont rapidement repérés sur les autoroutes allemandes, et ont posté les vidéos sur les réseaux sociaux.
Quelques jours plus tard, un drone les a effectivement repérés sur le site de l’usine allemande de Tesla. Les deux camions sont peints en blanc et ne portent pas de marque distinctive.
L’entreprise d’Elon Musk n’a pas donné d’explication officielle, mais elle pourrait avoir emmené les deux Tesla Semi en Europe pour les présenter salon du transport routier IAA transportation, qui aura lieu à Hanovre du 17 au 22 septembre. Les organisateurs du salon ont d’ailleurs confirmé que Tesla y aurait bien un stand.
Certes, la présence de ces deux Semi à la Gigafactory Berlin ne constitue pas une preuve suffisante pour affirmer que Tesla veut lancer son camion électrique en Europe (EMEA).
Une offre d’emploi pour le Tesla Semi en Europe
Mais un autre indice corrobore très fortement cette théorie. Tesla vient de publier, sur son site dédié au recrutement, une offre d’emploi pour un responsable du développement du Tesla Semi en Europe, au Moyen Orient et en Afrique.

Le texte de cette offre d’emploi laisse peu de doutes. Il est précisé que la personne qui sera recrutée «rencontrera régulièrement les potentiels clients européens du Tesla Semi pour comprendre leurs besoins et leurs cycles de maintenance ».
Si l’offre ne fait pas référence à la France en particulier, il est fort probable que si le Tesla Semi est vendu en Europe, il le soit également en France, car cela a été le cas pour tous les modèles de Tesla jusqu’à maintenant, hormis le Cybertruck. De plus, la France est un haut lieu du transport routier en Europe de par sa position stratégique.
Alors, quand faut-il s’attendre à aperçevoir le semi-remorque électrique sur les routes françaises ? Pas tout de suite, mais cela pourrait aller plus vite qu’on ne le croit : en effet, le transport routier électrique se développe petit à petit en Europe.

Par exemple, Volvo vient de recevoir aujourd’hui une commande pour 300 camions électriques de la part de DSV, une entreprise de transport danoise. L’entreprise envisage d’ailleurs d’en commander 2000 de plus si elle est satisfaite des camions.
Tesla pourrait donc vouloir commencer rapidement à vendre le Semi en Europe pour récupérer des parts de ce marché crucial.

La date de sortie du futur Range Rover Electric, le nouveau SUV haut de gamme de la marque Jaguar Land Rover, approche. D’après deux dirigeants de la marque, le 4×4 100% électrique aurait déjà reçu plus de 42000 précommandes.
Lennard Hoonik, le responsable des opérations de Range Rover, et Geraldine Ingham, la directrice exécutive de la marque, ont révélé l’information dans une interview au magazine américain Motortrend. D’après eux, le Range Rover Electric « sera avant tout un vrai Range Rover ».
Ils soulignent qu’aucune concession ne sera faite sur ses capacités de 4×4, malgré sa propulsion électrique. D’après eux, peu importe qu’il ait un moteur électrique ou un moteur V8 : il sera capable de rouler hors piste, de traverser des cours d’eau profonds, de supporter des températures extrêmes, et de fournir les mêmes sensations de conduite que les Range Rovers actuels.

« Ce n’est pas facile, mais nos ingénieurs l’ont fait », précisent-ils pour s’assurer que le message est bien passé. De plus, ils affirment que « Le Range Rover Electric sera inconsestablement anglais ».
Les réservations du Range Rover électrique ont fortement augmenté
Lennard Hoonik et Geraldine Ingham ne sont pas inquiets sur le fait que les automobilistes l’adopteront : en attestent les 42000 précommandes reçues par le véhicule. Ce chiffre est de bon augure, d’autant qu’il a fortement augmenté ces derniers mois. En effet, en février dernier, nous avions révélé que le nombre de clients inscrits sur liste d’attente s’élevait à 16000.

La date de sortie du Range Rover Electric approche : il sortira fin 2024. Ses essais sont d’ailleurs bien avancés : en avril dernier, un prototype avait été photographié en Suède alors qu’il effectuait des tests par températures polaires. Ces images avaient d’ailleurs confirmé que le design Range Rover était reconnaissable au premier coup d’oeil.
Avant de placer une précommande, assurez-vous néanmoins que vous disposerez des fonds nécessaires. Le prix de ce nouveau Range Rover électrique avoisinera les 110 000 € minimum, et pourrait même monter jusqu’à 150 000 € pour les versions avec le plus d’options. Rendez-vous dans quelques mois pour découvrir les tarifs officiels.
Néanmoins, à ce prix-là, vous disposerez d’un 4×4 entièrement personnalisable. Range Rover insiste en effet sur le fait que la customisation fait partie de son ADN.
La marque a également su écouter ses clients : le Range Rover électrique aura beaucoup plus de boutons physiques qu’auparavant, et de nombreuses options de sièges seront disponibles, y compris des sièges sans cuir pour respecter les engagements écologiques que prennent de plus en plus d’automobilistes.

Les ventes du Hyundai Inster ont débuté en Corée du Sud, pays d’origine de la marque. Les prix débutent à 21 000 € seulement : pourrait-il s’agir enfin du SUV électrique accessible que de nombreux automobilistes attendent ?
Un magazine coréen a pu le tester : c’est sous le nom de Hyundai Casper que le véhicule est vendu dans le pays, mais il s’agit bien du même petit SUV qui prendra le nom d’Inster lorsqu’il arrivera en France en 2025. Le Casper existait déjà auparavant en Corée sous la forme d’un SUV thermique, et le nouvel Inster/Casper en sera la version modernisée et électrifiée.
Un futur best-seller à 21 000 € ?
Notons tout d’abord que le design est très réussi. Le style Hyundai est reconnaissable au premier coup d’oeil, avec ses phares pixellisés semblables à ceux de la Ioniq 5, et ses jantes futuristes.

« L’adorable Inster est mignon et funky, et rappelle une petite voiture dans de dessins animés et de mangas. Il plaira certainement à tout le monde, en particulier aux jeunes conducteurs et aux conductrices. », souligne la journaliste.
« C’est un petit SUV mignon, mais il ne manque pas de la plupart des technologies dont disposent les voitures de luxe d’aujourd’hui. », ajoute-t-elle.

Le Hyundai Inster répond à la plupart des reproches qui étaient faits à son prédecesseur thermique. Sa carrosserie a été agrandie, ce qui crée plus d’espace pour les jambes, et l’empattement a été augmenté de 18 centimètres.
Il n’a pas de console centrale : loin de constituer un défaut, cela devient un avantage pour ce SUV au volume réduit. Cela lui donne un style minimaliste et renforce l’impression d’espace à l’avant.
Autre point positif : il possédera bien des boutons physiques pour effectuer les réglages audio et de climatisation. C’est mieux que sur la plupart des voitures électriques bon marché, qui utilisent souvent des commandes tactiles, décriées pour leur aspect peu pratique.

La journaliste qui a réalisé l’essai note également que la conduite est très stable, sans vibrations ni variations de trajectoire, ce qui dénote une certaine qualité de fabrication.
Le petit prix a tout de même des répercussions
L’autonomie du Hyundai Inster est de 255 km, ce qui est largement suffisant pour l’usage urbain auquel il sera sûrement réservé. Cela lui donne un rapport prix/autonomie de 82€ par km. C’est mieux que la Dacia Spring, mais moins bon que la future Citroën C3 électrique, qui seront ses principales concurrentes.
Attention cependant à une chose : le prix du Hyundai Inster est de 31,5 millions de wons en Corée, soit 21 000 €, mais il pourrait augmenter lorsque celui-ci arrivera en France. D’après certaines sources, il pourrait être vendu dans notre pays aux alentours de 22 000 €, quand d’autres avancent un prix plus élevé de 25 000 €.
Le test de cet Hyundai Inster révèle également quelques défauts. Pour commencer, les plastiques intérieurs sont de piètre qualité et trahissent le caractère bon marché du SUV.
De plus, le système d’infotainment ne peut pas être connecté sans fil à votre smartphone : il faudra utiliser un câble USB, ce qui paraît un peu anachronique.

La conclusion du test est la suivante : « you get what you pay for », vous avez ce pour quoi vous payez, mais pas plus.
Mais à ce prix, est-ce vraiment grave ? Le Hyundai Inster débarque en France début 2025, et il pourrait bien donner du fil à retordre aux autres petits SUV électriques concurrents. Cela tombe bien : le marché est vaste pour ce genre de véhicules, et un peu de concurrence ne peut être que bénéfique pour les automobilistes.

Cela peut paraître étonnant, mais c’est pourtant vrai : pour la première fois, BMW vend plus de voitures électriques que Tesla en Europe. Sur le mois de juillet, les ventes de Tesla ont baissé, ce qui a permis au constructeur allemand de prendre la première place du classement.
Les chiffres nous viennent de Jato Dynamics, une entreprise anglaise spécialisée dans l’étude de l’industrie automobile. Le mois dernier, BMW a vendu 14 869 voitures électriques neuves, contre seulement 14 561 pour Tesla.

Ce changement inattendu intervient dans un contexte compliqué pour les ventes de voitures électriques sur notre continent. Certes, les ventes sont toujours en hausse de 2% par rapport au même mois de l’année dernière, mais la croissance est beaucoup moins forte qu’auparavant.
Les ventes sont même en baisse dans certains pays : c’est le cas de la France (-2%), l’Allemagne (-2%), et la Belgique (-7%). Heureusement, d’autres pays permettent de redresser la barre : +5% en Italie et en Espagne, et +3% au Royaume-Uni. Des pays qui avaient pris du retard dans l’électrification connaissent même une croissance à deux chiffres : +19% pour le Portugal et la Pologne par exemple.
BMW double un Tesla en difficulté
Si BMW a pris la première place des ventes, c’est avant tout grâce aux difficultés de Tesla. Elon Musk et ses frasques sur Twitter y seraient-ils pour quelque chose ? A moins que cela s’explique tout simplement par le fait que le constructeur n’a pas sorti de nouveau modèle depuis des années, hormis la version restylée de la Model 3, baptisée Highland.

En effet, les ventes des deux best-sellers de Tesla se sont fortement dégradées : -16% pour la Model Y, et -17% pour la Model 3. Notons tout de même que la Model Y reste la voiture électrique la plus vendue, avec 9544 unités. Elle est malgré tout loin derrière le numéro 1 toutes catégories confondues : il s’agit de la Dacia Sandero, qui s’est vendue à 22 398 exemplaires.
De son côté, BMW a largement progressé, notamment avec deux de ses modèles électriques best-sellers : la BMW iX1 (+25%) et la BMW i4 (+23%). Cela lui permet de devancer Tesla de 308 petites ventes, avec un total de 14 869.

La marque récolte ainsi le fruit de ses investissements conséquents dans l’électrique, avec la sortie de nombreux nouveaux modèles. Sa gamme tout électrique comprend ainsi 6 véhicules : la BMW iX1, la BMW iX2, la BMW iX3, la BMW i4, la BMW i5 et la BMW iX. (ne vous inquiétez pas si vous vous trompez sur leurs noms : nous aussi.)
Notons également que c’est en fait le groupe Volkswagen qui mérite la couronne du meilleur vendeur de voitures électriques. Si l’on regroupe les marques Volkswagen et Audi, qui lui appartiennent toutes les deux, on atteint un total de plus de 20 000 voitures, ce qui le place largement devant BMW.

Volvo réalise également une belle performance : c’est la marque qui gagne le plus de parts de marché sur le mois.
Tesla est toujours leader sur l’année, mais cela durera-t-il ? La marque d’Elon Musk aura fort à faire si elle veut garder sa place. Elle prévoit notamment de sortir une version restylée de la Model Y, baptisée Juniper, qui pourrait contribuer à relancer les ventes. Mais malheureusement, aucun autre nouveau modèle n’est prévu pour l’instant : on ne compte pas le Cybertruck qui n’a été lancé qu’aux Etats-Unis.

Ce lundi 19 août 2024 a marqué le début des livraisons de la Polestar 4 en France et en Europe. Après son lancement réussi en Chine en janvier dernier, le constructeur suédois Polestar étend maintenant sa présence en Europe avec ce nouveau modèle haut de gamme.
La Polestar 4 est le troisième modèle de la marque, qui est issue d’une collaboration entre le chinois Geely et le suédois Volvo. Elle se démarque par son design avant-gardiste et ses caractéristiques techniques ambitieuses. Il s’agit d’un SUV coupé 100% électrique qui vise à s’imposer face à des concurrents prestigieux, tels que le Porsche Macan Électrique, le BMW iX3 ou encore le Tesla Model Y.

La Polestar 4 mise tout sur le premium
Avec un prix de départ fixé à 64 800 €, la Polestar 4 se positionne clairement dans le haut de gamme du marché des SUV électriques. Mais le constructeur suédois mise sur la qualité de fabrication et les équipements haut de gamme pour justifier ce positionnement premium.
L’un des éléments les plus singuliers de la Polestar 4 est sans doute l’arrière du véhicule. En effet, elle ne possède pas de vitre arrière classique. À la place, une caméra a été installée, permettant d’afficher l’image de l’arrière du véhicule sur l’écran d’infotainment. Cette particularité a permis à Polestar d’étendre le toit panoramique sur toute la longueur du véhicule, offrant ainsi une sensation d’espace et de luminosité inédite pour les passagers arrière.
Le reste du design se veut résolument moderne et futuriste, avec des lignes épurées, des surfaces tendues et des détails aérodynamiques soignés.
À bord de la Polestar 4, les acheteurs pourront profiter d’un équipement digne de son prix premium. L’habitacle est dominé par un immense écran d’infotainment de 15,4 pouces, complété par un affichage tête haute de 14,7 pouces projeté sur le pare-brise.

Côté motorisation, la Polestar 4 peut être équipée d’un seul ou de deux moteurs électriques, alimentés par une batterie de 100 kWh. La version Long Range Single Motor débute à 64 800 €, contre 72 800 € pour la version Long Range Dual Motor.
La configuration à deux moteurs garantit des performances de haut vol, avec une puissance pouvant atteindre 544 chevaux (400kW), et une accélération de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes.
L’autonomie n’est pas en reste : elle est de 620 km pour la version single motor, et de 590 km pour la version dual motor.
Un prix trop élevé pour rivaliser avec la Tesla Model Y ?
Bien que la Polestar 4 semble très aboutie, elle devra faire face à une concurrence particulièrement rude sur le marché français. Son principal défi sera de s’imposer face à la Tesla Model Y, le SUV électrique le plus populaire actuellement.
Avec un prix de départ de 44 990 euros, soit près de 20 000 euros de moins que la Polestar 4, la Tesla Model Y bénéficie d’un avantage tarifaire non négligeable. De plus, la marque américaine jouit d’une notoriété et d’une image de marque plus ancrées dans le paysage automobile français.

Cependant, la Polestar 4 mise sur sa qualité de fabrication supérieure et son positionnement plus premium pour se différencier. Le constructeur suédois espère ainsi convaincre une clientèle en quête d’exclusivité et de raffinement, prête à mettre le prix pour une expérience de conduite haut de gamme.
Les livraisons de la Polestar 4 en France interviennent après une première phase de commercialisation en Chine, débutée en janvier 2024. Le constructeur a en effet choisi d’abord de s’implanter sur le marché asiatique, avant d’étendre sa présence sur le continent européen.
Cette stratégie s’explique notamment par le fait que la Polestar 4 est actuellement produite en Chine. Mais le constructeur a déjà annoncé l’ouverture d’une nouvelle ligne de production en Corée du Sud à l’horizon 2025, afin de mieux répondre à la demande européenne.
Reste à savoir si la Polestar 4 saura convaincre les acheteurs français, dans un marché des SUV électriques premium de plus en plus concurrentiel. Mais avec ses atouts design, technologiques et qualitatifs, le constructeur suédois semble bien armé pour relever ce défi.

Xiaomi poursuit son offensive sur le marché automobile avec son prochain modèle, le SUV électrique MX11. Ce véhicule tant attendu pourrait être dévoilé fin octobre, lors d’une conférence de la marque chinoise principalement consacrée à ses nouveaux smartphones.
La présentation du MX11 pourrait, selon des spécialistes de la marque, constituer le moment « One More Thing » de l’événement, rappelant les célèbres effets de surprise d’Apple. Cela marquerait un coup médiatique fort pour Xiaomi, consolidant ainsi sa position d’acteur sérieux dans l’industrie automobile.
Le MX11 veut répliquer le succès de la SU7
Le design du MX11 n’a pas encore été révélé, mais il sera sans doute dans la lignée stylistique de la berline SU7, tout en s’inspirant de références prestigieuses.
Sugar Design, un cabinet de design chinois, a imaginé à quoi il pourrait ressembler. L’allure de ce design rappelle à la fois la Ferrari Purosangue et l’Aston Martin DBX 707, de quoi attiser la curiosité des amateurs d’automobiles haut de gamme.

Si l’on se fie au lancement spectaculaire de la SU7, qui s’est écoulée à 50 000 exemplaires en seulement 27 minutes, le MX11 pourrait connaître un engouement similaire. Xiaomi semble avoir trouvé la recette du succès en combinant technologie de pointe et design attrayant. Cette formule gagnante pourrait bien se répéter avec le MX11, d’autant plus que le véhicule promet d’offrir plus d’espace intérieur que la SU7.
L’intérêt pour ce nouveau modèle est déjà palpable. Des photos du MX11 camouflé, prises lors de ses essais, ont déjà enflammé la toile. Cette fuite, qu’on peut supposer savamment orchestrée, a généré un buzz considérable, témoignant de l’attente du public pour ce SUV électrique.

Bien que la date précise de commercialisation reste inconnue, le fait que les essais routiers du MX11 soient déjà en cours indique que sa date de sortie se situera probablement début 2025.
En termes de positionnement, le MX11 se veut plus haut de gamme que la SU7. Son prix devrait donc être supérieur, mais il restera compétitif face à sa principale concurrente, la Tesla Model Y. Cette stratégie de prix agressive, couplée aux performances annoncées et au design attractif, pourrait bien permettre à Xiaomi de se tailler une part significative du marché des SUV électriques premium.
Xiaomi, le futur Tesla chinois grâce au MX11 ?
Il faut dire que les ambitions de Xiaomi dans le secteur automobile sont loin d’être modestes. Le géant chinois de l’électronique vise ni plus ni moins qu’à intégrer le top 5 des constructeurs mondiaux d’ici 15 à 20 ans. Un objectif ambitieux, certes, mais pas forcément irréaliste au vu de la croissance fulgurante de la marque et de l’accueil enthousiaste réservé à son premier modèle.

En attendant la présentation officielle, les spéculations vont bon train sur les caractéristiques techniques du MX11. Quelle sera son autonomie ? Quelles technologies embarquera-t-il ? Xiaomi réussira-t-il à proposer des fonctionnalités inédites, tirant parti de son expertise dans le domaine des smartphones et des objets connectés ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans les mois à venir.

Une chose est sûre : avec le MX11, Xiaomi compte bien prouver que son incursion dans l’automobile n’est pas un simple coup d’essai, mais bel et bien le début d’une nouvelle ère pour la marque. L’année 2025 s’annonce donc cruciale pour Xiaomi, qui jouera gros avec le lancement de ce SUV électrique. Le compte à rebours est lancé, et le monde de l’automobile retient son souffle.

La toute première Onvo L60, la voiture du chinois Nio destinée à la production de masse, vient officiellement de sortir des lignes d’assemblage. Mais quelque chose cloche : de nombreux observateurs l’accusent de ressembler d’un peu trop près à la Tesla Model Y, sa principale concurrente.
Le design extérieur est déjà relativement similaire à celui du SUV de Tesla. Mais sa face avant travaillée et des lignes plus fines la rendent plus agréable à l’œil que la Model Y, dont l’apparence ne fait d’ailleurs pas l’unanimité.

Une ressemblance un peu trop évidente
Mais c’est surtout au niveau de l’intérieur de la Onvo L60 que le bât blesse. Nio en a dévoilé aujourd’hui les premiers clichés, et la similitude avec la Model Y est flagrante. Même écran central, un volant minimaliste ressemblant trait pour trait à ce qui se fait chez Tesla, et surtout un tableau de bord épuré presque en tout point identique à sa concurrente.

Et la ressemblance ne s’arrête pas là : même le système informatique de la L60 semble intégralement copié sur Tesla. Comme sur la Model Y, l’écran affiche une image de la voiture sur la gauche, une carte à droite, un widget de musique en bas à gauche, et une série de boutons en bas.
Avec la Onvo L60, Nio veut imiter la recette gagnante de Tesla
William Li, le PDG de Nio, ne cache pas son ambition de détrôner la Model Y comme voiture électrique la plus vendue au monde. Lors de la présentation officielle de la Onvo L60, en mai dernier, il avait reconnu que la L60 viendrait concurrencer « des modèles de masse comme la Toyota Rav 4 ou la Tesla Model Y ».
La toute première Onvo L60 porte le numéro de série 0000001, ce qui suggère que la voiture pourrait être produite à plus d’un million d’exemplaires. La Model Y, quant à elle, a déjà été produite à plus de 2,2 millions d’exemplaires.

Nio a par ailleurs déjà précisé que la Onvo L60 serait vendue à l’étranger, même si l’on ne sait pas encore sur quels marchés. Étant donné qu’elle sera produite en masse, il est probable qu’elle soit vendue en France.
Il y a cependant une différence majeure entre la Onvo L60 et la Tesla Model Y : le prix. En effet, avec un prix officiel de 219 900 Yuans, soit 27 800 €, la L60 est bien moins chère que sa concurrente, qui coûte 44 990€ minimum. Et, cerise sur le gâteau, elle a une meilleure autonomie : 555 km dans sa version la moins chère, contre 455 km pour la Tesla.
Reconnaissons cependant que les prix voitures chinoises gonflent systématiquement lorsque celles-ci sont commercialisées en France, ce qui devrait réduire l’écart de prix.
Lorsque vous choisirez votre prochaine voiture électrique, la principale question à vous poser sera peut-être celle-ci : vaut-il mieux une copie moins chère, ou l’original ?

Alors que la guerre fait rage entre les principaux acteurs de la voiture autonome, Waymo affiche une confiance insolente. La filiale de Google annonce qu’elle va étendre sa zone de couverture en Californie : elle va déployer ses taxis autonomes dans de nouvelles zones de San Francisco et Los Angeles.
Waymo a annoncé cette nouvelle phase de sa croissance en envoyant un email à tous ses utilisateurs, et en publiant un article sur son blog. Dès cette semaine, l’entreprise va permettre à ses robotaxis d’opérer des courses payantes dans de nouvelles zones.
À San Francisco, les taxis couvrent maintenant les villes de Daly City, Colma et Broadmoor, situées au sud de la métropole. Cela permettra à de nombreuses personnes résidant dans ces zones de se rendre au travail en robotaxi, ou bien de rejoindre les lignes de métro qui les relient à San Francisco.

Du côté de Los Angeles, Waymo s’étend à présent dans des quartiers prisés comme Marina Del Rey, Mar Vista, et même la plus grande partie de Hollywood, où résident de nombreuses stars.
Waymo précise que depuis qu’elle a débuté ses opérations à Los Angeles, plus de 150 000 personnes se sont inscrites sur liste d’attente pour pouvoir profiter de ses taxis autonomes.
Waymo veut s’étendre sans sacrifier la sécurité
Cette nouvelle étape de la croissance de Waymo prouve que l’entreprise entend poursuivre la stratégie qu’elle a mise en place depuis quelques années. Celle-ci est simple : augmenter petit à petit la zone de couverture des taxis autonomes, tout en maintenant un niveau d’exigence extrêmement élevé en termes de sécurité pour éviter tout incident.
Cette stratégie semble payer : Waymo réalise à présent plus de 50 000 courses payantes par semaine en taxi sans conducteur. Depuis que ces courses sont ouvertes au grand public, les utilisateurs ont effectué plus de 2 millions de trajets 100% autonomes.

Et le plus impressionnant est peut-être le taux de satisfaction global des utilisateurs : à Los Angeles, la moyenne des notes est à 4,7 sur 5, ce qui est remarquable pour des véhicules sans chauffeur.
Tout cela suffira-t-il pour faire de Waymo le leader incontesté de la voiture autonome ? Rien n’est moins sûr, car il reste une grande inconnue : la rentabilité.
Les prix de Waymo, trop bas pour être rentables ?
Waymo propose ses courses à des prix proches de ceux d’Uber, soit entre 10 et 20 euros pour une course standard en ville, en fonction de la distance parcourue. Même si ces prix sont attractifs pour les utilisateurs, ils sont loin de permettre à l’entreprise d’être rentable, car les robotaxis sont extrêmement onéreux à mettre en œuvre.
En Chine, Baidu, l’un des principaux concurrents de Waymo, a des objectifs bien différents : il vise la rentabilité dès l’année prochaine avec ses robotaxis Apollo Go. Quitte à proposer un service de moins bonne qualité : d’après de nombreux habitants, les voitures autonomes de Baidu seraient dangereuses et conduiraient trop lentement.

Tesla, quant à elle, est beaucoup plus ambitieuse sur la couverture de ses robotaxis : contrairement à Waymo et Baidu, ses voitures autonomes peuvent opérer sans aucune limite géographique. Mais cela a bien sûr un prix : les taux de déconnexion du système de conduite autonome FSD seraient catastrophiques, même si Tesla ne publie pas de statistiques officielles.
Pendant ce temps, Waymo continue lentement mais sûrement à s’étendre : peut-être est-ce la solution la plus prudente et la plus rentable à long terme.