
La sortie officielle du pickup électrique de Tesla n’a jamais été aussi proche. Dans un tweet, Elon Musk a publié une photo sur laquelle on le voit au volant de la version finale du Cybertruck, qu’il appelle « candidat de production » (production candidate).
La date de sortie du Cybertruck est toujours prévue fin septembre, même s’il est probable que Tesla prenne quelques semaines de retard. Mais les signes que le pickup électrique est quasiment prêt sont nombreux. Il y a quelques jours, les équipes de Tesla avaient été aperçues en train de tourner une vidéo publicitaire pour le Cybertruck sur un glacier islandais. Et le mois dernier, Tesla avait annoncé qu’elle avait produit le premier exemplaire dans sa Gigafactory d’Austin, au Texas.
Cette fois, le prototype qu’Elon Musk présente sur twitter pourrait bien être la version définitive. Même s’il le nomme production candidate, il s’agit d’une dénomination qui désigne souvent un prototype prêt à être répliqué pour une production de masse.
Il s’agit sans doute de la version du Cybertruck qui a été aperçue à de nombreuses reprises sur les routes américaines ces derniers jours. L’engouement sur Twitter pour les vidéos et photos de ces prototypes était tel qu’Elon Musk s’est finalement décidé à publier lui-même une photo de cette version, afin d’officialiser son existence.
Cette version finale du Cybrertruck a corrigé la plupart des défauts passés
Sur la photo, on constate que le Cybertruck que conduit Elon Musk est très avancé en termes de finitions : l’assemblage est bien réalisé et les portes et les fenêtres sont parfaitement alignées, ce qui n’était pas le cas sur d’autres versions aperçues précédemment.


Cependant, un léger défaut semble subsister au niveau de la calandre : la pièce d’acier inoxydable qui la compose n’est pas tout à fait alignée avec l’aile. Il peut néanmoins s’agir d’une fausse impression due à la parallaxe de la photo.

Les premières livraisons permettront sans doute de découvrir les derniers défauts qui resteraient sur ce candidat de production : ce sont des employés de Tesla qui recevront les premiers Cybertrucks, et qui pourront ainsi faire part de leurs suggestions d’amélioration.
L’attente sera interminable durant ces quelques semaines qui nous séparent de la sortie de ce qui sera seulement le 5ème véhicule de Tesla actuellement vendu, si l’on exclut le camion Tesla Semi.
Elon Musk semble confiant au volant de cette version finale : la demande pour le Cybertruck serait en effet très élevée. La sortie du pickup électrique pourrait constituer une véritable manne financière pour Tesla, car la conception de ce véhicule est grandement simplifiée par rapport aux pickups concurrents, ce qui pourrait le rendre extrêmement rentable.

La chine cause bien des angoisses aux constructeurs automobiles occidentaux. Pour ne pas se laisser distancer dans l’empire du Milieu, Stellantis envisage à son tour de s’allier à un constructeur chinois de voitures électriques, comme l’a fait Volkswagen il y a moins d’un mois.
D’après des sources interrogées par Bloomberg, Stellantis serait en discussions avec Zhejiang Leapmotor, une jeune startup chinoise de voitures électriques. Leapmotor n’a démarré sa production qu’en 2019, mais s’est déjà imposée comme un acteur majeur, avec plus de 100 000 voitures électriques produites en 2022.
Les sources citées par Bloomberg précisent que l’alliance n’est pas confirmée : Volkswagen serait également en discussions avec Leapmotor, et il est donc probable que le constructeur chinois soit actuellement en train d’étudier les offres des deux constructeurs.
L’enjeu est de taille : la Chine est de loin le plus gros marché mondial, avec plus de 535 000 voitures 100% électriques vendues en juin, et plus de 2,55 millions de véhicules électrifiés écoulés depuis le début de l’année.
S’ils veulent garder une place sur ce marché en pleine expansion, les constructeurs occidentaux n’ont pas le choix : ils doivent s’allier avec des entreprises locales, car les consommateurs ont bien compris que les voitures électriques chinoises rivalisent largement avec les voitures européennes et américaines en termes de qualité et de prix.

Volkswagen n’a pas attendu : fin juillet, elle avait annoncé un partenariat avec Xpeng, l’un des principaux acteurs chinois avec BYD et Nio. L’entreprise allemande est en effet en grande difficulté en Chine. Sa part de marché dans l’électrique y est tombée à 3,6%, et il lui fallait réagir de façon urgente sous peine d’être oblitérée de ce marché de première importance.
L’alliance entre Stellantis et Leapmotor permettra-t-elle de redresser la barre ?
Stellantis n’est pas non plus dans une position favorable. L’année dernière, le constructeur avait dû fermer son usine Jeep en Chine, reconnaissant que la demande était « sous pression ». Son PDG, Carlos Tavares, avait admis que ses capacités de production de voitures électriques étaient trop faibles et que leur production manquait de rentabilité.
Carlos Tavares avait alors engagé Stellantis dans une stratégie de faibles investissements en Chine, ou « asset-light ». Il avait notamment justifié cette stratégie par les difficultés que rencontraient les groupes occidentaux comme Volkswagen et General Motors dans le pays.
Aujourd’hui, Stellantis veut donc explorer une nouvelle voie pour garder son implantation : s’allier avec un constructeur local. Mais cette alliance, si elle se confirme, permettra-t-elle au groupe de rivaliser avec Tesla, Volkswagen, et surtout avec BYD, qui est devenu le deuxième constructeur électrique mondial ?
Le groupe franco-américain dispose d’un atout : il est déjà allié avec Dongfeng, avec qui il a établi un partenariat pour vendre ses véhicules de marque Peugeot et Citroën.
Mais Stellantis paie aujourd’hui en Chine ses erreurs passées : depuis des années, le groupe a choisi d’investir faiblement dans l’électrique, Carlos Tavares expliquant même qu’il n’était pas convaincu de l’avantage de cette technologie. Le PDG a continué de diriger la plupart de ses investissements sur le thermique, ce qui s’est avéré gagnant jusqu’à présent : le groupe a une nouvelle fois publié des résultats records pour le deuxième trimestre 2023.
Mais ce succès pourrait être de courte durée, et les difficultés que le groupe rencontre en Chine en sont la preuve : l’appétit des automobilistes chinois pour l’électrique est grandissant, et le thermique semble sur le point d’être abandonné par la majorité d’entre eux. La part de marché des véhicules électrifiés y est déjà supérieure à 35%.

Voici encore une preuve que le lancement du Cybertruck est imminent. Des équipes de Tesla ont été aperçues sur un glacier islandais en train de tourner ce qui semble être un film publicitaire pour le nouveau pickup électrique, dont le lancement est prévu fin septembre.
Dans une vidéo publiée par un utilisateur de X, on peut voir le Cybertruck manœuvrer sur un glacier, précédé par un 4×4 noir utilisé pour le filmer.
Le choix d’un glacier comme décor fait sens pour tourner une vidéo publicitaire : Tesla souhaite sans doute mettre en avant les qualités écologiques de son pickup lorsqu’on le compare à des véhicules thermiques de même taille, connus pour leur énorme consommation de carburant. De plus, cela permet de mettre en avant la manœuvrabilité sur glace du Cybertruck, ainsi que sa robustesse en conditions hivernales.
D’ailleurs, Plusieurs Cybertrucks ont aussi été aperçus en train de quitter les installations de Tesla en Nouvelle-Zélande, où l’entreprise les a testés pendant plusieurs semaines sur glace, sur neige et par des températures très basses. Cela signifie que les tests hivernaux du Cybertruck sont terminés.
Tesla prévoit toujours de lancer le Cybertruck fin septembre
La fin des tests hivernaux et le tournage du spot publicitaire constituent les toute dernières étapes avant le lancement officiel d’un véhicule : il est donc très probable que le Cybertruck respecte sa fenêtre de lancement officielle, que Tesla avait définie à la fin du troisième trimestre, et donc fin septembre. Un léger retard est cependant possible, mais ne devrait pas dépasser quelques semaines étant donné l’avancement du projet.
Tesla utilisera sans doute cette vidéo publicitaire lors de l’évènement officiel de lancement du Cybertruck, lors duquel elle livrera les premiers véhicules. Les heureux élus qui recevront les premiers Cybertrucks seront des employés de Tesla, ce qui permettra à l’entreprise d’Elon Musk d’identifier d’éventuels défauts qui n’auraient pas été repérés lors des essais.
La production du Cybertruck a bel et bien démarré : de nombreux véhicules ont été aperçus ces derniers jours sur les routes américaines, voire chargés sur des camions de transport, pour les emmener de la Gigafactory d’Austin, où ils sont produits, vers d’autres installations de Tesla.
Le succès du pickup semble en tout cas assuré : d’après Elon Musk, la demande pour le Cybertruck serait « complètement folle ». Le principal défi pour Tesla sera donc la production : elle devra passer de quelques centaines d’exemplaires livrés en 2023 à plusieurs dizaines de milliers en 2024. Certains commentateurs prévoient déjà plus de 100 000 livraisons l’année prochaine, ce qui serait le meilleur démarrage d’un véhicule Tesla.

Est-ce le début de la fin pour les loueurs traditionnels comme Hertz et Europcar ? Hier, Tesla a posté, puis rapidement retiré, une offre d’emploi suggérant qu’elle souhaitait démarrer une activité de location de voitures.
L’annonce le dit clairement : l’entreprise recherche quelqu’un pour « lancer le service de location Tesla au Texas. » Elle a été repérée par l’utilisateur de Twitter Sawyer Merritt, qui est considéré par beaucoup comme un spécialiste de la marque d’Elon Musk. Depuis, le lien qui pointait vers l’offre d’emploi redirige vers une erreur 404.
Néanmoins, l’annonce est restée en ligne assez longtemps pour qu’il puisse en prendre des captures d’écran. Une responsable du recrutement de Tesla, Melissa Porche Blakely, l’avait même publiée sur LinkedIn en ajoutant le commentaire : « Il se passe de grandes choses… »
On peut lire dans le texte de l’annonce que le poste est basé à Austin, Texas, où se trouve le siège social de Tesla, ainsi que l’une de ses Gigafactory. La description précise qu’il s’agira de prendre la tête d’une équipe qui aura en charge la création d’un programme pilote de location de voitures.

Ce programme pilote est pour l’instant de faible envergure : il ne sera proposé qu’aux propriétaires de Tesla qui viennent faire réparer leur voiture dans un « collision center », ou centre de réparations.
Tesla ne précise pas la date de début de ce programme de location de voitures, et on ne sait pas non plus s’il sera étendu à d’autres centres de réparation par la suite. Cependant, il n’en a pas fallu plus aux commentateurs et spécialistes de Tesla pour imaginer que l’entreprise puisse réellement vouloir se lancer dans le business de la location.
Se lancer dans la location aurait du sens pour Tesla
Il ne serait pas étonnant que Tesla souhaite entrer sur le marché juteux de la location : on sait qu’Elon Musk n’hésite pas à se lancer dans des nouveaux projets s’il entrevoit un intérêt technologique ou commercial, comme il l’a prouvé en créant de multiples entreprises, telles que Paypal, SpaceX, Starlink ou Neuralink.
Pour Tesla, louer des voitures aurait du sens économiquement : les voitures électriques sont en effet de plus en plus prisées dans le monde de la location, car elles sont plus rentables que les voitures thermiques. Elles sont également plus simples à exploiter et demandent moins d’entretien.
Hertz, le plus gros loueur de voitures au monde, ne s’y est pas trompé : il a déjà plus de 50 000 voitures Tesla dans sa flotte et en a commandé 50 000 autres.

De plus, les entreprises de location de voitures sont malheureusement réputées pour leurs lourdeurs administratives et leurs pratiques commerciales parfois douteuses, notamment lorsqu’il s’agit de la vente d’assurances.
Tesla pourrait vouloir mettre de l’ordre dans ce business : en lançant un programme de location plus digitalisé et plus simple d’utilisation que ses concurrents, il s’assurerait une place de choix parmi les loueurs. D’ailleurs, Tesla est déjà présente dans le domaine des assurances, puisqu’elle propose à ses clients d’assurer directement leurs véhicules.
Les entreprises de location de voiture sont pour la plupart en difficultés financières suite à la crise du covid, et Tesla dispose actuellement de moyens très importants grâce à la forte rentabilité de ses voitures. De là à prêter à Elon Musk de grandes ambitions dans le domaine de la location, il n’y a qu’un pas, que les fans de Tesla n’ont pas hésiter à franchir. Hertz, Europcar, Avis et autres n’ont qu’à bien se tenir !

Mercedes l’avait annoncé : elle dévoilera sa nouvelle voiture électrique d’entrée de gamme début septembre. Cette berline, qui remplacera la CLA, a été aperçue en tenue de camouflage, preuve que les essais sont en cours et que sa présentation est imminente.
Le prototype a été photographié par le journal Auto Express. On constate que cette nouvelle voiture ressemble fortement à la CLA thermique, même si le camouflage empêche de voir la plupart des détails. Cependant, l’absence de pot d’échappement et de radiateur confirme qu’il s’agit bien d’une nouvelle électrique. Cela ne peut être que la future berline que Mercedes présentera au salon IAA Mobility, qui aura lieu à Munich du 5 au 10 septembre prochain.
Cette voiture sera essentielle pour la stratégie d’électrification de Mercedes : elle sera sa voiture électrique la plus accessible, et devra faire aussi bien que la CLA thermique en termes de prix et d’élégance.



Même si cette voiture sera d’entrée de gamme, il est peu probable que Mercedes la produise dans des volumes conséquents : comme pour tous ses véhicules, le constructeur mettra plutôt l’emphase sur la rentabilité au détriment du volume.
Son nom n’est pas encore connu, mais il est probable que Mercedes abandonne la dénomination EQ dont elle a affublé ses modèles électriques jusqu’à maintenant. Elle dévoilera sans doute un nouveau nom de gamme en même temps que cette voiture, pour mieux refléter son ambition dans l’électrique et l’abandon progressif du thermique.
La constructeur allemand s’est engagé à produire uniquement des véhicules 100% électriques d’ici 2030.
Un design plus innovant que la CLA ?

En juillet dernier, Mercedes avait teasé cette voiture en publiant une photo énigmatique. Ce cliché nous en apprenait peu, hormis un détail : le design semble comprendre une ligne lumineuse blanche entourant la carrosserie, ce qui soulignerait le caractère électrique et moderne de la voiture.
Difficile de confirmer que cette ligne de LEDs soit effectivement présente sur le prototype, mais cela n’est pas impossible, car on constate une ligne légèrement protubérante sur les côtés du véhicule camouflé, notamment sur la photo prise depuis l’arrière.
Rendez-vous en septembre pour tout savoir sur le design et les caractéristiques de la remplaçante électrique de la CLA. Cette voiture aura fort à faire, car elle sera en compétition directe avec la Tesla Model 3, une best-seller toutes catégories, qui est réputée pour son design et sa fiabilité.

C’est une première mondiale. CATL, le fabriquant chinois de batteries, vient de dévoiler une nouvelle batterie à recharge ultra-rapide, capable de gagner plus de 400 km d’autonomie électrique en 10 minutes.
Le géant de l’industrie des batteries, qui est notamment le plus gros fournisseur de Tesla, a annoncé cette avancée technologique lors d’une conférence de presse diffusée sur Youtube. Elle a été baptisée Shenxing, un mot désignant la vitesse dans la Chine ancienne.
Il s’agit d’une batterie LFP, ou Lithium Fer Phosphate. Cette technologie est l’une des deux plus fréquemment utilisées pour les voitures électriques. Les batteries LFP présentent plusieurs avantages par rapport aux plus classiques batteries Lithium-ion : elles coûtent moins cher à produire, et surtout, elles n’utilisent ni cobalt ni nickel, des matériaux souvent critiqués pour leur impact humain et environnemental.
CATL précise que sa batterie Shenxing offrira plus de 700 km d’autonomie, un chiffre suffisant pour couvrir les besoins de la grande majorité des voitures électriques. Elle pourra être rechargée de 80% et 30 minutes, dans des températures allant jusqu’à -10°.

Mais c’est surtout sa capacité de se regagner 400 km d’autonomie en 10 minutes qui impressionne : grâce à cette possibilité, l’autonomie des voitures électriques deviendrait virtuellement illimitée, puisque la plupart des conducteurs ont besoin de faire des pauses plus longues et plus fréquentes que cela lors de longs voyages.
CATL prévoit de produire cette batterie ultra-rapide dès fin 2023
D’après CATL, cette nouvelle batterie à recharge ultra-rapide représente « l’équilibre parfait entre autonomie et rapidité de charge ».
Elle contient deux nouvelles technologies qui lui donnent ces caractéristiques hors du commun : une nouvelle formulation de l’électrolyte, et un séparateur plus mince que sur les batteries conventionnelles.
Lorsque de nouvelles technologies de batteries apparaissent, il faut souvent patienter longtemps avant qu’elles soient mises sur le marché et produites en masse. Ce ne sera pas le cas cette fois-ci : CATL prévoit de commencer à produire cette batterie en grande quantité dès fin 2023. Elle équipera des voitures électriques à partir début 2024.
Cette avancée majeure, si elle est confirmée par les données d’utilisation réelle, pourrait représenter un tournant pour l’adoption de la voiture électrique. En effet, la vitesse de recharge est souvent citée comme la raison numéro un qui pousse les automobilistes à préférer une voiture thermique.
Tesla pourrait également bénéficier grandement de la batterie Shenxing : l’entreprise possède le principal réseau de charge rapide dans le monde avec ses Superchargeurs. La vitesse et la qualité des solutions de recharge seront d’autant plus importantes si les batteries deviennent capables de se recharger de façon ultra-rapide.

Tesla est-elle sur la bonne voie pour imposer sa prise de recharge NACS comme le standard universel ? Dans un communiqué, la startup américaine Fisker annonce qu’elle va à son tour adopter la prise NACS, comme l’ont fait de nombreux constructeurs récemment.
Fisker précise qu’elle installera des prises NACS (North American Charging Standard) sur ses véhicules à partir de 2025. Jusqu’à présent, les véhicules Fisker, et notamment le SUV électrique Ocean, utilisaient une prise type 2 Combo, ou CCS.
L’adoption du NACS sera un avantage de taille pour les clients de Fisker : à partir de 2025, ils auront accès aux superchargeurs Tesla, grâce à un accord entre les deux entreprises. Ils pourront donc profiter des 12 000 superchargeurs en service aux Etats-Unis et au Canada.
D’après Fisker, les utilisateurs devront initialement utiliser un adaptateur NACS pour se brancher aux superchargeurs, à partir de janvier 2025. Puis, dans le courant de l’année, les nouveaux véhicules seront directement équipés de prises NACS et n’auront plus besoin d’adaptateurs. Ils pourront cependant utiliser un adaptateur CCS pour continuer à utiliser les prises de ce type.
Tesla en bonne voie pour imposer le NACS comme un standard
Cet accord entre Fisker et Tesla fait suite à la décision de nombreux constructeurs de commencer à utiliser le NACS. En effet, en novembre dernier, Tesla avait autorisé tous ses concurrents à utiliser sa prise propriétaire, dans l’espoir que celle-ci s’imposerait comme un standard mondial.

Tesla est sur le point de réussir son pari : depuis, des constructeurs de premier plan comme Ford, General Motors, Volvo et Mercedes ont annoncé qu’ils allaient adopter le NACS.
Cette décision fait sens techniquement et économiquement : les prises NACS sont réputées pour leur simplicité, leur faible coût, et pour offrir une recharge extrêmement rapide lorsqu’elles sont branchées à un superchargeur.
Tesla vient d’ailleurs de dévoiler la version V4 de ses superchargeurs, qui sera 2 fois plus puissante que la version V3, et pourra atteindre une puissance de recharge de 350 kW.
Si tous les constructeurs s’accordent sur un seul standard de recharge, cela ne pourra être que bénéfique pour la voiture électrique : l’offre sera simplifiée, et les utilisateurs n’auront plus à se soucier de trouver un chargeur compatible comme c’est le cas actuellement.
Les constructeurs qui n’adopteront pas le standard NACS risquent d’être mis sur la touche : la recharge rapide est en effet l’un des critères clés qui motivent les acheteurs à choisir une marque plutôt qu’une autre. Fisker l’a bien compris.

Moins de 24h. C’est le temps qu’il aura fallu à Cruise, l’entreprise californienne de taxis autonomes, pour refaire parler d’elle après avoir obtenu l’autorisation de proposer des courses payantes en robotaxi à San Francisco. À cause d’une panne du réseau mobile, une dizaine de ses voitures sans conducteur ont bloqué une rue ce vendredi, provoquant l’agacement du voisinage et des automobilistes.
Plusieurs utilisateurs des réseaux sociaux ont filmé la scène. On peut y voir au moins 10 taxis autonomes de Cruise, une filiale de General Motors, stationner au milieu d’une rue avec leurs feux de détresse allumés. Pendant de longues minutes, les voitures ont semblé être perdues, et il était impossible de les déplacer puisqu’aucun conducteur n’était au volant.
Interrogée sur le sujet, Cruise a déclaré que l’incident était dû à des « problèmes de connectivité », sans donner plus de précisions. Elle a ajouté qu’elle enquêtait sur l’affaire, et qu’elle présentait ses excuses aux personnes affectées par cet embouteillage.
La cause réelle : un festival de musique
Mais l’explication réelle est toute autre, et elle a été dévoilé par le San Francisco Chronicle. Les voitures ont été victimes d’une panne du réseau mobile, et cette panne a elle-même été provoquée par un rassemblement important de personnes à l’occasion du festival de musique Outside Lands, qui avait lieu à proximité.
En temps normal, si les taxis autonomes subissent un désengagement de leur pilote automatique, un opérateur peut prendre leur contrôle à distance pour les sortir d’une mauvaise passe. Mais cette opération a été rendue impossible par la saturation du réseau, car trop de spectateurs du festival essayaient de se connecter à internet en même temps.
Cruise propose une solution surprenante
L’entreprise de robotaxis a indiqué à la presse qu’elle travaillait sur une solution étonnante pour que le problème ne se reproduise plus : elle envisage de construire son propre réseau mobile, qui ne serait utilisé que pour ses voitures autonomes et serait ainsi à l’abri de toute perturbation extérieure.
Cruise devra se montrer plus prudente à l’avenir : elle vient seulement de recevoir son autorisation officielle pour proposer des courses payantes en robotaxi 24h/24. Mais l’autorité californienne de régulation, qui a accordé cette autorisation, a prévenu qu’elle pourrait la retirer si les taxis causaient trop de problèmes de circulation à San Francisco.
L’enjeu est de taille : pour s’améliorer, les robotaxis doivent parcourir le plus de kilomètres possibles, afin d’alimenter le machine learning qui permet leur conduite autonome. Si Cruise perd son habilitation, elle sera sans doute rapidement distancée par Waymo, son concurrent principal, filiale de Google.

La crainte de se faire voler son vélo est l’un des freins les plus importants au développement du vélo électrique. Bosch pourrait bien avoir la solution : l’équipementier vient d’inventer un nouveau système antivol, qui permet de verrouiller le moteur électrique quand le vélo n’est pas utilisé.
La solution paraît toute simple, et pourtant, Bosch vient seulement de la mettre sur le marché. L’entreprise allemande a développé un système ingénieux, dénommé eBike Lock, qui sera disponible sur tous les vélos équipés des écrans Kiox 300 et Kiox 500.
Nul besoin de cadenas : il suffit de déclipser l’écran de son support et le moteur est instantanément bloqué. On peut ensuite emporter l’écran avec soi, ce qui permet aussi de ne pas se le faire voler. Pour remettre le vélo et son moteur en état de marche, il suffit d’insérer à nouveau l’écran sur son réceptacle.
La sécurité du système est assurée par une clé numérique unique : impossible d’activer un vélo qui n’est pas le sien, même avec un écran similaire.
Il est également possible de verrouiller son moteur à distance via l’application smartphone eBike Flow, liée à l’écran Kiox du vélo.

Pour ceux qui détiendraient déjà un vélo équipé d’un Kiox 300 ou 500, il est possible de profiter dès maintenant de cette nouvelle fonctionnalité : il suffit de mettre à jour l’application smartphone eBike Flow, et l’écran Kiox du vélo se mettra également à jour automatiquement.
Un système antivol associé à de nombreuses fonctionnalités
Ce système d’antivol est loin d’être la seule fonction que propose Bosch sur ses nouveaux vélos électriques. Il est associé à un système embarqué à la pointe du raffinement, que peu de marques parviennent à égaler.
Les écrans Kiox permettent tout d’abord de gérer l’autonomie et l’état de charge, ainsi que la recharge électrique du vélo. L’utilisateur peut également afficher un système de navigation, après avoir préparé un itinéraire sur son smartphone et l’avoir téléchargé sur l’écran.

Le système indique également dans quelle vitesse se trouve le vélo, et permet même de suggérer la vitesse la plus appropriée. Plus impressionnant encore, si le vélo est équipé de la fonctionnalité eShift, le cycliste peut définir une cadence cible de pédalage, et le vélo changera automatiquement de vitesse pour l’atteindre !
Enfin, les systèmes Kiox 300 et 500 disposent d’un ABS, à la manière de ce qui se fait sur la plupart des voitures. Cela permet au freinage d’être plus efficace, et empêche le blocage des roues en cas de freinage brutal, pour éviter les chutes.
Bosch dispose donc d’un système véritablement intelligent, qui n’a rien à envier à certains équipements dont disposent les voitures électriques. Espérons que d’autres constructeurs de vélos rejoignent le mouvement, afin de proposer une expérience toujours plus simple et agréable à l’utilisateur.
Cela permettra sans doute d’accélérer le développement du vélo électrique, qui reste l’un des moyens de transports les plus écologiques et efficaces. Sa démocratisation sera d’autant plus aisée grâce à ce nouvel antivol.

Tesla vient de construire des installations aux abords de sa Gigafactory Texas pour y tester les capacités du Cybertruck dans l’eau. Voici une preuve supplémentaire que l’entreprise d’Elon Musk en est à la phase finale des tests de son pickup électrique, dont les livraisons doivent débuter fin septembre.
Les installations qui serviront à tester le Cybertruck dans l’eau ont été photographiées à l’aide d’un drone par un utilisateur de Twitter à Austin, au Texas, où Tesla produira son pickup. Elles simulent la traversée à gué d’une rivière, et sont constituées d’un réservoir d’environ un mètre de profondeur.
Il y a peu de temps, des Cybertrucks avaient été aperçus en Nouvelle-Zélande, où ils effectuaient des tests en conditions hivernales. Ce test fait partie de la batterie standard d’essais auxquels sont soumis les nouveaux véhicules de tous les constructeurs.
Cependant, ce test aquatique est sans doute une première pour Tesla : aucune installation similaire n’avait été aperçue dans les autres Gigafactory du groupe lors de la sortie des modèles précédents.
Elon Musk : « Le Cybertruck sera assez étanche pour traverser des rivières »
L’emblématique PDG de Tesla l’avait annoncé sur Twitter : son Cybertruck aura des capacités de passage à gué supérieures à la moyenne.
Ce n’est pas tout : il pourra, selon lui « servir brièvement de bateau, et pourra traverser des rivières, des lacs, et même des mers si elles ne sont pas trop agitées ».
Il avait ajouté : « il devra pouvoir aller de la Starbase à South Padre Island, ce qui nécessite de traverser un bras de mer ». Elon Musk faisait référence à une étendue d’eau d’une largeur de 360 mètres situées face à la base spatiale de SpaceX située à Boca Chica, au Texas, d’où l’entreprise lance la plupart de ses fusées.
Il avait même précisé que le Cybertruck pourrait se déplacer dans l’eau à une vitesse de 3 à 10 noeuds, soit 5 à 18 km/h.

Ces affirmations sur l’agilité dans l’eau du Cybertruck sont-elles exactes, ou s’agit-il encore d’une des déclarations à l’emporte-pièce dont Elon Musk a le secret pour faire la promotion de Tesla ?
Si l’on ne doute pas que le Cybertruck sera capable de traverser les installations de test récemment photographiées, il semble moins vraisemblable que celui-ci puisse flotter longtemps, et encore moins qu’il puisse se déplacer sur l’eau par ses propres moyens.
Laissons à Elon Musk le bénéfice du doute, et attendons qu’un drone photographie les tests en eux-mêmes.