A l’occasion du salon automobile de Shanghai, la marque chinoise BYD vient de dévoiler la Denza Z, une voiture de sport électrique qui concurrencera notamment la Porsche 911. Avec un argument de poids : son prix, qui représente une fraction de celui d’une voiture allemande équivalente.

Alors, quel sera le prix de la Denza Z ? Même si BYD n’a pas encore communiqué le chiffre officiel, la presse chinoise l’a déjà estimé, et il serait de seulement 36 000€ (300 000 yuans) !

Avec une nuance cependant : ce prix sera celui proposé en Chine. Si la Denza Z était commercialisée en France, ce qui n’a pas été annoncé pour l’instant, le prix serait largement plus élevé en raison des droits de douane imposés aux voitures électriques chinoises.

Le prix de la Denza Z en France pourrait être de 60000 €

Mais en partant d’une base aussi faible, nous estimons qu’il serait possible de vendre la Denza Z en France à un prix très bas : aux alentours de 60 000 €.

En effet, la marque chinoise MG (concurrente de BYD) a déjà prouvé qu’il était possible de vendre des voitures de sport à très bas prix en France : elle propose son roadster électrique MG Cyberster à partir de 62 990 €. Or celui-ci est vendu à partir de 320 000 yuans en Chine.

Un prix français de 60 000 € pour la Denza Z est donc tout à fait possible. Cela placerait la voiture à moins de la moitié du prix d’une Porsche 911 ! Cette dernière coûte pas moins de 140 000 € en France à l’heure actuelle.

Un prix « low-cost » pour une voiture haut de gamme

Et les performances de la Denza Z ne seront sans doute pas en reste. Même si la plupart des détails techniques n’ont pas encore été révélés, on sait déjà que la voiture sera équipée d’un moteur électrique tournant à plus de 30000 rpm qui fournira 580 kW de puissance.

Cela garantira à la Denza Z des accélérations équivalentes voir meilleures que celles d’une Tesla Model S Plaid, dont la puissance cumulée est de 750 kW… mais avec 3 moteurs. Une version dual motor de la Denza Z pourrait donc facilement la surpasser. On peut s’attendre à un 0 à 100 km/h en 2 secondes environ.

Et ce n’est pas tout : la Denza Z embarquera un système steer-by-wire permettant de se passer de direction mécanique pour gagner un poids considérable. Elle sera aussi équipée d’un système innovant de suspension à fluide rhéologique, qui s’adaptera en temps réel à l’état de la route, pour améliorer les performances à haute vitesse.

La date de sortie de la Denza Z n’est pas encore connue : il faudra donc encore un peu de patience pour que notre estimation de prix soit, ou non, confirmée !

Le salon automobile de Shanghai, qui est en cours et durera jusqu’au 5 mai prochain, a été le théâtre de nombreuses révélations spectaculaires. Mais parmi elles, une a particulièrement retenu l’attention : la présentation du MG Cyber X, un SUV électrique au style futuriste et affirmé. Ce modèle, qui pourrait bientôt être vendu en France, marque une nouvelle étape dans la stratégie audacieuse du constructeur MG.

Un design qui ne passe pas inaperçu

Dès le premier regard, le MG Cyber X interpelle. Ses lignes carrées et anguleuses, associées à un gabarit massif, contrastent fortement avec les tendances actuelles d’aérodynamisme et de fluidité. Mais c’est surtout l’élément le plus spectaculaire, ses phares avant escamotables, qui suscite curiosité et nostalgie. Selon Jozef Kaban, responsable du design de MG, ces phares sont un hommage assumé à la Ferrari Testarossa, symbolisant la volonté de la marque de puiser dans l’ADN de véhicules au caractère affirmé.

Ce parti pris stylistique, qui rappelle aussi le Tesla Cybertruck par son nom et sa robustesse visuelle, place le Cyber X dans une catégorie à part. À noter toutefois que, contrairement à son homologue américain, le Cyber X n’opte pas pour une structure en aluminium, mais adopte une architecture cell-to-body, où la batterie est intégrée dans la structure même du véhicule. Cette technologie vise à réduire le poids et améliorer l’efficacité globale du SUV.

Le Cyber X vient enrichir la gamme Cyber de MG, qui comprend déjà le roadster électrique Cyberster. Cette ligne se destine avant tout aux passionnés d’automobile, et s’adresse également à un public plus jeune, friand de technologies innovantes et de designs audacieux. MG semble miser sur une identité forte et marquée pour se distinguer dans un marché de plus en plus concurrentiel.

Le MG Cyber X sera sans doute vendu en France : quelle date de sortie ?

D’après le site spécialisé CarNewsChina, les ventes du MG Cyber X en Europe débuteront dès fin 2025. La France fera très probablement partie des pays concernés, car MG est déjà bien implantée dans notre pays. Le roadster Cyberster y est déjà vendu, et il serait donc logique que ce soit également le cas pour le Cyber X.

En France, le Cyberster avait été révélé fin 2023 et les commandes ouvertes dès octobre 2024. Une chronologie que MG pourrait bien réitérer avec le Cyber X. Tous les signaux semblent donc indiquer que ce SUV futuriste viendra compléter l’offre de MG dans l’Hexagone.

MG, marque britannique historique désormais propriété du géant chinois SAIC, s’est rapidement imposée sur le marché européen. En France, son succès repose notamment sur la MG4, une compacte 100 % électrique qui a séduit de nombreux conducteurs par son rapport qualité-prix. Le Cyber X serait ainsi le troisième SUV électrique de MG commercialisé en Europe, après les MG ZS EV et MG S5, renforçant la présence de la marque sur le segment très prisé des SUV électriques.

Des questions encore en suspens

Si le design et la technologie embarquée suscitent l’intérêt, plusieurs zones d’ombre subsistent. L’aérodynamisme du Cyber X, mis à mal par ses lignes abruptes, soulève des interrogations sur son autonomie réelle et sa consommation. Aucune donnée chiffrée n’a encore été communiquée à ce sujet, tout comme le prix, encore inconnu à ce stade.

En attendant plus de détails, le MG Cyber X fera parler de lui. Audacieux, polarisant, mais résolument dans l’air du temps, il pourrait bien devenir une nouvelle pièce maîtresse dans la conquête électrique de MG en Europe. Les passionnés de design et de technologie surveilleront de près ses prochaines apparitions… et peut-être, bientôt, son arrivée en France.

Mercedes vient de présenter son nouveau système steer-by-wire, qui éliminera tout lien mécanique entre le volant et la direction. Mais ce n’est pas tout : le constructeur allemand va également inaugurer un nouveau volant yoke pour accompagner le système. S’inspirerait-il d’un certain Tesla ?

Le design de ce nouveau volant yoke a été dévoilé, et il ressemble fortement à ce que Tesla fait sur ses modèles S et X plaid. D’après Mercedes, ce volant inspiré d’un manche d’avion permettra de gagner de l’espace à l’intérieur du véhicule, tout en facilitant l’entrée et la sortie du conducteur.

Grâce au yoke, l’automobiliste aura également une vue plus dégagée sur le tableau de bord. Ce nouveau volant est plus adapté à la conduite autonome, et permet même d’être utilisé pour jouer à des jeux vidéo à bord.

Mercedes n’a pour l’instant pas confirmé sur quels véhicules serait installé ce yoke. Mais les spécialistes s’attendent à ce que la version restylée de la Mercedes EQS, dont un prototype a récemment été aperçu, soit la première voiture à en bénéficier. Ce sera également le cas de la nouvelle Class S électrique, qui ne sortira qu’aux environs de 2028.

Le volant yoke de Mercedes ne fera pas l’unanimité

Cette innovation, si elle a des avantages, n’est pas sans risque : le volant yoke a de nombreux détracteurs. Lorsque Tesla avait sorti le sien, des automobilistes s’étaient plaints qu’il rendait difficile les manoeuvres à basse vitesse, par exemple pour se garer. Certains étaient même allés plus loin en disant que le yoke était une « solution à un problème qui n’existe pas ».

Par ailleurs, le Tesla Cybertruck, qui est équipé d’un yoke et d’un système drive-by-wire, semble être un fracassant échec commercial. Même si la raison principale est plutôt à chercher du côté de son design.

Mercedes mise sur le steer-by-wire pour améliorer l’expérience

De plus en plus de constructeurs automobiles se mettent au steer-by-wire, notamment sur les véhicules les plus haut de gamme. C’est le cas de Tesla, mais aussi de General Motors, Geely, Toyota, et Lexus.

Le steer-by-wire permet un gain de poids significatif, et réduit le nombre de pièces en mouvement et donc de pannes possibles. Mercedes assure que le système, inspiré de l’aviation, offre des « caractéristiques de conduite supérieures ».

Le nouveau système a été minutieusement testé : plus d’un million de kilomètres ont été parcourus au banc d’essai pour vérifier qu’il est parfaitement sécurisé.

« Cette technologie offre une expérience client unique qui va bien au-delà de la simple direction. Associée à la conduite automatisée de niveau 3, elle offrira à moyen terme une expérience de divertissement encore plus immersive. Le volant plat offrira une meilleure visibilité de l’écran lors du streaming de votre émission préférée, par exemple. », a déclaré Markus Schafer, directeur technique de Mercedes-Benz.

Espérons que Mercedes réussisse son pari avec ce Yoke, et ne doive pas revenir en arrière comme l’avait fait Tesla. Alors que le Yoke était initialement de série sur la Model S, l’entreprise d’Elon Musk l’avait finalement transformé en option suite à la grogne des utilisateurs.

Et vous, que pensez-vous de ce nouveau volant yoke Mercedes ?

L’Avatr 12, la berline électrique de luxe lancée en 2023, suscite déjà de l’intérêt sur le marché français, alors qu’elle n’est pas encore disponible. Si son arrivée sur le territoire hexagonal n’est pas encore pour demain, les signaux sont de plus en plus encourageants. Quand l’Avatr 12 arrivera-t-elle en France, et quel sera son prix ?

Bien que la date précise de son lancement en France n’ait pas été officiellement communiquée, il faudra probablement patienter encore quelques années. Nous estimons actuellement une introduction de l’Avatr 12 sur le marché français aux alentours de 2027 ou 2028. Cependant, il sera possible d’acquérir le véhicule dans les pays voisins de la France d’ici quelques mois.

L’Avatr 12 arrivera en France après d’autres pays européens

Avatr est le fruit d’une collaboration ambitieuse entre plusieurs acteurs majeurs de l’industrie chinoise. On retrouve ainsi le constructeur automobile Changan Automobile, le géant technologique Huawei pour la partie logicielle et les systèmes embarqués, et CATL, leader mondial dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques. Cette synergie de compétences confère à l’Avatr 12 un positionnement unique sur le marché.

Avatr a annoncé s’implanter en Europe le 25 mars dernier lors d’un événement baptisé « sharing the future » qui s’est déroulé à Munich. À cette occasion, Changan a officiellement lancé la marque Avatr sur le Vieux Continent, marquant une étape cruciale dans son expansion internationale. La stratégie d’implantation prévoit une première phase de déploiement dans cinq pays européens : la Norvège, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. La France fait partie de la deuxième vague, avec l’objectif d’une présence sur tous les grands marchés européens d’ici 2028.

L’Avatr 12 aura un prix d’environ 50 000€

Concernant le prix, aucune annonce officielle n’a été faite pour le marché européen. Toutefois, en se basant sur son tarif en Chine, qui avoisine les 32 000€ (266 000 yuans), il est fort probable que le prix de l’Avatr 12 soit revu à la hausse une fois qu’elle traversera nos frontières. Les coûts liés au transport, aux adaptations nécessaires pour répondre aux normes européennes et aux spécificités du marché local devraient inévitablement impacter le prix final. Nous estimons ainsi un prix de départ d’environ 50 000€ pour le modèle de base en France.

En plus de l’Avatr 12, Changan ambitionne de proposer d’autres modèles de la marque Avatr sur le marché français. Parmi eux, on devrait retrouver le SUV de luxe Avatr 11, ainsi que l’Avatr 06, une berline plus compacte qui se positionnera en rivale directe de la Tesla Model 3.

L’arrivée potentielle d’Avatr en France intensifiera la concurrence sur le marché des véhicules électriques, où d’autres constructeurs chinois ont déjà commencé à s’implanter. BYD, Leapmotor, Nio et MG sont déjà présents, et il n’est pas exclu que d’autres marques comme Xpeng et Li Auto rejoignent également la bataille pour séduire les consommateurs français.

L’Avatr 12 a déjà bénéficié d’un restylage en 2024 en Chine, avec une réduction de prix significative de l’ordre de 11% pour la version mise à jour. Reste à savoir si cette évolution tarifaire se répercutera sur les prix européens lors de son lancement.

700 km d’autonomie et des performances sportives

Sur le plan technique, l’Avatr 12 se décline en quatre versions. Les deux modèles d’entrée de gamme sont équipés d’un seul moteur et d’une transmission à deux roues motrices, tandis que les deux versions haut de gamme disposent de quatre roues motrices et de deux moteurs, offrant des performances accrues.

Les dimensions généreuses de la berline – 5 020 mm de longueur, 1 999 mm de largeur et 1 460 mm de hauteur, avec un empattement de 3 020 mm – lui confèrent une habitabilité confortable et une présence imposante sur la route. La version à deux moteurs se distingue par sa capacité d’accélération impressionnante, passant de 0 à 100 km/h en seulement 3,9 secondes, avec une puissance totale de 578 chevaux.

Toutes les versions de l’Avatr 12 sont équipées d’une batterie CATL d’une capacité de 94,5 kWh, offrant une autonomie respectable selon le cycle CLTC : environ 700 km pour les versions à un moteur et 650 km pour les versions à deux moteurs. La voiture pourra être rechargée de 0 à 80% en seulement 30 minutes.

Il faudra donc encore un peu de patience pour acquérir l’Avatr 12 en France, mais l’arrivée de la voiture sur les routes de nos voisins européens est imminente. Nous en saurons plus d’ici quelques mois sur les prix exacts de la voiture, lorsque son lancement en Europe sera effectif. La voiture fera néanmoins face à un obstacle important : la marque Avatr reste fortement méconnue en France, et il faudra remédier à ce problème avant tout lancement !

Subaru s’apprête à lancer une version restylée de son SUV électrique, le Solterra, pour l’année 2026. Cette mise à jour apporte des améliorations significatives en termes d’autonomie et de puissance, mais pourrait diviser les opinions avec un nouveau design frontal audacieux.

Les performances du Subaru Solterra 2026 sont bien meilleures

Alors que les versions précédentes du Solterra, étroitement liées au Toyota bZ4X, n’ont pas rencontré le succès commercial escompté malgré un design généralement apprécié, Subaru espère inverser la tendance avec cette mouture 2026. L’amélioration la plus notable concerne l’autonomie, qui progresse de 25% pour atteindre 460 km selon le cycle EPA, contre 365 km auparavant.

Bien que l’autonomie augmente fortement, la nouvelle batterie est à peine plus grande, passant de 73 kWh à 75 kWh. Parallèlement, la puissance fait un bond spectaculaire de 50%, culminant désormais à 338 ch contre 225 ch sur le modèle précédent.

Côté recharge, le Solterra 2026 pourra accepter une puissance de charge de 150 kW, permettant de recharger le véhicule de 10 à 80% en seulement 35 minutes. Ce score est acceptable, mais loin de ce qui se fait sur les dernières voitures électriques chinoises.

Un nouveau système de préconditionnement de la batterie fait également son apparition, optimisant la recharge par temps froid.

Un design trop clivant ?

Le changement le plus visible et potentiellement le plus controversé concerne le design extérieur. La face avant a été entièrement revue, et l’aspect entourant les phares, avec des éléments stylistiques plus basiques, pourrait ne pas plaire à tous les regards. Ce nouveau visage tranche radicalement avec l’esthétique plus consensuelle du modèle initial.

À l’intérieur, on note l’arrivée d’un écran d’infotainment agrandi à 14 pouces, offrant une interface plus moderne et potentiellement plus intuitive. Un détail esthétique supplémentaire est l’intégration d’un logo Subaru illuminé à l’avant.

Le prix du Solterra 2026 sera le facteur essentiel

Concernant le prix, aucune information n’a encore été communiquée pour le modèle 2026. À titre de comparaison, le Subaru Solterra 2025 était proposé en France en deux versions : Comfort à 49 990€ et Luxury à 54 990€. Mais Subaru pratiquait d’importantes remises sur ces modèles, allant parfois jusqu’à 10 000€.

Mais ces rabais seront-ils maintenus sur la nouvelle version ? Si ce n’est pas le cas, le Subaru Solterra 2026 pourrait se retrouver dans une position délicate face à la concurrence en termes de rapport prix/autonomie, malgré ses améliorations significatives en puissance et en autonomie.

Le design polarisant pourrait également freiner certains acheteurs, rendant le succès de cette nouvelle version plutôt incertain. Nous en saurons plus lorsque la voiture sera disponible à l’achat, dans le courant de cette année.

Voilà qui va faire des heureux, tant l’offre est limitée sur le marché des monospaces électriques. Le constructeur chinois Xpeng vient de dévoiler la version 2025 de son monospace X9, et va le lancer en Europe. Le Xpeng X9 sera vendu en France à partir du deuxième semestre 2025.

Xpeng a officiellement lancé la nouvelle version du X9 ce 15 avril en Chine. Il est déjà disponible à la vente dans l’empire du Milieu au prix de 43 400 € (359 800 yuans). Bien sûr, il faut s’attendre à un prix plus élevé lorsque le X9 arrivera en France, en raison des coûts de transport et des droits de douane sur les véhicules chinois.

Une excellente autonomie pour un monospace et un intérieur amélioré

Le Xpeng X9 est disponible dans 3 versions :

  • Long Range Max : autonomie de 650 km, 43 400 € (359 800 yuans)
  • Ultra Long Range Max : autonomie de 740 km, 45 800 € (379 800 yuans)
  • AWD Performance Max : autonomie de 702 km, 48 200 € (399 800 yuans)

Le Xpeng X9 possède 7 places en tout. La version 2025 présente de nombreuses améliorations par rapport à celle de 2024, date de sortie du monospace.

L’habitacle offre 7,7 m² d’espace utile, une hauteur intérieure de 1 360 mm et une allée de 165 mm de large, permettant aux enfants de moins de 10 ans de circuler librement.

L’accessibilité et la convivialité de la troisième rangée, souvent négligées sur les monospaces, ont été améliorées.

Le véhicule a « évolué pour un confort intérieur optimal ». 3,2 m² supplémentaires de matériaux doux au toucher ont été ajoutés, portant la surface totale à 26,6 m². Des détails comme les boutons et les garnitures bénéficient désormais d’une haut de gamme.

Voici ses dimensions : 5 293 mm de longueur, 1 988 mm de largeur et 1 785 mm de hauteur et empattement de 3 160 mm, le même que son prédécesseur.

Le Xpeng X9 2025 est construit sur une plate-forme électrique haute tension de 800 V, et la variante la moins chère est alimentée par une batterie d’une capacité de 94,8 kWh. Il peut être rechargé de 10 à 80% en seulement 20 minutes, ce qui devient le standard dans l’industrie automobile chinoise.

Le Xpeng X9 pourrait être un vrai succès en France

Le Xpeng X9 n’aura que très peu de concurrence : les monospaces électriques sont encore très rares à l’heure actuelle. Seul le Volkswagen ID.Buzz fait figure de concurrent sérieux, avec ses 469 km d’autonomie, mais on est bien loin des 650 km du X9.

Il existe aussi des alternatives plus proches d’une camionnette électrique, comme le Citroën e-space Tourer avec ses 9 places, le Peugeot e-traveller, 9 places également, ou la Mercedes EQV, beaucoup plus onéreuse. Le Xpeng X9 pourrait donc rafler une part importante du marché français s’il sort comme promis fin 2025.

Le PDG de la marque, He Xiaopeng, n’a pas précisé dans quels pays européens serait lancé le X9, ce qui laisse supposer que le monospace sera disponible dans tous les pays où Xpeng est déjà installée. En plus de la France, le véhicule sera donc vendu en Allemagne, au Royaume-Uni, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Finlande, en Islande, aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, en Espagne, au Portugal et en Irlande.

Xpeng est installée en France depuis le 15 mai 2024. La marque ne propose pour l’instant que deux véhicules : le SUV électrique G6, et le SUV électrique haut de gamme G9.

Cette voiture est-elle révolutionnaire ? La BYD Han L vient de sortir en Chine, et elle pourrait définir un nouveau standard pour l’automobile électrique mondiale. Malgré un prix de départ de seulement 27 000€, elle est la première voiture au monde à être capable de recharge ultra-rapide.

S’appuyant sur une plateforme électrique de nouvelle génération baptisée « Super », la BYD HAn L dispose d’une architecture 1000V, promettant une expérience utilisateur transformée et une réduction significative des temps d’attente. La Han L ambitionne ni plus ni moins de rendre la recharge d’un véhicule électrique presque aussi rapide qu’un passage à la pompe pour une voiture à essence.

Avec la BYD Han L, la recharge ultra-rapide devient une réalité

La promesse est claire : la BYD Han L est capable de récupérer jusqu’à 400 kilomètres d’autonomie en un laps de temps étonnamment court de seulement 5 minutes lorsqu’elle est connectée à une infrastructure de recharge compatible.

Cette capacité de recharge ultra-rapide est un argument de vente majeur qui pourrait bien lever l’un des principaux obstacles à l’adoption massive des véhicules électriques : l’anxiété liée à l’autonomie et la perception de longs temps d’attente aux bornes de recharge. Imaginez la possibilité d’ajouter une distance substantielle à votre trajet quotidien en un temps équivalent à une petite pause.

L’efficacité de la BYD Han L se traduit également par une autonomie totale impressionnante de 700 kilomètres selon le cycle de test chinois CLTC. Cette autonomie généreuse offre une tranquillité d’esprit considérable pour les conducteurs. Et pour ceux qui ont besoin d’une recharge complète, la BYD Han L est capable de passer de 0 à 100% de charge en seulement 20 minutes, un temps record.

Toutes les versions de la BYD Han L sont alimentées par une batterie BYD Blade d’une capacité de 83,2 kWh. Cette batterie, réputée pour sa sécurité et sa densité énergétique, contribue à l’autonomie impressionnante du véhicule.

Cependant, cette rapidité de recharge a un prix : la BYD Han L nécessitera l’utilisation de deux câbles électriques simultanément pour atteindre ces vitesses de charge optimales. Bien que cela puisse sembler inhabituel, cette solution technique permet de gérer les flux de courant élevés nécessaires à une recharge aussi rapide.

Un prix en Chine très abordable

Malgré ses performances de pointe et sa technologie innovante, la BYD Han L se positionne de manière agressive sur le marché avec un prix de départ étonnamment attractif de seulement 27 000€ (219 800 yuans).

BYD a annoncé trois niveaux de finition pour la Han L électrique, avec des prix respectifs de 219 800 yuans (environ 27 000€), 239 800 yuans (environ 29 450€) et 279 800 yuans (environ 34 400€).

Concernant la motorisation, les deux finitions les plus abordables de la Han L sont équipées d’un seul moteur, tandis que la version la plus haut de gamme bénéficie d’une configuration à double moteur, offrant ainsi une transmission intégrale et des performances accrues.

Cette version la plus puissante est capable d’abattre le 0 à 100 km/h en un temps fulgurant de seulement 2,7 secondes, plaçant la Han L parmi les berlines électriques les plus rapides du marché.

La Han L est également équipée du système d’assistance à la conduite intelligent « God’s Eye » développé par BYD. Ce système promet une aide à la conduite de dernière génération.

Avec des dimensions généreuses de 5 050 mm de long, 1 960 mm de large et 1 505 mm de haut, elle se situe dans la même catégorie de taille que la Tesla Model S, offrant un espace intérieur conséquent pour les passagers et les bagages.

En parallèle du lancement de la Han L, BYD a également annoncé l’arrivée du Tang L, un SUV partageant les mêmes capacités de recharge ultra-rapide et la même architecture 1000V. Cette annonce confirme l’engagement de BYD à déployer cette technologie innovante sur une gamme de véhicules plus large.

Les deux modèles, Han L et Tang L, seront également disponibles en versions hybrides, offrant une transition plus douce pour les automobilistes encore hésitants face au tout électrique.

La BYD Han L sera-t-elle vendue en France ?

La gamme Han n’est pas une nouveauté dans le catalogue de BYD. Elle représente depuis son lancement le segment haut de gamme du constructeur chinois, incarnant son savoir-faire en matière de design, de technologie et de performances. La Han L est la dernière itération de cette gamme, apportant avec elle des avancées technologiques significatives, notamment en matière de recharge.

BYD n’a pour l’instant pas précisé quand la Han L arriverait en France. Mais notez que la Han dans sa version actuelle est d’ores et déjà vendue dans l’hexagone. Il est donc très probable que la BYD Han L débarque en France après sa sortie en Chine. Quant à la date de son arrivée dans notre pays, elle est difficile à estimer, car BYD aura sans doute besoin de temps pour peaufiner les détails techniques de cette nouvelle technologie avant de l’exporter.

En s’attaquant frontalement à la problématique du temps de recharge, BYD pourrait bien accélérer l’adoption des véhicules électriques et redéfinir les attentes des consommateurs. L’arrivée de la Han L est un événement à suivre de près, car elle pourrait bien représenter une nouvelle ère pour la mobilité électrique.

Retenez bien le nom de cette marque chinoise, car elle a déjà débarqué en Europe. Zeekr, la filiale du groupe Geely, compte bien concurrencer Tesla sur notre continent, avec ses véhicules électriques haut de gamme. La marque est déjà présente au Pays-Bas, en Suède et en Norvège. Mais voici la question que de nombreux automobilistes se posent : Zeekr va-t-elle arriver en France ?

Pour l’instant, Zeekr n’a pas confirmé officiellement qu’elle allait commercialiser ses voitures en France. Mais elle ne fait pas mystère de ses ambitions en Europe. Le 6 avril dernier, elle vient de présenter à la presse son SUV électrique Zeekr 7X lors d’un évènement organisé au Portugal. Le scénario d’une arrivée de Zeekr en France paraît donc très probable : la marque semble tester le succès de ses véhicules sur quelques marchés clés, avant de se lancer dans notre pays.

A quelle date Zeekr pourrait-t-elle débuter ses ventes en France ?

Même si Zeekr n’a communiqué aucune date pour son arrivée en France, des indices permettent de donner une estimation. Il est peu probable que Zeekr se lance dans l’hexagone en 2025, car l’année est déjà bien avancée et aucune annonce n’a été faite. Par contre, Zeekr pourrait s’implanter en France en 2026, car le temps presse : d’autres marques chinoises concurrentes sont déjà présentes en France (BYD, Leapmotor, MG, Xpeng) ou pourraient s’implanter d’ici peu (Nio, Li Auto).

Le marché français pourrait donc rapidement être saturé par les voitures électriques chinoises, surtout compte tenu des droits de douane que leur impose la commission européenne. Cela aura pour effet d’augmenter les prix et de diminuer la demande, augmentant la compétition entre les marques chinoises. Zeekr devra donc se lancer rapidement si elle veut espérer se faire une place en France.

Zeekr se développe très rapidement

A peine 4 ans après sa fondation, Zeekr produit déjà plus de 25000 voitures électriques chaque mois, un chiffre en croissance continue.

Notons que Zeekr fait partie des possibles gagnants de la guerre des prix qui fait rage en Chine sur le marché de la voiture électrique. Sa maison-mère, Geely, se plaçait numéro 2 des ventes de véhicules électrifiés dans le pays, avec 14% des ventes. Le groupe se place juste derrière le leader BYD, qui a 27% de parts de marché, et loin devant Tesla, qui culmine à 4%. Le groupe dispose donc probablement de la capacité d’investissement nécessaire pour se lancer rapidement en France.

Zeekr propose actuellement 4 modèles de voitures électriques en Europe, et ce sont eux qui arriveraient en France si la marque se lançait :

  • le SUV haut de gamme Zeekr 7X, qui a récemment été présenté au Portugal, et fait figure de porte-étendard de la gamme. Il entrera notamment en concurrence avec la Tesla Model Y,
  • le break Zeekr 007 GT, dérivé du Zeekr 7X, qui aura peu de concurrence sur ce marché,
  • la berline Zeekr 001, qui est le premier modèle lancé par le constructeur,
  • le SUV compact Zeekr X, basé sur la même plateforme que la Smart #1 et la Volvo EX30.

À l’occasion du Seoul Mobility Show, Hyundai vient de dévoiler la nouvelle Ioniq 6 dans sa version 2026. Le design a été complètement repensé : va-t-il enfin mettre tout le monde d’accord ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’apparence de la Hyundai Ioniq 6 ne faisait pas l’unanimité. La voiture actuelle avait un look très (trop ?) aérodynamique qui la distinguait radicalement de ses concurrentes. De plus, ses phares avant au look un peu vintage et son spoiler arrière haut perché suscitaient une certaine désapprobation.

Le design de la Ioniq 6 était loin de susciter le même enthousiasme que celui de sa petite sœur la Ioniq 5, qui faisait presque l’unanimité grâce à son apparence plus conventionnelle mais tout de même futuriste.

Et c’est bien dommage, car sur l’aspect technique, la Ioniq 6 était littéralement encensée par la presse : elle offrait une bonne autonomie et un excellent rapport qualité/prix, si bien qu’elle avait récolté de nombreux prix de voiture de l’année lors de sa sortie en 2022.

Un design plus esthétique et accessible

Avec cette nouvelle Hyundai Ioniq 6 2026, tout pourrait changer. Même si l’aspect très aérodynamique a été conservé, les designers ont écouté les commentaires des clients, et les points qui faisaient débat ont été repensés.

Les phares avants ont été complètement revus : ils sont maintenant constitués d’une barre Led allumée en permanence, au look pixellisé, comme sur la Ioniq 5. Cela donne enfin un aspect plus moderne et plus cohérent à la Ioniq 6, et rend l’apparence globale beaucoup plus agréable à l’œil.

De même, le spoiler arrière a été repensé : sur la version restylée 2026, il est maintenant plus fin et est positionné plus bas (spoiler « ducktail »), ce qui le rend enfin plus discret et harmonieux avec l’ensemble de la voiture.

Les rétroviseurs sont maintenant constitués de caméras, ce qui permet de les affiner considérablement, donnant un aspect encore plus futuriste à la Ioniq 6 2026. Cela rendra aussi la voiture encore plus aérodynamique, et améliorera l’autonomie.

À l’intérieur de cette Hyundai Ioniq 6 2026, on trouve moins de changements, mais le volant et la console centrale ont tout de même été redessinés, et des matériaux de meilleure qualité seront utilisés.

La nouvelle Hyundai Ioniq 6 2026 aura une meilleure autonomie

Hyundai n’a pas donnés d’informations officielles sur l’autonomie, mais celle-ci sera probablement meilleure sur cette version restylée. Si Hyundai utilise la même batterie que sur les nouvelles voitures électriques du groupe, la capacité devrait augmenter à 84 kWh contre 77 kWh auparavant.

L’autonomie de la Ioniq 6 2026 avoisinera donc les 660 km, contre 614 km actuellement. Soit une augmentation conséquente, et cela sans tenir compte d’une éventuelle amélioration de l’aérodynamique !

Le prix restera-t-il inchangé ?

Hyundai n’a pas confirmé le prix officiel de la Ioniq 6 2026. Mais s’il n’évolue pas, le prix sera à partir de 52400 € comme c’est le cas actuellement. Cela donnera donc un rapport prix/autonomie de 79 €/km, ce qui est très bon pour une voiture de ce segment.

Notons également que la Hyundai Ioniq 6 2026 aura une version N, c’est-à-dire dédiée à la performance. Elle sera dotée d’une face avant différente et entièrement noire, ainsi que de jantes spéciales.

Avec tous ces changements, nul doute que cette nouvelle Hyundai Ioniq 6 2026 attirera de nouveaux clients. Et si le prix est au rendez-vous, elle pourrait enfin devenir le best-seller qu’elle aurait dû être si son design polarisant ne l’avait pas freinée !

Sa date de sortie en France est prévue début au début de l’année 2026, comme cela avait été le cas pour les versions restylées précédentes.