
Même si elle n’est pas encore très connue en France, la marque Nio attire de plus en plus l’attention dans son pays d’origine, la Chine. En effet, elle fait partie des constructeurs de voitures électriques ayant la plus forte croissance, aux côtés de Xiaomi, Xpeng et Li auto. Mais Nio va-t-elle arriver en France, et si oui, quand ?
Deux marques du groupe Nio vont arriver en France
La réponse est… à la fois oui et non. La marque Nio ne devrait pas arriver en France pour l’instant, mais deux marques grand public du groupe Nio, Onvo et Firefly, vont débarquer dans l’hexagone !
Onvo est une marque de voitures électriques low-cost. Avec son SUV Onvo L60, elle entend concurrencer avant tout la Tesla Model Y, en proposant un design très similaire, mais à moindre coût. Ainsi, en Chine, la L60 ne coûte que 150 000 yuans, soit 18 400 € !

Firefly, quant à elle, est une marque plus premium, qui entend concurrencer des compactes comme la Renault R5 électrique ou la Volkswagen ID.3 avec sa voiture éponyme. Le prix de départ de la Firefly en Chine n’est que de 120 000 yuans, soit 14 700 €.
Ces deux marques devraient même déjà être disponibles à la vente en Europe : Nio avait officiellement prévu de les commercialiser sur notre continent dès début 2025.
Mais en raison des droits de douane appliqués par l’Europe sur les voitures électriques chinoises, leur lancement européen vient d’être repoussé à l’été 2025, soit dans quelques mois.
Un lancement progressif dans plusieurs pays
Nio compte lancer Onvo d’abord au Royaume-Uni, car le pays n’applique pas de droits de douane spécifiques pour l’instant. Quand à la Firefly, Nio compte la lancer initialement en Norvège et aux Pays-Bas.
Nio va ensuite étendre ces marques à d’autres pays européens : le Danemark, le Portugal, la Belgique, le Luxembourg, l’Autriche et la Pologne. Malheureusement, la France n’est pas sur la liste pour l’instant, mais elle fera sans doute partie d’une deuxième vague de lancements.

Alors, quand peut-t-on s’attendre à voire les voitures du groupe Nio débarquer en France ? Ce ne sera en tout cas pas en 2025, et sans doute pas en 2026 non plus, car le constructeur sera en voie de déploiement chez nos voisins européens. Le groupe Nio arrivera donc probablement en France courant 2027, si le lancement d’Onvo et de Firefly en Europe est jugé satisfaisant.
Thomas Chrétien, directeur de la communication pour Nio France, l’a confirmé : « la France fait bien partie des plans de Nio ». Mais il se référait au groupe Nio et non pas à la marque du même nom, jugée trop premium pour le marché français.
Pour voir débarquer en France la marque Nio elle-même, il faudra s’armer de patience. Si vous souhaitez vraiment acquérir une Nio et non pas une Onvo ou une Firefly, mieux vaut aller l’acheter dans un des pays européens où la marque est déjà disponible : Allemagne, Pays-Bas, Suède, ou Danemark, ou Norvège (premier pays d’implantation de Nio en Europe).

Jusqu’à présent, Xiaomi avait n’avait révélé que quelques rendus 3D de l’intérieur de son nouveau SUV électrique, le YU7. Maintenant que le design du véhicule est connu, de nombreux internautes attendaient avec impatience de découvrir si l’intérieur était aussi prometteur dans la réalité. C’est désormais chose faite : une vidéo vient de dévoiler tous les détails de l’intérieur du Xiaomi YU7.
Dans la vidéo publiée sur Youtube par la chaîne chinoise Telescope, un journaliste, Sean Zhou, a eu accès en avant-première à l’intégralité du véhicule, et a pu s’installer à l’intérieur.
Ses conclusions sont claires : l’intérieur du Xiaomi YU7 donne une impression haut de gamme voire luxueuse, malgré son positionnement tarifaire agressif.
Voici les photos de l’intérieur du Xiaomi YU7 :












Le design intérieur est très réussi
Le design intérieur est très réussi, notamment grâce à l’écran pleine largeur logé juste sous le pare-brise, baptisé « Xiaomi Hypervision », qui donne un aspect futuriste. Certes, l’idée n’est pas nouvelle : Xiaomi l’a clairement empruntée à BMW, qui l’a inventée pour sa nouvelle gamme électrique Neue Klasse. Une autre marque chinoise, Avatr, l’utilise aussi.
Mais le niveau de personnalisation semble ici plus élevé : il sera possible de choisir entre des dizaines d’affichages différents, en fonction des informations que l’on souhaite avoir sous les yeux. Par exemple, on pourra afficher simplement la vitesse, ou bien l’état de charge et la consommation, et même afficher une carte établie par Lidar des environs de la voiture, comme sur une Tesla.

L’écran Xiaomi Hypervision remplacera avantageusement un affichage tête haute, tout en étant moins onéreux. De plus, il est visible par tous les temps grâce à un contraste élevé, et a également l’avantage d’être visible par les passagers, contrairement à un ATH (HUD en anglais).
Les sièges donnent une apparence luxueuse et comfortable grâce à leur revêtement beige-orangé en simili-cuir. Pour un oeil non averti, ils ressemblent à ce que l’on pourrait trouver sur une marque beaucoup plus haut de gamme comme Porsche ou Aston Martin.
De la place gâchée à l’intérieur ?
Cependant, Sean Zhou exprime des réserves sur un point important : l’espace semble assez réduit compte tenu des dimensions importantes du SUV (5 mètres de long !). L’espace pour les jambes sur les places arrière est assez petit, surtout lorsqu’on le compare à des modèles concurrents.
Même constat pour le coffre : Xiaomi affirme que son volume est de 670 L, ce qui semble respectable pour un SUV. Mais attention : cela inclut le double fond ! Si l’on considère l’espace réellement exploitable, le volume du coffre est plus proche de 560 L, ce qui est un peu étriqué.

Par contre, le Xiaomi YU7 se rattrape avec un coffre avant très généreux : il est largement suffisant pour stocker un bagage cabine, ou même une valise de plus grande taille.
Même en tenant compte de ces quelques points négatifs, le YU7 semble promis à un grand avenir. Il a d’ailleurs suscité un buzz de grande ampleur en Chine, comme cela avait été le cas pour sa petite soeur la SU7.
Avec son design intérieur de grande qualité et ses évidentes qualités techniques et extérieures, nul doute que le Xiaomi YU7 fera de l’ombre à ses concurrents, au premier rang desquelles la Tesla Model Y, qui a du souci à se faire dans l’empire du Milieu.

Xiaomi, le géant chinois de l’électronique, vient de frapper un grand coup dans l’industrie automobile en dévoilant son tout nouveau SUV électrique, le YU7. Ce modèle très attendu est conçu pour répliquer le succès fulgurant de la berline SU7, devenue un véritable best-seller en Chine. Mais voici la question que beaucoup se posent : le Xiaomi YU7 sera-t-il vendu en France, et à quel prix ?
Un lancement en France en 2027 ?
Pour l’heure, Xiaomi n’a pas communiqué de date officielle pour le lancement du YU7 en France. Cependant, le site spécialisé CarNewsChina, souvent bien informé, rapporte que la marque prévoit un lancement en Europe dès 2027. Il est fort probable que la France figure parmi les premiers pays à accueillir ce nouveau SUV, compte tenu de l’importance du marché français pour les véhicules électriques. Il est donc raisonnable d’anticiper une commercialisation du Xiaomi YU7 dans l’Hexagone à partir de cette date.
Quel prix pour le Xiaomi YU7 en France ?
Le suspense demeure entier concernant le prix officiel du YU7, qui ne sera révélé qu’en juillet prochain. Néanmoins, Lei Jun, le PDG de Xiaomi, a laissé entendre que le prix en Chine serait proche de 320 000 yuans (39 000 €), selon Reuters.
Cependant, d’après un analyste financier de la banque Citi, le prix du YU7 sera plutôt inférieur à ce chiffre : il pourrait démarrer à 250 000 yuans (30 500 €).

Il est important de noter que les prix des véhicules en France sont systématiquement plus élevés qu’en Chine. Plusieurs facteurs expliquent cette différence : les droits de douane imposés sur les véhicules électriques importés de Chine, les coûts de transport, ainsi que les dépenses liées à la mise aux normes européennes.
En prenant en compte ces éléments, nous estimons que le prix du Xiaomi YU7, s’il est commercialisé en France, pourrait avoisiner les 45 000 €.
Cette estimation est également étayée par la concurrence. Le principal rival du YU7, la Tesla Model Y, affiche un prix de départ de 44 990 €. Or,même si le Xiaomi YU7 promet des prestations plus luxueuses et un design plus raffiné, il sera produit à très grande échelle et probablement à moindre coût, comme c’est le cas pour la SU7. Son prix en France pourrait donc être similaire à celui de la Model Y.
Un design salué et des caractéristiques prometteuses
Le Xiaomi YU7 a déjà fait forte impression auprès des internautes, qui ont salué son design raffiné et futuriste. Beaucoup n’ont pas hésité à le comparer à des marques de prestige telles que Porsche ou Aston Martin, soulignant l’audace et l’élégance des lignes du SUV.

Au-delà de son esthétique, le YU7 s’annonce également très performant. Il sera disponible en trois versions pour s’adapter aux différents besoins des conducteurs :
- RWD : Dotée d’une batterie LFP de 96,3 kWh, cette version offre une autonomie impressionnante de 835 km.
- Pro AWD : Également équipée d’une batterie LFP de 96,3 kWh, cette version à transmission intégrale propose une autonomie de 770 km.
- Max AWD : La version la plus haut de gamme, avec une batterie NMC de 101,7 kWh, garantit une autonomie de 760 km.
Le YU7 intègre une architecture électrique de 800V, permettant une recharge ultra-rapide : il sera possible de récupérer 620 km d’autonomie en seulement 15 minutes. En termes de performances, la version la plus puissante du SUV pourra abattre le 0 à 100 km/h en seulement 3,2 secondes.

Côté dimensions, le YU7 mesure 4999 mm de long, 1996 mm de large et 1608 mm de haut, avec un empattement de 3000 mm, offrant un espace intérieur généreux. Enfin, le SUV sera équipé de lidars de série, une technologie de pointe qui renforce la sécurité et l’aide à la conduite.
Si son arrivée en France en 2027 semble de plus en plus probable, le Xiaomi YU7 se positionne comme un concurrent sérieux sur le marché des SUV électriques premium, avec un design audacieux, des performances de haut vol et un prix qui, bien que supérieur à celui de la Chine, devrait rester attractif au vu de ses prestations. Reste à attendre la confirmation officielle de Xiaomi et la révélation de ses tarifs européens pour en savoir plus sur ce SUV qui s’annonce déjà comme un futur best-seller.
Article modifié le 26/05 : prise en compte de l’estimation de prix de Citi.

Alors que la marque au losange vient de dévoiler sa nouvelle Renault 4 Savane électrique, une question subsiste : quel sera son prix ? S’il n’a pas été dévoilé officiellement, il est possible d’estimer ce prix en comparant le nouveau 4X4 aux autres véhicules basés sur la plateforme AmpR Small, et aux modèles concurrents.
La Renault 4 Savane rend hommage à la version 4×4 de l’iconique 4L, sortie en 1986. Mais pour réussir son pari, elle devra respecter l’élément clé qui a fait son succès : un prix abordable.
La Renault 4 Savane aura un prix d’environ 45000 €
N’y allons pas par quatre chemins, cela sera sans doute compliqué : nous estimons le prix de départ de la nouvelle Renault 4 Savane à environ 45000 €.

En effet, la Renault 4 électrique en version Iconic, c’est-à-dire la version la plus chère, coûte actuellement 37490 €. Or la R4 Savane présentera vraisemblablement des caractéristiques encore plus onéreuses que cette version Iconic. Elle aura une garde au sol rehaussée de 15 mm pour l’adapter au tout-terrain, mais aussi des pneus et jantes spécifiques, et un pare-choc modifié pour résister à tous types d’impacts. Et surtout, elle aura un second moteur sur l’essieu arrière, ce qui gonflera fortement le prix.
On peut également estimer le prix de cette R4 Savane en la comparant à l’Alpine A290, basée sur la même plateforme électrique. Cette version sportive de la R5 électrique débute à 38700 €, mais la version équipée d’un moteur de 220 chevaux coûte 44700 € minimum. La Renault 4 Savane aura une puissance comparable : l’Argus l’estime à 210 chevaux.
Certes, la R4 Savane aura un niveau de finitions moins onéreux que l’Alpine, mais le fait de disposer d’un moteur supplémentaire l’amènera sans doute au même niveau de prix, soit aux alentours de 45000 €.

La concurrence sera au même niveau de prix
Intéressons-nous maintenant aux prix des 4×4 électriques concurrents de la Renault 4 Savane. On constate qu’ils sont à peu près dans cette gamme de prix :
- Mini Countryman E : à partir de 41330 €
- Cupra Tavascan VZ : à partir de 46990 €
- Smart #1 Pro Plus : à partir de 43315 €
- Volvo EX30 Twin Motor Performance : à partir de 50850 €.
Mais le 4×4 électrique qui ressemble le plus à la Renault 4 Savane est sans doute le Rivian R3X, qui sortira en 2027. Comme la Renault 4 Savane, il est basé sur un autre modèle électrique, le Rivian R2, avec qui il partage la même plateforme. Il est également adapté à une utilisation tout-terrain, contrairement à nombre de SUV 4 roues motrices concurrents. Et son prix sera aux alentours de 45000 $, soit encore une fois une valeur comparable au prix de 45000 € que nous estimons pour la Renault 4 Savane.

Il ne faut donc pas s’attendre à un prix d’entrée de gamme pour cette nouvelle R4 Savane. Mais elle compensera son prix relativement élevé par une forte identité, un design qui s’annonce d’ores et déjà réussi, et un niveau de qualité similaire à celui que Renault a fourni pour ses autres modèles de la nouvelle gamme E-tech, qui a déjà rencontré un beau succès en France.

Xpeng vient de dévoiler le design de la nouvelle version de sa berline électrique P7. Les informations concernant cette version restylée commencent à filtrer, notamment en ce qui concerne son prix. Combien coûtera-t-elle si elle arrive en France ?
En Chine, où sa sortie est prévue au deuxième semestre 2025, le prix de la nouvelle Xpeng P7 devrait avoisiner les 37 000 € (300 000 yuans). Cette somme marque une augmentation significative d’environ 20% par rapport au prix du modèle P7 actuel sur le marché chinois.
La version actuelle n’est pas disponible dans l’hexagone, mais est proposée en Belgique à partir de 47 990 €. Alors, cette nouvelle P7 va-t-elle arriver en France, et si oui, à quel prix ?
Le prix de cette nouvelle P7 sera sans doute assez élevé
Xpeng poursuit activement son expansion en Europe : une commercialisation directe en France n’est donc pas à exclure. Si l’on applique cette même augmentation de 20% au prix belge actuel de la P7, le tarif de la nouvelle Xpeng P7 en France se situera aux alentours de 57 000 €. Il s’agit donc d’un positionnement tarifaire haut de gamme.

Ce nouveau modèle, dont le nom de code interne est E29, représente le premier restylage majeur de la P7 depuis son lancement en 2020. Le design extérieur a déjà été dévoilé officiellement et a suscité un accueil très favorable de la part des internautes. Ses lignes aérodynamiques et sa modernité semblent avoir conquis le public. L’intérieur, quant à lui, reste encore secret.
Le design de cette nouvelle mouture a été confié à Rafik Ferrag, qui n’est autre que le designer originel de la P7. Son enthousiasme transparaît dans ses déclarations : « Je suis très heureux que les premières photos et vidéos officielles soient désormais visibles par tous. La P7 originale a été une étape importante pour XPENG et un tournant dans le paysage des véhicules électriques en Chine. Avec cette nouvelle génération, nous avons entrepris de concevoir une berline sport purement électrique qui pourrait émerveiller sous tous les angles. Cette voiture est notre rêve, affiné à travers d’innombrables itérations. À mes yeux, la toute nouvelle XPENG P7 est une œuvre d’art, façonnée avec émotion et intention. »
Des rumeurs suggèrent que cette nouvelle version pourrait être équipée de la récente plateforme électrique « Kunpeng » développée par Xpeng, ce qui pourrait augurer de nouvelles performances et fonctionnalités.

Alors que la date de sortie en Chine est fixée au second semestre 2025, les consommateurs français devront patienter un délai supplémentaire pour une éventuelle commercialisation. L’ambition de Xpeng de s’implanter dans 60 pays d’ici la fin de l’année 2025 laisse cependant entrevoir de bonnes perspectives pour une future disponibilité en France. Comme l’a déclaré le PDG de Xpeng : « Nous ne faisons pas que mettre à jour une voiture, nous faisons progresser l’avenir. » Cette nouvelle P7 restylée semble incarner cette vision.
Avec ce design très convaincant, le prix de cette nouvelle P7 sera la donnée essentielle qui lui permettra ou non de rencontrer un succès commercial en France : elle y sera notamment en concurrence avec la Tesla Model 3, la Volkswagen ID.7 et l’Audi A6 e-tron.

On en sait enfin plus sur la date de sortie de la moto électrique Royal Enfield. D’après le directeur de la maison-mère de la marque, cette moto très attendue sortira entre janvier et mars 2026. Baptisée Flying Flea, en hommage au modèle historique, elle représentera une nouvelle ère pour la marque.
Royal Enfield va en fait sortir non pas un mais deux modèles de motos électriques :
- La Flying Flea C6, une moto légère dédiée à un usage urbain,
- La Flying Flea S6, un scrambler qui pourra être utilisé en ville mais aussi en tout-terrain.
Une date de sortie dans moins d’un an
Lors de la présentation des résultats d’Eicher Motors, le groupe qui possède Royal Enfield, son directeur exécutif a révélé la date de sortie de cette gamme électrique. Elle se situe au quatrième trimestre de l’année fiscale de l’entreprise, c’est-à-dire au premier trimestre 2026.
Les fans de la marque sont sans doute ravis d’en savoir enfin plus sur cette date de sortie : Royal Enfield avait dévoilé l’existence de sa moto électrique dès novembre 2024, mais n’avait laissé fuiter que très peu d’informations à son sujet depuis lors.

Le nom de Flying Flea (puce volante) n’a pas été décidé au hasard : il rend hommage à la moto légère du même nom que produisait la marque pendant la deuxième guerre mondiale. Cette moto s’est rendue célèbre par sa légèreté, sa robustesse, mais surtout par le fait qu’elle pouvait être parachutée sur le front et fournir une aide précieuse aux soldats ayant besoin de mobilité sur le champ de bataille.
La marque a depuis enchaîné les succès avec des modèles devenus quasiment iconiques : par exemple la Classic 350, l’Interceptor 650, et l’Himalayan.
La nouvelle gamme de Royal Enfield électriques aura une mission de la plus haute importance : faire entrer la marque dans l’ère électrique tout en gardant l’identité unique de la marque, et la rendre reconnaissable au premier regard. Elle devra également conquérir un nouveau public adepte de nouvelles technologies et de mobilités urbaines.

La Flying Flea électrique a en tout cas reçu un accueil plutôt favorable : le design a été largement salué pour ses lignes agréables à l’oeil, tout en gardant un aspect traditionnel.
Le prix et les spécifications de la Royal Enfield électrique sont encore inconnus
Malheureusement, Royal Enfield n’a dévoilé aucun détail technique : on ne connaît ni l’autonomie ni le poids de la moto, deux chiffres qui seront de la plus haute importance pour convaincre les fans. La plupart des motards urbains auront besoin d’au moins 250 kilomètres d’autonomie pour accepter de passer à l’électrique sans faire de concessions.
Le prix de cette Royal Enfield électrique reste également à déterminer. Il devra être abordable, pour refléter les ambitions de légèreté et d’accessibilité de cette Flying Flea. Espérons que cela ne se fera pas au détriment des performances et de la qualité.
Maintenant que nous connaissons la date de sortie de cette Royal Enfield électrique, espérons avoir rapidement plus de précisions sur tout le reste !

Volkswagen l’a promis : le prix de départ de l’ID.2 sera de 25 000 € maximum. Mais comment le constructeur allemand va-t-il s’y prendre pour obtenir ce prix abordable ? Son PDG vient de donner un élément de réponse : l’ID.2 sera la première Volkswagen à être équipée de batteries LFP.
Thomas Schäfer, le PDG de Volkswagen, a bien compris que le prix serait l’élément le plus important pour garantir le succès de l’ID.2, qui doit sortir début 2026. Il a révélé au site britannique Autocar qu’à partir de cette date, tous les modèles électriques Volkswagen basculeront sur la nouvelle plateforme MEB+.
Le prix de la Volkswagen ID.2 sera lié à celui des batteries
Cette nouvelle plateforme sera équipée d’une batterie LFP (Lithium-Fer-Phosphate), moins onéreuse que les batteries NMC (Nickel-Manganèse-Cobalt) utilisées actuellement. C’est cette nouvelle chimie de batteries qui permettra à Volkswagen d’obtenir une meilleure rentabilité, et donc de proposer un prix de 25 000 € pour l’ID.2.
Les batteries LFP de l’ID.2 seront fournies par la nouvelle usine de batteries du groupe Volkswagen à Salzgitter, en Allemagne.

Actuellement, la plupart des voitures bon marché sont équippées de batteries LFP. Ces batteries ont d’autres avantages en plus de leur prix : elles ont une meilleure durée de vie, et n’utilisent pas de cobalt, un métal dont l’extraction est critiquée pour son impact environnemental. Elles ont même tendance à supplanter les batteries NMC sur certains modèles haut de gamme, malgré leur densité énergétique un peu plus faible.
Le prix de ces batteries est en chute libre : à terme, cela devrait permettre à Volkswagen de réaliser des bénéfices significatifs sur l’ID.2, même en la vendant à un prix abordable.
La gamme ID sera restylée pour accompagner la sortie de l’ID.2
Les autres modèles de la gamme ID suivront : dès 2026, les ID.3, ID.4 et ID.7 commenceront à être équipées de batteries LFP.

Et ce changement technologique se verra : le design des modèles actuels sera restylé, ce qui permettra de renouveler l’intérêt pour la gamme. D’après Volkswagen, leur design deviendra « iconique », et « fascinera » les clients malgré la motorisation électrique qui a tendance à en rebuter certains.
Il n’est pas exclu que Volkswagen en profite pour baisser les prix, afin d’assurer enfin aux modèles ID le succès qu’ils n’ont pas encore vraiment rencontré.

Avant même d’être lancé officiellement, le robotaxi Tesla rencontre déjà des problèmes. La NHTSA, l’agence de la sécurité routière américaine, vient de lancer une enquête sur les robotaxis Tesla, et a envoyé une liste de questions auxquelles l’entreprise d’Elon Musk devra répondre avant de lancer son service de taxis autonomes à Austin.
Le timing de cette enquête n’a pas été choisi par hasard : Tesla continue d’affirmer qu’elle lancera des courses payantes en robotaxi dès le mois de juin à Austin, au Texas. Cependant, cette date de lancement apparaît désormais compromise.
Les questions que le NHTSA a envoyées à Tesla font partie d’une investigation sur le système FSD (Full Self Driving) de Tesla. En effet, l’agence enquête sur plusieurs incidents qui se sont produits alors que des voitures Tesla roulaient sous FSD par mauvaises conditions météo, avec une visibilité réduite.
D’après Reuters, le NHTSA veut « comprendre comment Tesla prévoit d’évaluer ses véhicules et ses technologies d’automatisation de la conduite pour une utilisation sur la voie publique ».
La liste complète des questions que le NHTSA a posées à Tesla est disponible sur electrek. Tesla a jusqu’au 19 juin pour y répondre.
Le robotaxi Tesla ne pourra pas fonctionner avec la version actuelle du FSD
En lisant entre les lignes, il est clair que l’agence veut tout simplement savoir si les robotaxis Tesla qui effectueront des courses pour le grand public à Austin utiliseront le système FSD.
Ce système est connu pour se baser uniquement sur des caméras, ce qui a posé problème par le passé lorsque la météo était mauvaise. Les concurrents de Tesla, à l’inverse, utilisent aussi des capteurs Lidar, ce qui permet de détecter des obstacles à distance même lorsque la visibilité est réduite.

A l’heure actuelle, Tesla n’a donné aucune précision sur la façon dont fonctionneraient ses robotaxis à Austin, ce qui alimente les doutes sur un lancement du service au mois de juin. Elon Musk a déclaré que le robotaxi utiliserait la version « non supervisée » de son logiciel de conduite entièrement autonome, qui n’a pas encore été publiée. Cependant, il n’a pas expliqué en quoi cette version différerait des précédentes.
Le taux de déconnexion du FSD est notoirement élevé, ce qui empêchera probablement l’entreprise d’Elon Musk de l’utiliser pour tranpsorter des clients à grande échelle.
Mais Tesla n’a dévoilé aucun prototype de robotaxi muni de Lidar, ce qui laisse penser qu’elle n’a aucun plan pour faire circuler des robotaxis autrement qu’avec le FSD. C’est ce point qui inquiète le NHTSA, qui souhaite s’assurer que les taxis autonomes de Tesla sont entièrement sûrs avant de les autoriser à circuler sur les routes.
Elon Musk n’a pas non plus précisé si les véhicules utilisés à Austin seront des robotaxis semblables au prototype que Tesla avait dévoilé en octobre dernier, ou s’il s’agirait de modèles grand public comme la Model Y.
Un report du lancement du service de robotaxi Tesla à Austin apparaît donc de plus en plus probable. Pendant ce temps, les concurrents de Tesla n’attendent pas : Waymo, considéré comme le leader actuel dans les taxis autonomes, effectue actuellement plus de 250 000 courses payantes par semaine.