Après des mois d’attente, les essais de la nouvelle Renault R5 électrique sont enfin sortis en France et à l’étranger. Et la voiture semble être à la hauteur des attentes énormes qu’elle a suscitées : les avis de la presse sont largement positifs, et les journalistes semblent conquis.

Depuis des mois, Renault a lancé une campagne de presse et publicitaire de grande envergure autour de la nouvelle R5 électrique. La petite citadine se devait donc de réussir : d’après le constructeur, elle doit être la « révolution » qui permettra enfin de rendre l’électrique accessible au plus grand nombre. Pari réussi ?

Plus de 500 journalistes ont été invités à Nice par Renault pour effectuer leurs essais. Ils ont pu les rendre publics ce jeudi 3 octobre. Tous s’accordent pour donner des avis positifs sur des points essentiels :

  • Le design est attrayant. Renault su moderniser la mythique R5, et est resté fidèle au prototype qui avait été dévoilé à la presse lors de l’annonce de la voiture.
  • Le prix, certes un peu élevé, est cependant tout à fait justifié compte tenu des très bonnes prestations.
  • L’aménagement et la qualité de l’intérieur sont excellents.
  • La voiture est confortable à conduire, et se montre très agile.
  • L’accélération est satisfaisante, surtout à basse vitesse.

Bien entendu, la R5 électrique a également des points négatifs, mais les différents essais n’ont pas relevé les mêmes, ce qui montre qu’ils ne sont pas rhédibitoires. Voici les quelques défauts qui ressortent dans les avis des journalistes :

  • L’intérieur pourrait être plus spacieux dans cette gamme de prix.
  • L’autonomie électrique en conditions réelles est inférieure aux valeurs officielles.
  • L’accélération s’essoufle un peu à haute vitesse.
  • La recharge rapide n’est pas au niveau des standards de l’industrie.

Essai de la nouvelle Renault 5 électrique : les avis de la presse

Voici maintenant un récapitulatif des avis de la presse française et anglo-saxonne suite aux essais de la Renault R5 électrique.

Caradisiac :

La nouvelle Renault 5 surfe sur tous ses univers avec de la réussite car la citadine au losange affiche des prix très bien placés.

Si cette voiture ne réalise pas un carton commercial, c’est à désespérer du succès potentiel d’une électrique. Cette R5 a en effet tout pour réussir !

Attendez-vous donc à en voir à tous les coins de rues ! Ce sera largement mérité pour la bande à de Meo…

Top Gear (Royaume-Uni) :

La décision de rééditer l’un des plus grands succès de Renault a galvanisé tous les membres de l’entreprise, qui s’est donnée à fond. Et lorsqu’une voiture a été conçue par des gens qui l’aiment, cela se voit.

Ce n’est pas juste un gadget rétro. La Renault 5 est presque aussi agréable à utiliser qu’à regarder. Son rapport qualité-prix élevé renforce son attrait.

L’Automobile magazine :

A l’issue de ce premier essai de la R5 E-Tech 150 ch, on n’est vraiment pas déçu. La conduite de cette R5 devrait vous “donner la banane”.

Physique attrayant, conduite enjouée, cette Renault 5 millésime 2024 est donc une réussite. Et elle plaira aussi aux amateurs de made in France, puisqu’elle est fabriquée à Douai (Nord), tandis que sa batterie lithium-ion NMC 52 kWh provient de l’usine voisine de Ruitz (Pas-de-Calais) et que son moteur à rotor bobiné sans aimant permanent est produit à Cléon (Seine-Maritime).

Autocar (Royaume-Uni) :

On est assis bas et profondément, mais l’aspect relaxant de l’habitacle a pour contrepartie la place pour les jambes à l’arrière, qui est presque inexistante si les passagers avant sont de taille moyenne.

Le comportement routier de la R5 est particulièrement remarquable, ce qui en fait une voiture confortable à conduire au quotidien. Les niveaux de performances sont satisfaisants, même si lors des premiers tests,  l’autonomie réelle est légèrement plus éloignée des chiffres officiels que ce à quoi on pourrait s’attendre.

Pour la première fois depuis un quart de siècle, la Mini a enfin un rival crédible à affronter : une voiture qui peut non seulement potentiellement la surpasser, mais aussi rivaliser en termes de désirabilité. Vive la Renaulution.

RTL :

Effet whaou garanti. Au passage de la voiture, les pouces se lèvent et de nombreux curieux prennent des photos. La nouvelle R5 ne laisse pas indifférent. Dans la circulation, elle se remarque tout de suite avec sa bouille craquante, et ses couleurs flashy dont un jaune flashy et un bleu pétaradant.

En ce qui concerne l’autonomie, jusqu’à 410 km grâce à sa batterie 52kWh. Evidemment dans la vraie vie, c’est toujours moins surtout sur autoroute. Mais la R5 branchée est plutôt économe et là aussi c’est une bonne surprise, avec un temps de recharge, sur borne rapide, d’une trentaine de minutes.

Car Magazine (Royaume-Uni) :

La nouvelle Renault 5 pourrait bien être la chose la plus rare qui soit : une voiture électrique amusante, voire ambitieuse, et qui ne coûte pas une fortune. Je veux dire, elle a un look fantastique. C’est une voiture qui nous est chère, et nous sommes donc ravis que les designers de Renault aient réussi à trouver l’équilibre entre l’ancien et le nouveau. Une voiture imposante et résolument moderne, mais avec juste ce qu’il faut de rétro.

Electrifying.com (Royaume-Uni) : « 10/10 »

La Renault 5 E-Tech a tout bon. Elle revient avec une touche de fun et de modernité, et elle est encore plus belle que le concept-car qui nous a tant séduits. Avec un prix de départ vraiment abordable et un intérieur chic et au design brillant, je suis convaincu que Renault a réussi un coup de maître.

Renault a montré que les Français sont les leaders en matière de style. Qui n’aimerait pas une voiture avec son propre panier à baguettes ?! Mais ce sont les technologies intelligentes comme le témoin de charge éclairé, la charge bidirectionnelle et le kit de sécurité pour « grosse voiture » qui m’impressionnent le plus.

Le constructeur coréen Hyundai et l’opérateur de taxis autonomes Waymo, filiale de Google, viennent d’annoncer un partenariat inédit. Dès 2025, Hyundai va construire des Ioniq 5 au format robotaxi pour les intégrer à la flotte de Waymo.

Waymo a annoncé le partenariat sur son blog, accompagné d’une photo de la Ioniq 5 bardée de capteurs pour lui permettre de circuler sans conducteur, de façon 100% autonome. On peut voir des capteurs lidar installés aux quatres coins de la voiture, ainsi que sur le toit et à l’avant.

La version robotaxi de la Ioniq 5 ressemble ainsi en tout point aux voitures qui équipent actuellement la flotte de Waymo, à savoir des Jaguar I-Pace électriques.

Hyundai n’a pas révélé combien de ces robotaxis elle allait fabriquer, mais il s’agira d’un « volume significatif » qui accompagnera la croissance de Waymo.

Ces Hyundai Ioniq 5 seront fabriquées dans la nouvelle usine de la marque coréenne implantée en Géorgie (USA), et baptisée Hyundai Motor Group Metaplant America (HMGMA).

L’ouverture de l’usine aura lieu dès cet automne. La Hyundai Ioniq 5 version Waymo sera le premier véhicule à y être construit. Les essais sur route débuteront fin 2025, et les voitures seront pleinement intégrées à la flotte de Waymo courant 2026.

La Hyundai Ioniq 5, un choix évident pour Waymo ?

« Nous sommes ravis de nous associer à Hyundai pour poursuivre notre mission visant à devenir le conducteur le plus fiable au monde », a déclaré Tekedra Mawakana, la co-PDG de Waymo.

La Hyundai Ioniq 5 est un excellent choix pour être convertie en Robotaxi. Il s’agit en effet de l’une des voitures électriques qui se vendent le mieux actuellement : le modèle vient de battre un record de ventes aux Etats-Unis, avec plus de 30 exemplaires écoulés au 3ème trimestre.

Son succès est notamment dû à son design rétro-futuriste, mais aussi à sa bonne autonomie et à sa vitesse de recharge parmi les plus élevées actuellement, le tout à un prix correct.

A terme, la Hyundai Ioniq 5 ne sera pas la seule voiture qui composera la flotte de Waymo : en effet, la filiale de Google s’est également associée avec le chinois Geely. La Zeekr CM2E, une voiture produite par ce groupe, servira de robotaxi à Waymo dès début 2025. Les Jaguar I-Pace actuelles, quant à elles seront progressivement sorties de la flotte.

Waymo veut conforter sa place de leader du taxi autonome

En concluant ce partenariat avec Hyundai, Waymo confirme ses grandes ambitions dans le domaine des taxis autonomes. Elle vient de s’étendre à de nouvelles zones de San Francisco et Los Angeles, et ne cache pas son objectif de s’implanter dans de nombreuses villes américaines dans les prochaines années.

L’entreprise est déjà largement considérée comme le leader actuel dans le domaine des taxis autonomes. En effet, les clients de Waymo réalisent d’ores et déjà plus de 50 000 courses payantes par semaine, sans aucun conducteur à bord.

Tesla, son concurrent principal, doit dévoiler son propre robotaxi le 10 octobre prochain. Cependant, des doutes sont permis quant au succès de ce véhicule : le système de conduite autonome FSD ne serait pas prêt, ce qui pourrait compromettre ses capacités réelles à circuler sans conducteur.

Les craintes de nombreux automobilistes sur les risques d’incendie des voitures électriques seraient-elles fondées ? Le constructeur chinois BYD vient de lancer une campagne de rappel pour près de 100 000 voitures électriques BYD Dolphin et BYD Atto 3, car elles risquent de prendre feu.

Le rappel ne concerne pour l’instant que des voitures vendues et produites en Chine : 87 762 BYD dolphin et 8 952 BYD Atto 3, très exactement. Notons que la Atto 3 est vendue sous le nom de Yuan Plus dans son pays d’origine, mais il s’agit de la même voiture.

BYD n’a pour l’instant pas précisé si les Dolphin et Atto 3 qui avaient été vendues en France étaient concernées. Ces deux voitures sont commercialisées dans notre pays depuis 2023, et il y en a donc un certain nombre en circulation sur nos routes, même si le constructeur n’a pas communiqué sur les chiffres de ventes en France.

Le risque de feu est lié à des contrôleurs électroniques de direction défectueux. Dans certaines conditions, des microfissures peuvent se produire au sein des condensateurs qui équipent ces contrôleurs, et causer des courts-circuits, qui peuvent provoquer à leur tour un incendie.

BYD a déposé un dossier auprès de l’autorité chinoise de régulation des marchés (SAMR) pour annoncer le rappel des voitures. Il s’agit du rappel le plus important de l’histoire de la marque.

Les incendies, un risque majeur pour les voitures électriques

Ce n’est pas la première fois que des voitures électriques sont rappelées par leur constructeur en raison d’un risque d’incendie : quasiment toutes les marques ont été contraintes de lancer des rappels pour cette raison à un moment donné. Le feu est l’une des principales inquiétudes qui dissuadent les automobilistes de passer à l’électrique.

Au début du mois, un camion électrique Tesla Semi avait pris feu aux Etats-Unis, et les pompiers avaient dû déverser près de 200 000 litres d’eau pour parvenir à maîtriser l’incendie.

Cependant, les voitures thermiques sont aussi sujettes aux incendies (hé oui, elles sont pleines d’essence). Une étude a même révélé que le risque était 20 fois supérieur comparé aux voitures électriques. Les craintes liées au feu sur les voitures électriques seraient donc largement exagérées, même si elles ne sont pas infondées.

Devez-vous vous inquiéter pour votre BYD Doplhin ou Atto 3 ?

La plupart des BYD Dolphin et Atto 3 vendues dans le monde sont produites en Chine, même s’il existe également une usine en Thaïlande. Si vous êtes propriétaire d’un de ces modèles, il est donc fort possible que votre voiture ait été produite au même endroit que celles concernées par le rappel.

N’hésitez donc pas à contacter BYD pour en savoir plus sur le risque d’incendie de votre voiture. Néanmoins, on peut raisonnablement supposer que si BYD n’a pas lancé de campagne de rappel en France, c’est que cela n’est pas nécessaire. Mais mieux veut en être certain !

Nous l’annoncions en juillet dernier, c’est désormais chose faite : Xiaomi a démarré la construction de sa nouvelle usine de voitures. La marque chinoise va l’utiliser pour produire son SUV électrique MX11, dont la mission sera de répliquer le succès incroyable de la première voiture Xiaomi, la SU7.

Le site spécialisé Carnewschina a confirmé que l’usine était entrée en construction. Cette deuxième usine sera adjacente à la première. Elle aura une superficie de 531 000 m², soit un peu plus petite que la première qui mesurait 720 000 m². Xiaomi avait acquis le terrain pour un montant de 107 millions d’euros (842 millions de yuans).

Les fondations seraient déjà bien avancées : la construction de l’usine aurait en fait débuté dès le jour où Xiaomi a acquis le terrain. Des posts sur les réseaux sociaux chinois indiquent que les travaux avancent à toute vitesse : ils auraient lieu y compris la nuit et les week-ends, signe de l’empressement de Xiaomi à mettre en service cette nouvelle usine.

La construction de l’usine devrait s’achever d’ici un an : même si cela peut paraître très court, il s’agit d’un délai standard pour l’industrie chinoise, surtout dans le domaine porteur des voitures électriques.

L’usine permettra de produire le Xiaomi MX11 et d’accélérer les cadences de la SU7

Cette nouvelle usine sera d’une importance capitale pour Xiaomi. Tout d’abord, c’est là que sera réalisée la montée en puissance du futur SUV Xiaomi MX11. Selon certaines sources, la marque pourrait dévoiler ce concurrent de la Tesla Model Y dès fin octobre, à l’occasion de la conférence annuelle de la marque (à l’image des keynotes d’Apple).

Des prototypes du Xiaomi MX11 ont déjà été aperçus sur les routes chinoises en tenue de camouflage, signe que des essais sont en train d’être effectués avant sa commercialisation.

Aucune information n’a encore fuité sur son prix, son autonomie ou son design, mais des designers ont déjà imaginé ce à quoi il pourrait ressembler en se basant sur la Xiaomi SU7. Et force est de constater que le design est plutôt réussi.

En plus de l’arrivée du MX 11, cette nouvelle usine (voir photo satellite ci-dessus) va permettre à Xiaomi de doubler la production de ses voitures électriques SU7 : celle-ci passera de 150 000 exemplaires à 300 000 exemplaires par an.

Cette montée en cadence est essentielle pour répondre à la demande incroyable qu’a rencontrée la voiture. Lors de son lancement, elle avait en effet reçu 50 000 commandes en 27 minutes, un succès qui ne s’était pas démenti par la suite.

Cela permettra de réduire les temps d’attentes pour la SU7, qui s’élèvent actuellement à 30 semaines, un chiffre difficilement acceptable pour les clients.

Ensuite, Xiaomi ne compte pas s’arrêter là : elle prévoit de lancer un troisième modèle, qui sera sans doute une voiture électrique bon marché. Elle prévoit aussi de disposer de 220 points de vente, 135 centres d’entretien et 53 centres de livraison dans 59 villes chinoises d’ici la fin de l’année.

Il y avait déjà le BYD Explorer, voici maintenant le BYD Hefei. Le constructeur chinois vient de mettre à l’eau un nouveau navire géant, d’une capacité de 7000 véhicules, qui va lui permettre d’exporter toujours plus de voitures électriques vers l’Europe.

Le navire mesure pas moins de 200 mètres de long et 38 mètres de large. Il vient d’être mis a l’eau lors d’une cérémonie par Guangzhou Shipyard International, le chantier naval qui l’a construit. Il s’agit du premier navire que BYD possédera en propre.

Ce nouveau bateau est le premier d’une série de deux exemplaires identiques construits au même endroit. Au total, BYD prévoit de disposer d’une flotte de 8 navires d’ici les deux prochaines années.

Le premier cargo de BYD, le BYD Explorer, avait été mis en service début 2024. Il n’avait pas été construit au même endroit : c’est le chantier China International Marine Containers qui l’avait assemblé, pour être ensuite opéré par Zodiac Shipping, une entreprise partenaire de BYD.

Le BYD Explorer a déjà effectué deux aller-retours entre la Chine et l’Europe. Lors de son dernier voyage en date, il a accosté dans le port Espagnol de Santander pour décharger sa précieuse cargaison de voitures électriques.

La flottes de navires de BYD va lui permettre de vendre moins cher en Europe

Cette flotte de navires cargos en construction reflète les ambitions démesurées de BYD dans l’automobile. Le chinois est déjà au coude-à-coude avec Tesla en nombre de voitures électriques vendues, et devrait devenir numéro 1 mondial d’ici quelques mois.

Le constructeur a déjà vendu plus d’un million de voitures électriques en 2024. Ses ventes sont en hausse de plus de 26% par rapport à l’année dernière.

D’ici 2026, il compte vendre plus de 6 millions de voitures chaque année, dont la plupart seront électriques. Parmi ces 6 millions, 1,5 millions seront vendues à l’export, et le reste en Chine.

La mise à l’eau de ce nouveau navire va lui permettre de réduire toujours plus ses coûts : là où la plupart des constructeurs sous-traitent le transport de leurs véhicules, BYD veut tout faire lui-même. Cela lui permettra de continuer d’intégrer de A à Z la fabrication et le transport de ses voitures, depuis la fabrication des batteries jusqu’à la livraison au client.

C’est en effet cette recette qui a fait le succès de la marque depuis ses débuts, et lui a permis de devenir en quelques années l’un des constructeurs mondiaux les plus influents.

Espérons que ce véritable raz-de-marée de véhicules chinois qui va arriver en Europe aura un impact bénéfique, notamment en faisant baisser le prix global des voitures électriques. Pour proposer des prix bas, BYD sera aidée par des droits de douanes plutôt cléments : elle ne paiera que 17% de surtaxe pour importer ses voitures en Europe.

Tesla s’apprête à lancer son robotaxi le 10 octobre prochain aux studios Warner Bros à Los Angeles. Elon Musk promet qu’il révolutionnera la voiture autonome, mais en réalité, le véhicule ne sera en aucun cas capable de circuler sans conducteur. Voici pourquoi.

Le prototype du robotaxi de Tesla a été aperçu cette semaine en train d’effectuer des essais au sein des studios Warner. Malgré le camouflage jaune qui tentait de masquer sa véritable nature, il y a peu de doute : il s’agit bien du véhicule « autonome » qui sera présenté au public ce 10 octobre.

Pourquoi Tesla a-t-elle besoin de tester son robotaxi sur le lieu de la présentation ?

Voici le premier argument qui montre que le robotaxi n’est pas prêt. S’il est vraiment capable de conduite autonome… pourquoi Tesla a-t-elle besoin de le tester sur les routes des studios Warner ?

Le système de conduite autonome de Tesla, appelé FSD, n’est pas basé sur de la cartographie mais sur les images filmées par des caméras placées à bord du véhicule. Il doit donc être capable de circuler sans problème sur des routes totalement inconnues.

En effet, si le robotaxi est vendu au grand public ou à des entreprises, il sera amené à circuler sur une infinité de routes, dont un grand nombre n’auront jamais été empruntées auparavant par un véhicule Tesla.

Le fait que Tesla doive tester le robotaxi avant de le présenter au public montre donc que le système n’est pas au point, sans quoi il serait capable de circuler sans faire d’erreur dans les studios Warner sans jamais les avoir cartographiés.

Il existe une autre possibilité : que Tesla ait changé de philosophie pour ses véhicules autonomes et les rende désormais dépendants d’une cartographie préalable. Mais cela signifierait deux choses très problématiques :

  • Il faudrait que le véhicule soit équipé de LiDAR (Des capteurs laser de haute précision). Il est en effet pratiquement impossible de cartographier une route en se basant entièrement sur des caméras. Les principaux concurrents de Tesla dans la voiture autonome, à savoir Waymo et Baidu, utilisent tous deux des LiDARs.
  • Cela signifierait que toutes les voitures Tesla en circulation actuellement ne reposeraient pas sur le même système de navigation que le nouveau robotaxi. Et il serait probablement impossible de les faire passer au même système, justement parce qu’elles ne sont pas équipées de LiDAR.

Le système FSD qui équipera le robotaxi n’est pas fiable

Voici maintenant le deuxième argument majeur qui prouve que Tesla n’est pas prête à mettre en circulation un robotaxi fonctionnel.

La donnée la plus importante pour un opérateur de véhicules autonomes est le taux de déconnexions du système, c’est à dire le nombre de fois où le conducteur doit reprendre la main car le système n’est plus capable d’assurer la conduite.

Or il y a un problème majeur : Tesla à toujours refusé de communiquer cette donnée. Probablement parce que les chiffres sont catastrophiques.

En effet, des utilisateurs du FSD de Tesla collectent depuis des année leurs propres statistiques de déconnexion. Ces statistiques sont très précises, car elles reposent sur un système de transmission automatique.

Or lorsque l’on consulte ces données (disponibles sur le site teslafsdtracker.com), on constate qu’elles sont désastreuses.

Un taux de déconnexion catastrophique

Le constat est sans appel : le taux de déconnexion moyen est d’une déconnexion tous les 130 km. Si ce chiffre peut paraître bon au premier abord, il est en fait ridiculement faible.

Un véhicule autonome doit en effet être capable de circuler sans conducteur pendant des milliers de kilomètres sans faire d’erreur, faute de quoi il est indispensable d’avoir un conducteur à bord pour éviter les accidents qui se produiront forcément si le système se déconnecte.

Et ce n’est pas tout : si l’on inclut les déconnexions non critiques, c’est à dire qui ne mettent pas en jeu la sécurité du véhicule, le taux augmente encore pour atteindre une déconnexion tous les 53 kilomètres, un chiffre inacceptable si l’on prétend transporter des passagers de façon autonome.

Bien sûr, il existe la possibilité que ces chiffres soient erronés ou que le Robotaxi de Tesla utilise un autre système de conduite autonome, mais nous avons vu que cela était peu probable.

Les utilisateurs des dernières versions du FSD (12.3 et 12.5) ont certes constaté une amélioration par rapport aux versions précédentes, mais les statistiques montrent que l’amélioration est en réalité minime.

Voilà pourquoi le succès du robotaxi de Tesla semble compromis avant même sa sortie. Espérons néanmoins qu’Elon Musk saura nous surprendre, et prouver que son robotaxi est vraiment fiable, en nous présentant de nouvelles statistiques.

La sortie de la Kia EV3 approche, et la presse internationale a pu réaliser les premiers essais de la petite électrique coréenne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la voiture a mis tout le monde d’accord : presque tous les avis sont excellents.

Les journalistes ont pu essayer la Kia EV3 à Séoul cette semaine, et les avis sont sortis ce 11 septembre. Les attentes étaient très élevées : la presse s’attendait à un véhicule électrique doté de trois qualités essentielles : prix abordable, autonomie, et taille raisonnable.

Tout cela semble être au rendez-vous. Commençons par le prix : même s’il n’a pas été confirmé, il pourrait se situer aux alentours de 30000 € en France, selon certaines sources. En effet, on peut se baser sur les prix coréens pour l’estimer : la Kia EV3 est vendue à partir de 28500 € (42,08 millions de wons) dans le pays d’origine du constructeur.

L’autonomie n’est pas en reste : avec une batterie de 58,3 kWh sur la version la moins chère, l’EV3 peut parcourir 430 km. Ce chiffre monte à 605 km avec la grosse batterie, d’une capacité de 81.4 kWh.

On constate que le rapport prix/autonomie est excellent, avec 69 € à débourser pour chaque kilomètre d’autonomie. Ce qui place la Kia EV3 parmi les meilleues voitures disponibles actuellement, juste derrière certaines voitures chinoises comme la Xiaomi SU7.

Enfin, les avis de la presse sont unanimement bons sur d’autres tableaux : le design est réussi, l’intérieur est confortable, le système de divertissement est moderne et simple à utiliser, la voiture est puissante…

C’est bien simple : la plupart des journalistes sont dithyrambiques sur la Kia EV3 suite à leur essai, et il n’y a presque aucun point négatif à mentionner, hormis peut-être le niveau de bruit sur route et un espace intérieur qui n’est pas gigantesque.

Rappelons que la date de sortie de la Kia EV3 en France devrait se situer fin 2024.

Essai de la nouvelle Kia EV3 : les avis de la presse

Sans plus attendre, voici un récapitulatif des avis de la presse sur cette Kia EV3.

InsideEVs (USA) : « une révolution électrique abordable »

L’EV3 est un véhicule qui a de quoi enthousiasmer. Il est destiné à être une nouvelle victoire pour le groupe Hyundai Motors dans son énorme effort électrique. Cette entreprise ne rate jamais rien ces derniers temps.Premier essai de la Kia EV3 2025

Top Gear (Royaume-Uni)

Le Kia EV3 remplit tout le cahier des charges d’un crossover électrique compact : les Coréens ont une fois de plus réussi leur mission.

Une cabine incroyablement efficace, une sensation de qualité supérieure et des niveaux d’équipement généreux. L’habitacle a un feeling vraiment haut de gamme, la voiture est très efficace et la liste des équipements standard est aussi longue que le bras.

Electrifying.com (Royaume-Uni) : « 10/10 »

La Kia EV3 est un SUV électrique compact qui offre une grande autonomie, un style élégant et de nombreuses technologies. Elle est prête à affronter ses rivales, notamment la Volvo EX30, la VW ID.3 et la Jeep Avenger, et nous l’adorons.

Car and Driver (USA) :

Sur la base de nos premières expériences, nous sommes optimistes sur le fait que l’EV3 se vendra facilement. Si vous avez envie d’un véhicule électrique qui ne soit pas un énorme SUV, la Kia EV3 arrive très bientôt.

Edmunds (USA) : « faire plus avec moins »

L’EV3 est fantastique, regroupant les qualités de l’EV6 et de l’EV9 dans un format plus petit qui la rend idéale pour les villes tout en restant suffisamment grand à l’intérieur pour les familles. Si elle parvient à se rapprocher de ses impressionnantes estimations WLTP, l’EV3 offrira une autonomie excellente à un prix bas, avec beaucoup de style et de technologie en prime. Elle n’arrivera jamais assez tôt.

Carexpert (Australie)

La voiture que nous avons conduite en Corée du Sud était un véhicule impressionnant, avec de bonnes performances, une bonne efficacité et une bonne autonomie pour un véhicule électrique d’entrée de gamme.

C’est également une voiture facile à conduire en ville et sur l’autoroute, et elle offre une belle gamme de fonctionnalités technologiques.

Le guide de l’auto (Canada) : « Un game changer si le prix est bon »

Excellente consommation d’énergie, autonomie très convaincante, système de récupération d’énergie très efficace.

Hyundai vient de lancer en Corée du Sud des versions à prix réduits de ses best-sellers Ioniq 5, Ioniq 6 et Kona. Ces versions, baptisées E-value +, sont proposées à des tarifs inférieurs de 20 à 35% aux prix actuels. Mais arriveront-elles en France ?

Voici les prix de ces nouvelles versions en Corée : 31640 € pour la Ioniq 5 (47 millions de wons), 31600 € pour la Ioniq 6 (46,95 millions de wons), et 27900 € pour la Kona (41,42 millions de wons).

Notons déjà une information importante : les batteries de ces nouvelles Hyundai Ioniq 5, Ioniq 6 et Kona sont exactement les mêmes que celles qui équipent les versions d’entrée de gamme actuelles. Aucune concession n’a donc été faite sur l’autonomie pour pouvoir proposer ces prix très attractifs.

Des prix jusqu’à 34% plus bas que les versions actuelles

Ces prix sont largement inférieurs à ceux des versions les moins chères proposées en France actuellement. On parle de -25% pour la Ioniq 5 qui débute actuellement à 42800 €, -34% pour la Ioniq 6 qui est à 47600 €, et – 21% pour la Kona électrique, qui est à 35100 €. Des chiffres réellement impressionnants compte tenu du fait que la batterie est identique.

« Nous avons préparé une version plus pratique qui élargira la gamme de choix et abaissera la barrière à l’achat des véhicules électriques », a déclaré un porte-parole de Hyundai au sujet de cette série E-value +.

Dans cette version, la Hyundai Ioniq 5 aura une autonomie de 368 km. Celle de la Ioniq 6 sera quasi identique avec 367 km, tandis que la Kona se contentera de 311 km (il s’agit des autonomies officielles en Corée).

Malheureusement, Hyundai n’a pas encore précisé quelles seraient les différences entre les versions E-value + et la gamme actuelle. Il pourrait s’agir avant tout de modifications sur les équipements intérieurs de la voiture.

Les Hyundai Ioniq 5, Ioniq 6 et Kona E-Value + bientôt en France ?

Voici maintenant la question que tout le monde se pose : ces versions à prix défiant toute concurrence arriveront-elles en France et en Europe ?

Hyundai ne l’a pas encore confirmé, mais cela est fort probable étant donné la présence déjà importante du constructeur coréen dans notre pays. La marque mise gros sur le développement de ses modèles électriques dans le monde, qui rencontrent d’ailleurs un franc succès.

La Hyundai Ioniq 5 vient par exemple de battre un nouveau record de ventes aux Etats-Unis, alors qu’elle y est vendue depuis déjà plusieurs années. Fort de ce succès, Hyundai vient de lancer une version performance de la voiture baptisée Ioniq 5 N, ainsi qu’une version off-road, baptisée Ioniq 5 XRT.

Mais attention à une chose : même si les versions E-value+ sont lancées en France, il faudra s’attendre à des prix supérieurs à ceux pratiqués en Corée.

Généralement, les voitures Hyundai et Kia sont vendues 5 à 20% plus cher lorsqu’elles sont importées en France. Mais cela représente tout de même des économies substantielles par rapport aux versions actuelles des Ioniq 5, Ioniq 6, et Kona.

Espérons donc que Hyundai lancera sans tarder ces nouvelles versions en France : avec ces prix incroyables pour des voitures reconnues pour leur qualité et leur autonomie, elles devraient se vendre très facilement.

Tesla affirme pour l’instant que le Tesla Semi est réservé à l’Amérique du Nord, mais de nombreux indices semblent indiquer le contraire : le camion électrique pourrait bientôt débarquer en France et en Europe.

En effet, cette semaine, deux Tesla Semi sont arrivés des Etats-Unis par bateau pour être livrés à la Gigafactory Berlin. Des internautes les ont rapidement repérés sur les autoroutes allemandes, et ont posté les vidéos sur les réseaux sociaux.

Quelques jours plus tard, un drone les a effectivement repérés sur le site de l’usine allemande de Tesla. Les deux camions sont peints en blanc et ne portent pas de marque distinctive.

L’entreprise d’Elon Musk n’a pas donné d’explication officielle, mais elle pourrait avoir emmené les deux Tesla Semi en Europe pour les présenter salon du transport routier IAA transportation, qui aura lieu à Hanovre du 17 au 22 septembre. Les organisateurs du salon ont d’ailleurs confirmé que Tesla y aurait bien un stand.

Certes, la présence de ces deux Semi à la Gigafactory Berlin ne constitue pas une preuve suffisante pour affirmer que Tesla veut lancer son camion électrique en Europe (EMEA).

Une offre d’emploi pour le Tesla Semi en Europe

Mais un autre indice corrobore très fortement cette théorie. Tesla vient de publier, sur son site dédié au recrutement, une offre d’emploi pour un responsable du développement du Tesla Semi en Europe, au Moyen Orient et en Afrique.

Le texte de cette offre d’emploi laisse peu de doutes. Il est précisé que la personne qui sera recrutée «rencontrera régulièrement les potentiels clients européens du Tesla Semi pour comprendre leurs besoins et leurs cycles de maintenance ».

Si l’offre ne fait pas référence à la France en particulier, il est fort probable que si le Tesla Semi est vendu en Europe, il le soit également en France, car cela a été le cas pour tous les modèles de Tesla jusqu’à maintenant, hormis le Cybertruck. De plus, la France est un haut lieu du transport routier en Europe de par sa position stratégique.

Alors, quand faut-il s’attendre à aperçevoir le semi-remorque électrique sur les routes françaises ? Pas tout de suite, mais cela pourrait aller plus vite qu’on ne le croit : en effet, le transport routier électrique se développe petit à petit en Europe.

Par exemple, Volvo vient de recevoir aujourd’hui une commande pour 300 camions électriques de la part de DSV, une entreprise de transport danoise. L’entreprise envisage d’ailleurs d’en commander 2000 de plus si elle est satisfaite des camions.

Tesla pourrait donc vouloir commencer rapidement à vendre le Semi en Europe pour récupérer des parts de ce marché crucial.

La date de sortie du futur Range Rover Electric, le nouveau SUV haut de gamme de la marque Jaguar Land Rover, approche. D’après deux dirigeants de la marque, le 4×4 100% électrique aurait déjà reçu plus de 42000 précommandes.

Lennard Hoonik, le responsable des opérations de Range Rover, et Geraldine Ingham, la directrice exécutive de la marque, ont révélé l’information dans une interview au magazine américain Motortrend. D’après eux, le Range Rover Electric « sera avant tout un vrai Range Rover ».

Ils soulignent qu’aucune concession ne sera faite sur ses capacités de 4×4, malgré sa propulsion électrique. D’après eux, peu importe qu’il ait un moteur électrique ou un moteur V8 : il sera capable de rouler hors piste, de traverser des cours d’eau profonds, de supporter des températures extrêmes, et de fournir les mêmes sensations de conduite que les Range Rovers actuels.

« Ce n’est pas facile, mais nos ingénieurs l’ont fait », précisent-ils pour s’assurer que le message est bien passé. De plus, ils affirment que « Le Range Rover Electric sera inconsestablement anglais ».

Les réservations du Range Rover électrique ont fortement augmenté

Lennard Hoonik et Geraldine Ingham ne sont pas inquiets sur le fait que les automobilistes l’adopteront : en attestent les 42000 précommandes reçues par le véhicule. Ce chiffre est de bon augure, d’autant qu’il a fortement augmenté ces derniers mois. En effet, en février dernier, nous avions révélé que le nombre de clients inscrits sur liste d’attente s’élevait à 16000.

La date de sortie du Range Rover Electric approche : il sortira fin 2024. Ses essais sont d’ailleurs bien avancés : en avril dernier, un prototype avait été photographié en Suède alors qu’il effectuait des tests par températures polaires. Ces images avaient d’ailleurs confirmé que le design Range Rover était reconnaissable au premier coup d’oeil.

Avant de placer une précommande, assurez-vous néanmoins que vous disposerez des fonds nécessaires. Le prix de ce nouveau Range Rover électrique avoisinera les 110 000 € minimum, et pourrait même monter jusqu’à 150 000 € pour les versions avec le plus d’options. Rendez-vous dans quelques mois pour découvrir les tarifs officiels.

Néanmoins, à ce prix-là, vous disposerez d’un 4×4 entièrement personnalisable. Range Rover insiste en effet sur le fait que la customisation fait partie de son ADN.

La marque a également su écouter ses clients : le Range Rover électrique aura beaucoup plus de boutons physiques qu’auparavant, et de nombreuses options de sièges seront disponibles, y compris des sièges sans cuir pour respecter les engagements écologiques que prennent de plus en plus d’automobilistes.