Lors d’une présentation donnée à l’usine Volkswagen de Wolfsburg, Thomas Schäfer, le PDG de la marque, a dévoilé un aperçu de la future Volkswagen ID.1. Il en a profité pour confirmer sa date de sortie : ce sera bien en 2027.

La Volkswagen ID.1 sera une petite citadine électrique d’entrée de gamme destinée au grand public. L’ambition de la marque est claire : la voiture doit « rendre la mobilité électrique attrayante pour tous ». Et cela commence par le porte-monnaie. Volkswagen l’a confirmé : le prix de l’ID.1 sera d’environ 20 000 €.

Volkswagen ID.1 : une date de sortie en 2027 mais une présentation en 2025

Thomas Schäfer n’a pas précisé si cette date de sortie se situerait plutôt au début ou à la fin de l’année 2027. Il a cependant annoncé que le show car de cette voiture, c’est-à-dire le modèle qui préfigure le véhicule de série, sera présenté au public au mois de mars 2025. Peut-être en apprendra-t-on plus sur la date de sortie exacte à cette occasion.

La date de sortie de l’ID.1 interviendra plus d’un an après une autre modèle majeur de la nouvelle gamme électrique de Volkswagen : l’ID.2. Cette voiture, qui coûtera moins de 25 000 €, aura le format d’une Golf et sortira fin 2025 ou début 2026.

Volkswagen a présenté un aperçu du design de l’ID.1. Cette image donne une bonne idée des proportions, qui seront plutôt verticales, presque similaires à un SUV. Cela contraste avec le reste de la gamme, dont les modèles ont des apparences plutôt arrondies et aérodynamiques.

Les dimensions de la future électrique urbaine seront donc compactes, sans doute un peu plus grandes que celles de la Volkswagen Up! actuelle, qui mesure 3,6 mètres de long. Sa taille sera plus proche de celle d’une Polo.

L’autonomie de la Volkswagen ID.1 n’a pas été communiquée pour l’instant, mais elle devrait être légèrement inférieure à celle de l’ID.2, dont l’autonomie atendue est de 450 km. Les deux modèles seront basés sur la plateforme MEB, la plateforme électrique d’entrée de gamme de Volkswagen.

Le nom de la voiture n’est pas encore officiel

Lors de sa présentation, Thomas Schäfer n’a pas officialisé le nom de l’ID.1. Mais il est très probable que cela soit bien son nom définitif, puisque cela s’inscrira dans la continuité des autres voitures de la gamme.

Notons tout de même que Volkswagen a déposé le nom d’«ID.EVERY1» auprès du bureau européen de la propriété intellectuelle. Mais il s’agit sans doute seulement du nom du prototype qui sera présenté au public en mars. La marque avait opté pour la même stratégie pour l’ID.2, dont le concept-car s’appelait ID.2all.

Thomas Schäfer a suggéré que la Volkswagen ID.1 serait produite à l’usine de Volfsburg : « Wolfsburg deviendra la capitale de notre nouvelle catégorie compacte entièrement électrique. », a-t-il déclaré.

La voiture sera en concurrence avec de nombreux petits modèles électrique : la Citroën ë-C3, la future Twingo électrique, la Hyundai Inster et la Kia EV2 par exemple. Elle devra donc absolument respecter son prix d’entrée de 20 000 € si elle veut remplir son objectif de rendre l’électrique accessible à tous.

Bonne nouvelle : en 2025, le gouvernement continuera de subventionner l’achat de voitures électriques, notamment par le biais du bonus écologique. Mais quels sont les changements par rapport à 2024 ? Voici le montant du bonus écologique 2025 pour les voitures électriques.

Il faut tout d’abord noter que seules les voitures électriques sont désormais éligibles au bonus écologique (et les voitures à hydrogène, mais elles sont très rares).

Le bonus écologique 2025 pour une voiture électrique dépend à présent uniquement de votre revenu fiscal de référence. Son montant est de :

  • 4000 € si votre revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 16 300 €,
  • 3000 € si votre revenu fiscal de référence est compris entre 16 300 € et 26 200 €,
  • 2000 € si votre revenu fiscal est supérieur à 26 200 €.

Un autre point important est à noter : le prix d’achat de la voiture électrique doit être inférieur à 47 000 €.

Attention, en plus de cette limite de prix, toutes les voitures électriques ne sont pas éligibles au bonus. Pour y prétendre, elles doivent atteindre un score environnemental suffisant, et ce score dépend des émissions de CO2 sur toute la durée de vie du véhicule, y compris sa fabrication.

En pratique, quasiment toutes les voitures électriques fabriquées en dehors de l’union européenne ne sont plus éligibles au bonus.

On note également que la prime à la conversion, qui permettait de se débarasser d’une voiture thermique pour acheter une électrique, est définitivement abandonnée.

Bonus écologique 2025 : quelles voitures électriques sont éligibles ?

Voici la liste complète des voitures électriques éligibles au bonus écologique 2025 :

Abarth 500e
Alfa Romeo Junior Elettrica
Alpine A290
Audi Q4 e-tron
BMW iX1, iX2, Serie X, Serie 4
Citroën ë-C3, ë-C4, ë-C4 X, ë-Berlingo, SpaceTourer
Cupra Born
DS DS3, DS4
Fiat 500e, 600e, Ulysse, e-Doblo
Ford Explorer, Capri
Hyundai Kona, Inster
Jeep Avenger
Lancia Ypsilon
Mercedes EQA, EQB, EQT
Mazda MX-30
Mercedes Benz EQT, EQB, EQA
Mini Mini SE, Mini Countryman
Moke EV1
Nissan Leaf, Townstar
OpelCorsa, Astra, Mokka, Combo, Combo-e Life, Zafira Life, Grandland
Peugeot208, 2008, 308, 408, 3008, 5008, Rifter, Expert, 5008
Renault Twingo, Mégane, Scénic, Kangoo, Renault 5
Skoda Enyaq, Enyaq Coupé
Smart Fortwo
Tesla Model Y
Volkswagen Up, ID.3, ID.4, ID.5, ID.7
Volvo C40, XC40, EX40, EC40.

Notons que l’ensemble des voitures électriques chinoises et coréennes sont exclues de ce bonus écologique 2025. Cela exclut des modèles très intéressants :

  • la Kia EV3, qui n’est pas encore produite en Europe pour l’instant mais en Corée du Sud,
  • la Tesla Model 3, qui est produite à Shanghai,
  • la MG4, qui est toujours l’une des voitures électriques les plus vendues en France.

Quels sont les objectifs de ce bonus 2025 ?

On comprend que l’objectif du gouvernement avec ce bonus écologique 2025 est de faciliter l’acquisition d’une voiture électrique pour les ménages les moins aisés.

Cela part d’une bonne intention, mais il aurait mieux valu offrir un bonus écologique de 4000 € pour tout le monde afin de favoriser la voiture électrique vis-à-vis de la voiture thermique. D’autant plus si le gouvernement veut atteindre ses objectifs de produire 2 millions de voitures électriques d’ici à 2030.

Le gouvernement veut également soutenir les véhicules les plus abordables et exclure du bonus les voitures trop chères, ce qui va dans le bons sens pour promouvoir l’adoption de l’électrique, qui souffre toujours d’une image trop élitiste.

Cela a d’ailleurs forcé certaines marques à ajuster les prix de leurs voitures électriques : c’est notamment le cas des Mercedes EQA et EQB, qui coûtent à présent 46 900 € dans leur version de base, soit juste la limite maximale pour le bonus !

On connaît enfin la date de sortie de la nouvelle Ferrari électrique : ce sera le 9 octobre prochain. Il s’agira de l’une des toutes premières voitures électriques positionnées sur le segment des sportives de prestige.

C’est le PDG Benedetto Vigna qui a révélé la date de sortie. Il a précisé que cette nouvelle Ferrari électrique serait présentée sur le site de Maranello, en Italie, lors d’une journée dédié aux investisseurs. L’information a été relayée par l’agence Reuters.

On savait déjà que Ferrari envisageait de lancer une voiture électrique au quatrième trimestre 2025, mais aucune date précise n’avait été communiquée jusqu’à maintenant. Voilà qui est donc confirmé : la voiture sera présentée au tout début du trimestre. La marque avait déjà affirmé que des essais étaient en cours, et que des prototypes avaient parcouru plusieurs milliers de kilomètres.

La Ferrari électrique, un crossover plutôt qu’une supercar ?

Contrairement à ce qu’espéraient la plupart des fans de la marque au cheval cabré, il ne s’agira probablement pas d’une supercar, mais plutôt un crossover. En effet, un prototype équipé de 4 portes a été aperçu en train de réaliser des essais près de Maranello. De plus, ce prototype émettait de faux bruits de moteur thermique, ce qui est dommage pour un modèle qui pourrait être silencieux.

Les spéculations vont bon train sur la façon dont la voiture sera présentée : en effet, Benedetto Vigna s’est montré plutôt mystérieux concernant ce lancement. Il a simplement précisé que Ferrari lancerait la voiture d’une façon « unique et innovante ». Il a refusé de donner des détails supplémentaires sur le modèle, il faudra donc être patient.

Un prix de 500 000 € ?

Le prix de cette Ferrari électrique n’est pas encore connu, mais d’après de nombreux spécialistes, il pourrait avoisiner les 500 000 €. Il est par ailleurs de notoriété publique que Ferrari fixe ses prix au tout dernier moment. Le prix de cette voiture électrique sera particulièrement scruté, car la marque devra l’adapter pour conserver des marges satisfaisantes malgré les coûts élevés de l’architecture électrique.

Cette nouvelle Ferrari électrique fera partie d’une gamme de 6 nouveaux modèles qui seront lancés en 2025. Il y aura également des modèles hybrides, ce qui n’est pas une nouveauté : la marque en propose depuis 2019. En 2024, les hybrides ont d’ailleurs représenté 51% des ventes.

Benedetto Vigna a déclaré que le marché chinois serait une excellente opportunité pour cette nouvelle Ferrari électrique. En effet, les voitures électriques rencontrent un grand succès dans le pays, et les taxes sont plus favorables à ce mode de propulsion.

Cette voiture aura une grande responsabilité : celle de prouver qu’une voiture électrique peut avoir l’âme d’une Ferrari. De nombreux fans en doutent, tant l’ADN de la marque est lié à celui des moteurs thermiques. Espérons que la Scuderia saura donner tort aux sceptiques.

Et une question de la plus haute importance demeure : cette Ferrari électrique sera-t-elle bleue ou rouge ? Il faudra patienter jusqu’à la date de sortie pour le savoir.

La Tesla Model Y vient de perdre sa couronne. D’après une étude du cabinet Jato Dynamics, la voiture la plus vendue en Europe en 2024 est maintenant la Dacia Sandero. La Tesla Model Y reste la voiture électrique la plus vendue, mais elle est reléguée en 4ème position.

Voilà qui en dit long sur les difficultés que connaissent les voitures électriques actuellement. La Tesla Model Y est à présent la seule électrique du top 10. Ses ventes ont baissé de 17% par rapport à 2023. La Dacia Sandero s’est vendue à plus de 268 000 exemplaires, contre seulement 209 000 pour la Tesla Model Y.

Voici les voitures les plus vendues en Europe en 2024

Sans plus attendre, découvrez la liste des voitures les plus vendues en Europe en 2024 :

#ModèleImmatriculations2024 vs 2023
1Dacia Sandero268,10114%
2Renault Clio216,3177%
3Volkswagen Golf215,71517%
4Tesla Model Y209,214-17%
5Volkswagen T-Roc202,840-1%
6Peugeot 208199,9093%
7Toyota Yaris Cross194,00610%
8Skoda Octavia180,60712%
9Dacia Duster175,21313%
10Toyota Yaris174,04212%

D’après Jato Dynamics, la part de marché de l’électrique est en léger déclin : elle passe à 15,4 %, une baisse de 0,3 points par rapport à l’année dernière. Cette baisse est dûe à plusieurs facteurs :

  • La baisse brutale des subventions pour l’achat d’une voiture électrique, notamment en Allemagne, et le manque de visibilité sur ces subventions,
  • Les prix toujours trop élevés des modèles électriques par rapport au thermique,
  • Le manque d’infrastructures de recharge, notamment dans les parkings partagés et en centre-ville,
  • Une valeur résiduelle trop faible pour les voitures électriques d’occasion.

Reconnaissons tout de même que le fait que la Tesla Model Y ait perdu la tête du classement s’explique en partie par un autre facteur. Les acheteurs se sont détournés du modèle en attendant sa version restylée, la Tesla Model Y Juniper, qui est sortie en janvier 2025.

Voici les constructeurs qui ont vendu le plus de voitures

#ConstructeurImmatriculations2024 vs 2023
1Volkswagen1,354,9661%
2Toyota916,52212%
3BMW770,2496%
4Skoda757,00012%
5Mercedes709,7211%
6Renault695,0392%
7Audi660,403-10%
8Peugeot642,0741%
9Dacia569,7363%
10Hyundai928,5860%

On constate que les consturcteurs qui ont fait le choix de conserver de nombreux modèles thermiques font la course en tête. Volkswagen se classe premier grâce à la Golf et au T-Roc, puis vient Toyota avec la Yaris Cross et la Yaris, et BMW complète le podium.

Voitures électriques les plus vendues en Europe en 2024

C’est toujours Tesla qui domine le classement des voitures électriques les plus vendues en Europe. Elle place ses deux modèles phares, la Model Y et la Model 3, au sommet. La Model 3 réalise d’ailleurs une belle performance avec +12% par rapport à 2023, grâce à sa version restylée.

#ModèleImmatriculations2024 vs 2023
1Tesla Model Y209,214-17%
2Tesla Model 3112,78912%
3Volvo EX3078,032entrée
4Skoda Enyaq68,8744%
5Volkswagen ID.464,756-24%
6Volkswagen ID.354,531-14%
7BMW iX152,28316%
8MG451,775-28%
9Audi Q448,0942%
10BMW i445,062-8%

Les pays nordiques sont encore et toujours les champions de l’électrique. La Norvège est le pays où il s’est vendu le plus de voitures électriques, avec 88%. Le pays est donc en passe d’éliminer complètement la voiture thermique. Viennent ensuite le Danemark avec 51% et la Suède avec 35%.

Retrouvez l’intégralité des classements des voitures les plus vendues en 2024 ici : Jato Dynamics.

Peu importe si elle a subi un restylage l’année dernière : BYD prépare déjà la nouvelle version de l’Atto 3. La BYD Atto 3 2025 a été aperçue en Chine, et les photos confirment que des changements de design subtils mais efficaces sont à l’ordre du jour.

Le SUV électrique urbain, vendu sous le nom de Yuan Plus dans son pays d’origine, est l’un des best-sellers de BYD.

Attention : même si l’Atto 3 est actuellement présentée sous l’appellation 2025 sur le site officiel, il s’agit bel et bien de la version 2024 ! D’après le site spécialisé CarNewsChina, la véritable BYD Atto 3 2025 restylée sortira au deuxième trimestre 2025.

Le prototype qui a été aperçu n’était que légèrement camouflé, car BYD avait déjà dévoilé la plupart des changements de design il y a quelques semaines (c’est une obligation réglementaire en Chine). On peut voir que les changements annoncés ont bien été effectués.

La BYD Atto 3 2025 reçoit surtout des changements esthétiques

La face avant est remaniée pour lui donner un look plus agressif, et la taille des entrées d’air a été réduite. Une nouvelle caméra avant fait son apparition, ce qui permettra d’augmenter les capacités d’aide à la conduite de la voiture.

A l’arrière, un nouveau pare-choc fait également son apparition. Il est de forme trapézoïdale, pour faire écho à la face avant et donner une harmonie stylistique à la voiture. De plus, un nouveau spoiler a été placé sur le toit. Il intègre des feux de freinage plus originaux, puisque placés à la verticale, alors qu’ils étaient horizontaux précédemment.

Les piliers arrière sont maintenant partiellement noirs, ce qui donne un look plus fin et plus sportif à cette BYD Atto 3 2025.

Les dimensions sont inchangées : elles sont de 4455/1875/1615 mm (longueur/largeur/hauteur), et l’empattement est de 2720 mm.

Au niveau de la propulsion, rien ne change non plus : l’Atto 3 sera toujours proposée en deux versions, équipées batteries de 49,9 kWh et 60,5 kWh respectivement. L’autonomie de la version 2025 sera donc identique à la version 2025 : 345 km WLTP pour la petite batterie et 420 km pour la grosse batterie.

Cependant, à l’heure actuelle, seule la version avec la grosse batterie est disponible en France, avec deux finitions possibles : Comfort et Design. Il est fort probable qu’il en soit de même pour la version 2025.

Quant au prix de cette BYD Atto 3 2025, il devrait rester sensiblement le même : 38 990 € pour la finition Comfort 40 990 € pour la finition Design.

C’est officiel : la Kia EV2 sortira en janvier 2026. Kia vient de dévoiler sa date de sortie lors de la présentation de ses résultats annuels. Ce petit SUV viendra compléter la gamme électrique du constructeur coréen et deviendra son modèle le plus abordable, juste en-dessous de la Kia EV3.

La production de la Kia EV2 débutera dès 2025, d’après le Korea Economic Daily. La voiture sera construite dans l’usine Kia de Zilina, en Slovaquie. La marque produira 80 000 exemplaires dès cette année, puis augmentera la production à 100 000 exemplaires en 2026. La voiture sera disponible en France dès sa sortie.

Le prix de la Kia EV2 débutera à 20 000 €

Le prix de la Kia EV2 débutera à 20 000 € dans sa version la plus économique, qui sera équipée d’une batterie LFP (Lithium-Fer-Phosphate). Et ce prix montera jusqu’à 30 000 € si vous optez pour toutes les options et pour une batterie NMC (Nickel-Manganèse-Cobalt), plus légère et plus efficace par temps froid.

La version LFP sera dotée d’une autonomie de 300 km, largement suffisante pour la plupart des utilisations urbaines. Et l’autonomie atteindra 440 km pour la version NMC, un chiffre élevé pour une voiture d’entrée de gamme.

Voici les dimensions de la Kia EV2 : elle mesure 4 000 millimètres (mm) de long et possède un empattement de 2 555 mm. La largeur exacte n’est pas encore connue.

Kia mise gros sur la petite EV2 : elle estime que le modèle représentera 17,5% des ventes totales de la marque en Europe en 2026. En produisant l’EV2 en Europe, elle s’assure un avantage compétitif, puisque aucun droit de douane ne sera appliqué, contrairement aux voitures électriques chinoises.

Le modèle sera pour l’instant réservé à l’Europe, où la demande est la plus forte pour des voitures électriques d’entrée de gamme. Mais Kia se réserve la possibilité de la vendre ensuite en Corée et sur d’autres marché si le succès est au rendez-vous.

La date de sortie de la Kia EV2 suivra de près celle de l’EV4

La date de sortie de la Kia EV2 sera proche de celle d’un autre modèle Kia très attendu : la Kia EV4, qui sortira en mars 2025 en Corée, puis quelques mois plus tard en France. Grâce à cette gamme électrique, Kia ambitionne de rendre l’électrique accessible au plus grand nombre, en proposant des modèles adaptés à tous les usages à des prix compétitifs.

La Kia EV2 ne sera pas seule sur le marché des voitures électriques abordables. Elle fera face à la C3 électrique, à l’Hyundai Inster, et aux futures Twingo électrique et Ford Fiesta électrique, pour ne citer qu’elles.

La voiture a déjà été aperçue dans la rue, même si elle était recouverte d’un épais camouflage. Son design fait penser à un mélange de Kia Soul et d’Hyundai Inster, mais l’identité futuriste de la gamme Kia EV est reconnaissable, notamment au niveau des jantes qui sont similaires à celles de sa grande soeur l’EV3.

Lors de la présentation des résultats annuels de Tesla, Elon Musk a annoncé que l’entreprise allait lancer un service de taxis autonomes à Austin dès juin 2025. Cette initiative représente un saut dans l’inconnu pour Tesla, car pour la première fois, il n’y aura aucun conducteur de sécurité derrière le volant.

Le service proposera des courses payantes en taxi autonome, qui seront ouvertes au grand public par le biais d’une application dédiée. Les courses seront limitées géographiquement pour rester dans le périmètre de la ville d’Austin, au Texas.

Il s’agit d’un changement de stratégie radical pour Tesla. Jusqu’à présent, Elon Musk avait toujours promis que n’importe qui pourrait utiliser sa voiture personnelle comme un taxi autonome, grâce au système FSD (Full Self Driving) incorporé. Il jure depuis des années que son système de conduite autonome sera prêt « l’année prochaine », mais cette prédiction ne s’est jamais réalisée pour l’instant.

Cette fois-ci, Tesla compte s’y prendre autrement : pour lancer son service de taxis autonomes à Austin, l’entreprise n’utilisera pas des voitures appartenant à des clients, mais une flottes de voitures détenues par l’entreprise.

De plus, le Cybercab, le véhicule que Tesla avait annoncé il y a quelques mois en le présentant comme son futur taxi autonome sans volant ni pédales, ne fera pas partie de l’opération. L’entreprise utilisera des « banales » Model 3, Y, S ou X, qui posséderont donc bien un volant et des pédales. Néanmoins, il n’y aura personne sur le siège conducteur.

Un opérateur pourra cependant prendre le contrôle à distance, même si Elon Musk n’a pas évoqué ce sujet. Cette capacité semble indispensable en cas de déconnexion du système de conduite autonome.

Les taxis autonomes, un aveu d’échec pour Tesla face à Waymo ?

Ce nouveau service de taxis autonomes ressemble étrangement à celui du concurrent principal de Tesla : Waymo. Cette filiale de Google est largement considérée comme le leader actuel dans le domaine de la conduite autonome. Elle réalise actuellement plus de 150000 courses payantes par semaine, sans aucun conducteur de sécurité. Le tout pour un prix à peine supérieur à celui d’une course Uber.

Tesla s’aligne donc sur la recette de Waymo, qui s’est avérée gagnante pour l’instant : des courses payantes dans une zone limitée géographiquement.

Elon Musk dit temporairement adieu à sa promesse d’un système qui fonctionnerait partout, même s’il maintient que cela sera effectivement le cas. D’après lui, les limites géographiques permettront juste d’assurer les meilleures conditions de sécurité possibles.

Tesla va suivre le principe qui a fait le succès de Waymo : progresser par petites touches avant de se lancer à plus grande échelle. Voilà qui ressemble bel et bien à un aveu d’échec tant le concept est éloigné de ce qui était promis.

« Nous voulons juste mettre un orteil dans l’eau, nous assurer que tout va bien, puis mettre quelques orteils de plus, avec la sécurité du grand public et de ceux dans la voiture comme priorité absolue », a déclaré Elon Musk.

Le service de robotaxis de Tesla à Austin verra-t-il le jour ?

Il y a cependant une différence de taille entre le FSD de Tesla et le système Waymo. Les taxis autonomes Tesla se repèreront uniquement grâce à des caméras, alors que Waymo utilise des capteurs LiDAR pour créer une cartographie 3D très précise des rues que ses taxis empruntent. Pas de cartographie 3D chez Tesla : tout est analysé en temps réel grâce à l’intelligence artificielle.

Elon Musk assure avoir augmenté la puissance de calcul de ses systèmes d’IA de 400% en 2024. Mais pas sûr que cela suffise : certains expert estime que les caméras des voitures autonomes Tesla ont tout simplement une trop mauvaise résolution, ne peuvent pas rivaliser avec un œil humain, et que cela empêchera ses robotaxis d’atteindre une bonne fiabilité.

La réalité semble leur donner raison, ainsi qu’à Waymo. Elon Musk ne diffuse pas les données de déconnexions de son systèmes FSD, mais des données recueillies par les utilisateurs montrent qu’il y aurait en moyenne une déconnexion tous les 800 kilomètres. Un chiffre beaucoup trop faible : Waymo fait environ 30 fois mieux !

Rendez-vous au mois de juin pour voir si Elon Musk lance réellement son service de taxis autonomes à Austin, ou s’il reporte encore ses promesses d’un an, comme il l’a fait à maintes reprises.

La marque chinoise Zeekr vient d’annoncer la sortie en Europe de son nouveau break électrique Zeekr 7 GT. Le véhicule pourrait rencontrer un certain succès : les breaks électriques sont encore rares sur le marché. Le prix du Zeekr 7 GT est estimé à 50 000 € dans sa version la plus abordable, d’après le site spécialisé CarNewsChina.

Chez ElecNews, nous estimons son prix dans une fourchette un peu plus élevée, entre 52 000 € et 54 000 €. En effet, il est probable que le Zeekr 7 GT soit vendu à un prix équivalent à celui du modèle dont il est dérivé, le SUV Zeekr 7X. Ce véhicule coûte 52 990 € en Europe dans sa version de base.

La date de sortie du Zeekr 7 GT en Europe est annoncée au deuxième semestre 2025.

La marque, une filiale du groupe chinois Geely, n’a pas encore précisé si le Zeekr 7 GT serait vendu en France. Il n’est pour l’instant annoncé qu’aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège. Son arrivée en France dépendra sans doute du succès qu’il rencontrera ou non dans ces pays. Mais s’il trouve effectivement son marché, il est possible que le Zeekr 7 GT arrive en France dès 2026.

Le Zeekr 7 GT aura un prix avantageux par rapport à ses concurrents

Le véhicule n’aura que peu de concurrence : ses principaux rivaux sont les breaks électriques MG 5 et Audi A6 e-tron Avant. Néanmoins, l’Audi est positionné sur un segment très haut de gamme, et son prix avoisine les 68 000 €, et le MG5 est déjà un peu ancien, puisqu’il est sorti en 2021. Voilà donc deux arguments de poids en faveur du Zeekr 7 GT.

De plus, le Zeekr 7 GT sera doté de la batterie à la charge la plus rapide disponible actuellement. Baptisée « Golden Brick », elle peut se recharger de 10 à 80% en 11 minutes, un temps incroyablement court lorsqu’on le compare aux standards actuels. Reste à trouver la borne de recharge adéquate pour délivrer une telle puissance !

L’autonomie ne sera pas en reste : le Zeekr 7 GT aura une autonomie comparable à celle du Zeekr 7 chinois dans sa version berline, soit 540 km en équivalent WLTP (-20% par rapport à la norme chinoise CLTC). Le break 7 GT sera très certainement équipé de la même batterie, d’une capacité de 75 kWh. Il existera également une plus grosse batterie d’une capacité de 100 kWh, qui lui donnera 615 km d’autonomie.

Rendez-vous d’ici quelques mois pour savoir si Zeekr lance effectivement le Zeekr 7 GT en France, et connaître son prix définitif !

Tesla vient de lancer aujourd’hui la Model Y Juniper dans notre pays. Voici son prix en France : 60 990 €. Ce prix est étonnament élevé, car même si l’autonomie est légèrement meilleure, la différence est minime.

La nouvelle Model Y Juniper n’est pour l’instant proposée que dans sa version grande autonomie transmission intégrale, c’est-à-dire la deuxième version la plus chère de la gamme. Il s’agit d’une édition limitée baptisée « Launch Series », disponible seulement en couleur noire ou argent. Les livraisons en France débuteront au mois de mars.

Le prix de cette Model Y Juniper en France est donc 13 000 € plus élevé que l’ancienne Model Y équivalente, qu’il est encore possible d’acheter au prix de 47 990 €. La différence est énorme. La version restylée en vaut-elle la peine ?

Le prix de la Model Y Juniper en France est élevé, sans vraie justification

En effet, la Model Y Juniper restylée dispose d’une autonomie de 568 km WLTP, contre 533 km seulement pour l’ancien modèle. C’est 7% de mieux, pour un prix 27% plus élevé : voilà qui apparaît totalement injustifié. Certes, vous serez les premiers à recevoir la Juniper si vous commandez maintenant, mais c’est tout de même cher pour un avantage qui aura disparu d’ici quelques mois.

Heureusement, la version restylée dispose de nombreuses améliorations, qui expliquent en partie cette différence de prix :

  • intérieur perfectionné avec un écran tactile de 15,4 pouces et des sièges ventilés,
  • sièges de deuxième rangée rabattables à plat électriquement, dotés d’un écran tactile de 8 pouces et d’une connectivité Bluetooth,
  • connectivité améliorée, meilleure portée pour la clé sur téléphone, wifi plus rapide,
  • suspension améliorée,
  • haut-parleurs invisibles,
  • verre insonorisé pour réduire le bruit de roulement (un des points qui était souvent reproché à l’ancienne Model Y).

Sans compter, bien sûr, le nouveau design extérieur, qui a globalement été salué et remarqué pour sa ressemblance avec le Cybertruck.

Ce n’est pas tout : la Launch Series disposera de quelques détails supplémentaires offerts gratuitement, comme des badges sur le hayon arrière, le seuil de porte et la console de recharge, une finition textile haut de gamme, et un éclairage qui projettera un badge exlclusif lors de l’ouverture de la porte.

Mais même compte tenu de tous ces changements, nous estimons que cette Tesla Model Y restylée ne vaut pas son prix pour l’instant.

Si vous avez besoin d’une version moins onéreuse (comme par exemple la grande autonomie propulsion, la version de base), il vous suffira d’attendre un peu pour la voir arriver en France. Nous estimons l’attente à quelques mois seulement. Vous pouvez également attendre la version standard, et non Launch Series.

Article modifié le 24/01 à 15h20

Le coût des batteries est souvent cité comme l’inconvénient principal des voitures électriques par rapport à leurs concurrentes thermiques. Mais tout va changer : le prix des batteries de voiture électrique est en chute libre.

Pour une voiture électrique moyenne, dotée d’une batterie de 60 kWh, le prix total de la batterie est maintenant de 6500 €, contre 9000 € en 2022.

« Le prix des voitures électriques se rapproche de celui des voitures thermiques », a déclaré Shailesh Chandra, le président de la branche automobile de Tata Motors, le principal constructeur indien de voitures électriques. Il a ajouté que la chute des prix des batteries à l’échelle mondiale concernait tous les constructeurs.

Selon lui, plus rien ne s’oppose à une explosion des ventes de voitures électriques : grâce à cette baisse récente des prix, les ventes mondiales pourraient théoriquement doubler voire tripler en 2025.

Cette déclaration confirme une tendance globale, qui a fortement accéléré en 2024. Ainsi, d’après une étude de la banque Goldman Sachs, le prix moyen des batteries de voitures électriques était de 149 €/kWh en 2022. Il a légèrement baissé en 2023 pour atteindre 145 €/kWh, puis a dégringolé en 2024 pour s’établir à seulement 108 €/kWh à la fin de l’année.

La baisse récente est donc vertigineuse : le prix des batteries a chuté de 25% en seulement un an. Et la baisse des prix des batteries va se poursuivre dans les années à venir, puisque Goldman Sachs anticipe un prix de seulement 78 €/kWh dès 2026. Soit un prix divisé par deux en l’espace de trois ans. Même l’électronique avec sa fameuse loi de Moore ne connaît pas des améliorations aussi rapides !

Le prix de la batterie représente environ 25% du prix de la voiture pour un modèle d’entrée de gamme, et 15% pour un modèle haut de gamme. Voilà qui va donc permettre de faire baisser d’ici à 2026 le prix des voitures d’un montant compris entre 4000 et 6000€ en fonction des modèles, par rapport à 2023.

D’ailleurs, 2025 pourrait être l’année où les voitures électriques deviendront moins chères que les voitures thermiques. En effet, les spécialistes considèrent qu’un prix des batteries aux alentours de 100 €/kWh permettra d’atteindre une parité des prix entre les deux technologies.

Pourquoi le prix des batteries de voiture électrique baisse-t-il ?

Il y a plusieurs raisons. Tout d’abord, la baisse des prix s’explique par l’augmentation des volumes : au fur et à mesure que les quantités de batteries produites augmentes, des économies d’échelles sont réalisées.

Par exemple, CATL, le plus gros fabricant mondial qui détient 37% du marché, a produit 91 GWh de batteries au troisième trimestre 2024. C’est autant que ce qu’il avait produit pendant les 6 premiers mois de 2023 : sa production a donc doublé en un an.

De plus, les entreprises chinoises de batteries investissent massivement dans la recherche et le développement, ce qui permet d’améliorer constamment les technologies et les techniques de production.

Ainsi, le Financial Times a révélé que CATL employait 18 000 salariés à temps plein rien que pour la R&D, pour un budget annuel de 2 milliards de dollars. Cela montre l’ampleur de l’avance dont dispose la Chine par rapport à ses concurrents internationaux.

Enfin, les technologies évoluent : les batteries LFP (Lithium Fer Phosphate) supplantent peu à peu les batteries NMC, basées sur le Nickel. Or, elles sont bien moins onéreuses à produire, puisqu’elles utilisent des matériaux plus abondants et plus faciles à extraires. Les batteries au sodium sont également en progression.

Il reste cependant un obstacle de taille à l’adoption généralisée des voitures électriques, et il ne s’agit pas des batteries : les bornes de recharge. Celles-ci sont toujours trop rares, et de nombreux automobilistes qui ne possèdent pas de borne à leur domicile dépendent de l’infrastructure publique pour recharger.

Il faudra résoudre ce problème majeur pour espérer voir enfin les voitures électriques supplanter le thermique au niveau mondial.