Un nouveau venu attire déjà toutes les attentions sur le marché des SUV en Chine. Le Li Auto i6, qui est sorti ce vendredi 26 septembre, se présente comme un concurrent direct de la Tesla Model Y. Avec un prix plus agressif et des caractéristiques techniques séduisantes, il pourrait bien devenir un modèle stratégique pour la marque chinoise… et un sérieux prétendant à l’exportation.

Un meilleur prix et une milleure autonomie que la Model Y

Le Li Auto i6 est proposé à un prix de 29 900 € (249 800 yuans). À titre de comparaison, la Tesla Model Y débute à 31 500 € (263 500 yuans). Cet écart de prix, bien que limité, pourrait convaincre des acheteurs hésitants, surtout au vu des prestations proposées.

L’un des points forts du i6 réside dans son autonomie. Selon le cycle chinois CLTC, il peut parcourir 720 km dans sa configuration de base, contre 593 km « seulement » pour la Tesla Model Y. Cet avantage non négligeable devrait séduire les conducteurs qui privilégient l’endurance et les longs trajets.

La version haut de gamme, équipée de la transmission intégrale et de l’ensemble des équipements, atteint 35 800 € (277 800 yuans).

Le Li Auto i6 n’a pas à rougir face à ses rivaux. Ses dimensions (4,95 m de long, 1,93 m de large, 1,65 m de haut, empattement de 3,00 m) le placent légèrement au-dessus de la Tesla Model Y en termes de gabarit, avec un espace intérieur salué par les premiers testeurs. Le design, sobre et épuré, a également reçu des critiques positives de la part des influenceurs chinois.

Côté mécanique, la version à propulsion arrière embarque un moteur électrique de 250 kW (325 ch). La variante à transmission intégrale ajoute un bloc supplémentaire de 150 kW (201 ch) à l’avant, pour une puissance combinée de 400 kW (536 ch). De quoi abattre le 0 à 100 km/h en seulement 4,5 secondes.

Li Auto devient incontournable en Chine. Bientôt en Europe ?

Le i6 s’inscrit dans une stratégie de diversification de Li Auto, qui a également lancé cette année le Li Auto i8, un SUV plus imposant à six places. Avec ses cinq places, son format plus compact et son tarif plus abordable, le i6 vise un public plus large, sans renoncer à l’image premium de la marque.

Face à lui, la concurrence chinoise est déjà bien en place : BYD Seal U, Xpeng G6, Nio ES6, Zeekr 7X, Onvo L60. Mais Li Auto a pour atout sa solidité financière. Première startup chinoise de l’électrique devenue rentable, elle investit massivement dans la R&D. Son nouveau centre de recherche de Munich témoigne de ses ambitions internationales, et une implantation en Europe – peut-être en France – semble de plus en plus probable.

Avec son gabarit contenu, son autonomie importante et son prix compétitif, le Li Auto i6 coche de nombreuses cases pour séduire le marché européen. Si l’arrivée du modèle sur le Vieux Continent se confirme, il pourrait bien devenir un sérieux challenger non seulement de Tesla, mais aussi des constructeurs historiques et des nouveaux venus chinois.

Le Li Auto i6 n’est pas seulement une alternative plus abordable à la Model Y : il incarne aussi l’offensive de la Chine sur le segment des SUV électriques haut de gamme.

Verra-t-on bientôt la Xiaomi SU7, la voiture électrique qui a rencontré un succès fulgurant en Chine, sur les routes de France ? D’après le site américain CNBC, cela pourrait arriver plus vite que prévu. Xu Fei, le vice-président de la marque, a révélé que Xiaomi allait lancer ses voitures électriques en Europe dès 2027.

C’est officiel : Xiaomi va ouvrir des showrooms en Europe en 2027 pour y vendre ses modèles électriques. Xu Fei n’a pas souhaité préciser quels modèles seraient lancés, mais il a confirmé que « l’entreprise ne créerait pas de produit totalement nouveau [pour l’Europe] ». Cela suggère que c’est bien la Xiaomi SU7, le modèle phare de la marque, qui débarquera dans nos contrées, peut-être dans une version légèrement adaptée.

La France fera-t-elle partie des pays de lancement ? Ce n’est pas certain, mais lorsque Xiaomi se lancera en Europe, il est fort probable que notre pays fasse partie des premiers concernés, étant donné la taille du marché français. Néanmoins, il est également possible que Xiaomi fasse preuve de prudence et se lance d’abord dans des pays connus pour leur attrait pour des modèles haut de gamme, tels que les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg ou l’Allemagne.

La Xiaomi SU7 a connu un succès retentissant en Chine depuis son lancement en avril 2024. Elle avait reçu 50000 commandes dans ses 30 premières minutes de commercialisation, puis les gens s’était amassés dans les showrooms à des horaires improbables pour avoir une chance de la voir de leur propres yeux. Au bout de quelques semaines, Xiaomi produisait déjà plus de 10000 exemplaires par mois, et la marque avait rapidement revu à la hausse ses objectifs de production pour faire face au succès rencontré.

Une fois que la berline SU7 sera arrivée en France, on imagine que le SUV Xiaomi YU7 pourrait suivre rapidement si le succès est au rendez-vous. En effet, ce SUV lancé récemment s’impose d’ores et déjà comme un best-seller en Chine grâce à son design d’apparence très haut de gamme et à ses excellentes performances pour un prix raisonnable. Il semble bien parti pour être un sérieux concurrent à la Tesla Model Y, voire pour la remplacer complètement.

À terme, Xiaomi produira la SU7 en Europe

Non content de nous régaler avec l’annonce d’une arrivée prochaine de la Xiaomi SU7 en Europe, Xu Fei a fait une autre annonce importante : Xiaomi pourrait produire ses voitures en Europe. « La logique est simple. Nous voulons être l’un des 5 premiers acteurs mondiaux d’ici 15 ou 20 ans. Si vous voulez faire ça, vous allez avoir besoin d’une usine sur place, pas vrai ? », a-t-il déclaré.

En s’implantant en France, Xiaomi fera face à une concurrence importante. Bien sûr, il y a les acteurs locaux comme Volkswagen, Renault et Stellantis, mais la marque devra aussi faire face à d’autres constructeurs chinois implantés ou en cours d’implantation dans notre pays, comme BYD, Nio, Xpeng ou MG.

Quel prix pour la Xiaomi SU7 en France ?

Une question reste en suspens : quelle sera le prix de la Xiaomi SU7 lorsqu’elle sera lancée en France ? Sachez tout d’abord que la voiture est très abordable en Chine compte tenu de ses prestations : elle coûte entre 26000 € dans sa version de base (215 900 Yuans) et 36000 € dans sa version Max (299 900 yuans).

Bien sûr, on peut s’attendre à des prix plus élevés lors du lancement en France. Il faut compter les droits de douane, les frais de transport, mais aussi les dépenses liées à l’adaptation de la voiture à la réglementation française. Il faut en général compter des prix environ 50% supérieurs lorsqu’un modèle chinois est commercialisé en France.

Le prix français de la Xiaomi SU7 pourrait donc être compris entre 39000 € pour la version standard et 54000 € pour la version Max.

Ces prix sont certes beaucoup plus élevés, mais ils paraissent raisonnables lorsqu’on les compare à ceux de la Tesla Model 3, qui sera la principale concurrente de la SU7. La Model 3 débute à 39900 €, et va jusqu’à 57490 € dans sa version Performance.

On attend donc avec impatience de savoir si la France fera bien partie des pays de lancement des voitures électriques Xiaomi. Le constructeur chinois devra faire vite s’il souhaite obtenir une part de marché significative en Europe, car ses concurrents de l’empire du Milieu n’attendront pas !

Ce mardi 16 septembre, Audi a frappé un grand coup en Chine avec le lancement de sa nouvelle E5 Sportback. Ce modèle 100 % électrique et presque 100% chinois est développé en partenariat avec SAIC, le géant automobile contrôlé par l’état chinois. Dès son arrivée sur le marché, la berline a suscité un engouement massif : 10 153 commandes ont été enregistrées dans les 30 premières minutes de commercialisation.

Ce chiffre impressionnant laisse entrevoir un avenir prometteur pour Audi en Chine. Toutefois, il reste inférieur au record établi par la Xiaomi SU7, considérée comme l’une des plus grandes réussites locales. Lors de son lancement, le modèle de Xiaomi avait en effet engrangé 50 000 commandes en 30 minutes. Malgré tout, l’Audi E5 Sportback confirme l’intérêt croissant des consommateurs chinois pour les berlines électriques premium.

L’intérêt massif pour cette Audi E5 Sportback est sans doute dû à son prix accessible, à partir de 30 500 €, et à son excellente autonomie : jusqu’à 773 km sur la version à la plus grosse batterie.

L’Audi E5 Sportback : une arme pour reconquérir le marché chinois

En s’associant à SAIC, Audi espère regagner des parts de marché dans un pays où se joue désormais l’avenir de la mobilité électrique. Ces dernières années, la marque aux anneaux a perdu du terrain face à des constructeurs locaux comme BYD, Xiaomi, Zeekr et Nio, sans oublier Tesla, qui continue de séduire une clientèle urbaine exigeante.

La ressemblance entre l’Audi E5 Sportback et les modèles Audi allemands n’est pas frappante. Si certaines lignes rappellent la griffe stylistique de la marque, plusieurs choix marquent une rupture : les quatre anneaux emblématiques disparaissent, remplacés par un logo « Audi » en toutes lettres.

Avec ses dimensions de 4,881 m de long, 1,96 m de large et 1,479 m de haut, posés sur un empattement de 2,95 m, elle s’impose comme une berline électrique de taille intermédiaire, adaptée aux attentes du marché chinois.

Une autonomie impressionnante, et un prix agressif

Sous le capot, l’E5 Sportback se décline en plusieurs configurations. Les versions monomoteur offrent 299 ou 408 chevaux. Les versions bimoteur grimpent à 525 chevaux et culminent à 787 chevaux, permettant un 0 à 100 km/h en seulement 3,4 secondes. Côté batteries, Audi mise sur plusieurs options : une 76 kWh LFP (SAIC/CALB) offrant jusqu’à 618 km d’autonomie, ou des versions plus haut de gamme dotées de batteries CATL NCM de 83 ou 100 kWh, pour des autonomies allant de 623 à 773 km selon la configuration. La recharge est tout aussi impressionnante : 10 minutes suffisent pour récupérer plus de 370 km.

À bord, la E5 Sportback impressionne par son immense écran panoramique couvrant toute la planche de bord, animé par un processeur Qualcomm Snapdragon 8295. L’équipement ne laisse rien au hasard : sièges chauffants et ventilés, toit panoramique, caméras 360°, recharge sans fil. Les finitions supérieures ajoutent une suspension pneumatique avec amortisseurs adaptatifs, un éclairage personnalisable et un système audio BOSE à 18 haut-parleurs.

La nouvelle Audi est proposée entre 235 900 et 319 900 yuans, soit 30 500 à 41 500 euros selon les versions. Ces tarifs sont particulièrement compétitifs, en partie grâce à la guerre des prix qui fait rage en Chine sur le marché des véhicules électriques.

Mais il y a une mauvaise nouvelle pour les amateurs européens de la marque : l’Audi E5 Sportback ne sera pas commercialisée en France ni sur les autres marchés occidentaux. Audi a conçu ce modèle spécifiquement pour séduire la clientèle chinoise, la plus convoitée au monde dans le domaine de l’électrique.

Ça y est, la minuscule Honda N-One électrique est sortie au Japon. Cette Kei Car, une voiture petit format adaptée aux villes japonaises, est dotée d’une autonomie surprenante pour sa taille. Et, bonne nouvelle, elle va bientôt débarquer en France sous le nom de Honda Super EV.

295 kilomètres, c’est l’autonomie impressionnante de cette Honda N-One. Ce qui en fait probablement la voiture électrique ayant la meilleure autonomie par unité de volume : on se demande même comment Honda a fait pour loger autant de kilomètres dans un aussi petit châssis. Elle a presque autant d’autonomie que la Renault 5 électrique dans sa version « autonomie urbaine » (312 km), alors que cette dernière est beaucoup plus volumineuse.

Et pourtant, la Honda N-One n’a pas une grosse batterie : il lui suffit d’un pack de 29,3 kWh pour parcourir autant de distance. Soit environ la moitié d’une batterie moyenne de voiture électrique.

Son secret est pourtant est simple : elle est tellement petite qu’elle n’a pas besoin d’une grosse batterie pour avoir une excellente autonomie. Cela pourrait en faire un modèle parfaitement adapté pour de nombreux automobilistes français, qui réservent leur voiture à des usages urbains et n’ont pas de place de parking attitrée, ou bien une place ne pouvant pas accueillir une grosse voiture.

La Honda Super EV sera-t-elle la première Kei Car de France ?

Et la bonne nouvelle, c’est que la Honda N-One électrique va être adaptée au marché européen, où elle sortira sous le nom (provisoire, c’est pour l’instant un concept-car) de Honda Super EV. Elle sortira très probablement en France en 2026 ou début 2027, même si la marque n’a pas encore dévoilé les pays de lancement.

Honda a d’ailleurs dévoilé un prototype de la Super EV au mois de juillet, lors du célèbre Festival of Speed qui a lieu tous les ans à Goodwood, en Angleterre. On reconnaît bien la silhouette caractéristique de Kei Car de la N-One, même si elle est équipée de passage de roues plus massifs, et semble avoir été surélevée. Peut-être pour y loger une plus grosse batterie ?

La Honda Super EV pourrait donc avoir une autonomie encore meilleure que celle de la Honda N-One. D’autant qu’elle sera en concurrence avec d’autres modèles petit format déjà disponibles en France, ou qui arrivent bientôt : Citroën Ami, Fiat Topolino, Renault Twingo électrique, Dacia Spring, Fiat 500e…

Un prix enfin concurrentiel ?

L’argument numéro 1 de cette Honda Super EV pourrait être son prix. Il n’a pas encore été dévoilé officiellement en France, mais la voiture ne coûte que l’équivalent de 15600 € au Japon (2,7 millions de yens).

Avec cette nouvelle petite électrique urbaine, Honda pourrait enfin réussir le pari qu’elle avait perdu précédemment avec la Honda e. Cette voiture sortie en France en 2019 avait fait sensation par son design, mais elle n’avait rencontré qu’un succès très mitigé à cause de son prix jugé bien trop élevé.

Rendez-vous dans quelques mois pour savoir si les premières Kei Car électriques vont envahir les routes françaises !

C’est enfin confirmé : Volkswagen abandonne les noms alambiqués pour sa gamme électrique ID, et revient aux noms classiques pour rendre hommage à ses modèles historiques. Sa citadine électrique qui sortira en 2026 sera donc baptisée ID. Polo. Mais quel sera son prix en France à la sortie ?

Le prix de l’ID. Polo sera inférieur à 25000 €

Une chose est d’ores et déjà certaine : la Volkswagen ID. Polo aura un prix inférieur à 25000 € dans sa version la plus basique. La marque allemande s’y était engagée lorsqu’elle avait révélé le concept-car ID.2all, en mars 2023. Or la nouvelle ID. Polo n’est autre que le modèle de production correspondant à ce concept-car.

« Nous mettons en œuvre la transformation de la marque à un rythme soutenu pour démocratiser la mobilité électrique. », avait alors déclaré Thomas Schäfer, le PDG de la marque Volkswagen. Bien sûr, il n’est pas totalement impossible que Volkswagen n’honore pas sa promesse de proposer l’ID. Polo à un prix abordable, mais cela est peu probable étant donné la baisse du prix des batteries et la concurrence grandissante dans l’électrique.

Lorsqu’elle sortira à l’automne 2026, la nouvelle ID. Polo aura en effet de sérieuses compétitrices à des prix aux alentours de 25000 € :

  • La Renault Twingo élecrique, à environ 20000 €
  • La Kia EV2, à moins de 25000 €
  • La BYD Dolphin Surf, déjà disponible à partir de 18990 €
  • La Citroën ë-C3, déjà disponible à partir de 19990 €.
  • La future petite électrique de Volkswagen, qui aurait dû s’appeler ID.1, mais aura donc probablement un autre nom (ID. Lupo ou ID. Up ?) Elle coûtera moins de 20000 €.

Les prix monteront vite pour les versions supérieures

La Volkswagen ID. Polo sera disponible avec deux tailles de batteries et trois puissances moteur différentes. Même si son prix de base est inférieur à 25000 €, les versions les plus onéreuses pourraient atteindre des prix bien plus élevés.

Par exemple, pour sa grande soeur la Volkswagen ID. 3, les prix vont de 35000 € à plus de 52000 €. En appliquant la même fourchette de prix à l’ID. Polo, on imagine aisément des prix allant de 25000 € à plus de 37000 € pour avoir une grosse batterie, le moteur le plus puissant et toutes les options.

Il faut noter que l’ID. Polo sera une traction, comme tous les anciens modèles de Polo thermiques, mais contrairement à l‘ID. 3 qui est une propulsion. L’ID. Polo fera presque la même longueur que la Polo actuelle, mais sera un peu plus large et plus haute, pour pouvoir y loger la batterie. Voici ses dimensions : 4053 mm de long, 1816 mm de large, et 1530 mm de haut.

Si l’on en croit les spécifications du concept-car ID. 2 all, la future Polo aura une autonomie d’au moins 450 km en cycle WLTP (et ce sera plus pour la version à grande batterie).

La Volkswagen ID. Polo aura-t-elle l’âme d’une Polo ?

Et maintenant, voici la question que tout le monde se pose : ce prix de 25000 € sera-t-il suffisamment abordable pour convertir les masses à l’électrique ? L’ID. Polo sera-t-elle un succès comme l’avait été le premier modèle de 1975, qui avait permis à de nombreux ménages au budget limité de s’offrir leur première voiture ?

Lorsqu’elle était sortie pour la première fois en Allemagne de l’Ouest, la Polo coûtait 7500 Deutschmarks, soit l’équivalent de 17000 € actuels en tenant compte de l’inflation. On voit qu’on est assez loin du compte, puisque ce modèle électrique serait donc 47% plus cher.

Mais c’est oublier un peu vite qu’une recharge électrique coûte bien moins cher qu’un plein d’essence, et que les voitures électriques ne demandent quasiment aucun entretien. Au final, ce sont les automobilistes qui décideront si oui ou non ils souhaitent passer en masse à l’électrique et adopter cette Polo !