L’année touche à sa fin, et vous n’avez pas encore passé le cap de la voiture électrique ? Pas de problème : en 2025, des modèles très attendus et disruptifs vont sortir. Voici les 8 nouvelles voitures électriques qui vont marquer l’année 2025.

Cela ne fait aucun doute : la plupart de ces modèles seront largement meilleurs que tout ce qui est sorti précédemment. En effet, le prix des batteries ne cesse de baisser, de nouvelles plateformes électriques arrivent sur le marché, l’écart de compétitivité se creuse avec les voitures thermiques… Bref, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour acheter une voiture électrique.

Il est difficile de déterminer quelles nouvelles voitures vont être les plus marquantes, tant il y a de modèles électriques prévus. Nous avons donc choisi ceux qui auront potentiellement le plus d’impact, que ce soit en termes de chiffres de vente, ou d’innovation pure.

Voici les 8 nouvelles voitures électriques qui vont marquer 2025

1 – Kia ev4

Prix estimé : environ 35 000 €
Date de sortie prévisionnelle : Deuxième semestre 2025

Kia mise gros sur l’EV4 : à sa sortie, cette voiture devra être l’une des berlines électriques les plus abordables disponibles sur le marché. Le constructeur prévoit d’en produire 70 000 exemplaires par an.

D’après Kia, l’EV4 « redéfinira le concept de berline électrique » : la voiture doit en effet permettre à de nombreux automobilistes de passer à l’électrique sans devoir débourser une somme trop importante. Elle mise sur un excellent rapport prix/autonomie et sur un design futuriste pour réussir, à l’image de sa petite soeur l’EV3, qui s’annonce déjà comme un succès.

2 – Renault twingo électrique

Prix estimé : Moins de 20 000 €
Date de sortie prévisionnelle : Fin 2025

Voici la voiture électrique qui promet de battre tous les records de sobriété : avec une consommation annoncée à seulement 10kWh/100 km, elle consommera moins qu’une Tesla, la référence de sobriété actuelle.

Lors de sa présentation officielle, la Twingo électrique a impressionné grâce à son design, et son prix attractif (moins de 20 000 €). La voiture promet d’être vendue à un tarif très agressif, et cela pourrait la rendre accessible à un très large public, ce que n’a pour l’instant pas réussi à faire sa collègue la Renault 5 électrique.

3 – Audi A6 e-tron

Prix : 62 800 €
Date de sortie prévisionnelle : Début 2025

Lors des essais de la nouvelle A6 e-tron, l’autonomie et les performances de la voiture ont fait l’unanimité. Le magazine auto-moto va jusqu’à la qualifier de « révolutionnaire » : en effet, avec son autonomie officielle de 756 km pour la version Performance, elle bat tous les records. Mais la variante de base n’est pas en reste, avec 627 km d’autonomie.

Même si elle est malheureusement un peu trop chère, cette nouvelle Audi sera peut-être la voiture qui mettra définitivement fin au stress de l’autonomie.

4 – Volkswagen ID.2

Prix estimé : moins de 25 000 €
Date de sortie prévisionnelle : Fin 2025 ou début 2026

Avec l’ID.2, Volkswagen veut oublier le relatif échec de sa gamme ID, et opérer un véritable retour aux sources.

Le look de la voiture sera plus proche de « ce que représente Volkswagen ». La marque affirme ainsi son ambition de redevenir « bien-aimée », de l’aveu même de son président Thomas Schäfer. Si le pari est réussi, la voiture pourrait très bien se vendre grâce à son petit prix.

La Volkswagen ID.2 sera aussi lancée dans une version SUV. Ce modèle pourrait venir concurrencer d’autres SUV électriques d’entrée de gamme, comme la Kia EV.3, la Dacia Spring, la Volvo EX30 ou le Hyundai Inster.

5 – Hyundai Inster

Prix estimé : moins de 25 000 €
Date de sortie prévisionnelle : Début 2025

Le Hyundai Inster pourrait-il enfin être le SUV électrique accessible que de nombreux automobilistes attendent ?

Son design est en tout cas très réussi. Le style Hyundai est reconnaissable au premier coup d’oeil, avec ses phares pixellisés semblables à ceux de la Ioniq 5, et ses jantes futuristes.

Il pourrait s’agir d’un best-seller dans sa catégorie, avec son prix modeste, et son autonomie de 255 km largement suffisante pour un usage urbain.

6 – Mercedes CLA

Prix estimé : A partir de 50 000 €
Date de sortie prévisionnelle : Fin 2025 ou début 2026

La Mercedes CLA électrique est le premier modèle d’une nouvelle famille de voitures qui annonce un « nouveau chapitre » pour le segment d’entrée de gamme chez Mercedes.

La voiture est basée sur la plateforme MMA de Mercedes (Mercedes-Benz Modular Architecture). Sa batterie aura une tension de 800 Volts, ce qui permettra de la recharger de façon ultra-rapide : plus de 400 km d’autonomie pourront être récupérés en 15 minutes.

Mercedes joue très gros avec cette nouvelle voiture, qui concurrencera notamment la Tesla Model 3 et l’Audi A6 e-tron.

7 – BYD Atto 2

Prix estimé : environ 25 000 €
Date de sortie prévisionnelle : Début 2025

Déjà connu en Chine sous le nom de Yuan Up, ce SUV urbain du géant chinois BYD a tout pour être le modèle qui inondera les routes françaises.

La BYD Atto 2 profitera des dernières avancées de BYD dans les batteries électriques, avec des batteries LFP (Lithium Fer Phosphate) moins chères que les traditionnelles NiMC. Et elle bénéficiera probablement du bonus écologique, ce qui rendra son tarif final très attractif pour une autonomie de plus de 310 km.

8 – Porsche Boxster électrique

Prix estimé : à partir de 80 000 €
Date de sortie prévisionnelle : deuxième semestre 2025

Cette nouvelle Porsche 983 Boxster fait partie de la nouvelle gamme électrique du constructeur allemand, qui comportera en tout quatre véhicules : la Porsche Taycan, qui est déjà disponible, puis les Macan et Boxster, qui ont été officieusement dévoilées, et enfin la Cayenne électrique.

On prédit sans prendre trop de risques qu’elle sera un succès : la Taycan s’est en effet déjà vendue à plus de 114 000 exemplaires.

D’après les prototypes qui ont déjà été aperçus, le design semble très réussi, avec des feux avant similaires à ceux de la Taycan, et des feux arrières plus fins qui la distingueront nettement du reste de la gamme.

Plein d’autres nouvelles voitures à attendre en 2025

Cette liste est bien sûr non exhaustive : nous aurions pu inclure la BMW iX3, la Polestar 5, le Range Rover électrique, la Smart #5…

Si vous souhaitez la compléter, n’hésitez pas à ajouter en commentaire les nouvelles voitures que vous attendez le plus pour 2025.

L’affaire a fait grand bruit cette semaine : la construction de la nouvelle usine de BYD au Brésil a été partiellement mise à l’arrêt, car le groupe est accusé d’esclavage moderne. Jinjiang Group, le sous-traitant du géant chinois responsable du scandale, a pris la parole, et nie les accusations en bloc. BYD le soutient.

Les autorités brésiliennes du travail avaient annoncé mercredi avoir découvert 163 ressortissants chinois travaillant dans des «conditions proches de l’esclavage» sur le chantier de la nouvelle usine BYD à Camaçari, dans l’état de Bahia. BYD avait alors déclaré avoir coupé les ponts avec Jinjiang Group, qui avait embauché les travailleurs.

Dans un message posté sur son compte Weibo, Jinjiang Group n’a pas hésité à exprimer haut et fort son point de vue : d’après l’entreprise, ces accusations seraient mensongères.

« Le fait d’être injustement qualifiés d’« esclaves » a donné à nos employés le sentiment que leur dignité avait été insultée et leurs droits humains violés, portant gravement atteinte à la dignité du peuple chinois. Nous avons signé une lettre commune pour exprimer nos véritables sentiments », a écrit le groupe.

Le message a été reposté par Li Yunfei, le directeur des relations publiques de BYD, sur son propre compte Weibo, pour apporter son soutien à son sous-traitant.

« Nous avons vu comment les forces étrangères ont associé de manière malveillante et délibérément diffamé les marques chinoises, la Chine, et même tenté de saper l’amitié sino-brésilienne. », a-t-il ajouté.

Même le ministère chinois des Affaires étrangères s’est mêlé de l’affaire : Mao Ning, son porte-parole, a déclaré mercredi que l’ambassade de Chine au Brésil communiquait avec ses homologues brésiliens pour gérer la situation.

Le sous-traitant de BYD justifie les accusations d’esclavage par un « malentendu »

Pour se justifier et faire face aux accusations, Jinjiang Group a a expliqué que des problèmes de traduction et des différences culturelles avaient conduit à un malentendu. Le groupe précise que les questions des inspecteurs brésiliens qui ont découvert ces employés victimes d’esclavage moderne avaient été « suggestives ».

Jinjiang Group a également répondu à la principale accusation des enquêteurs brésiliens, selon laquelle les employés victimes de travail forcé se seraient vu confisquer leur passeport. Mais d’après le sous-traitant de BYD, les passeports ont seulement été collectés pour aider les employés à obtenir une carte d’identité temporaire au Brésil.

L’entreprise a également publié une vidéo montrant un groupe de travailleurs chinois lisant une lettre qu’ils auraient signée conjointement, d’après Jinjiang Group. Cette vidéo semble authentique, mais rien ne prouve que ces travailleurs ne l’ont pas enregistrée sous la contrainte.

« Nous sommes très heureux de venir travailler à Camaçari », déclare un employé Chinois non identifié dans la vidéo.

« Nous avons respecté les lois et les réglementations, en travaillant dur pendant cette période avec l’espoir que la construction du plus grand projet de véhicule à énergie nouvelle au Brésil puisse être achevée le plus rapidement possible », a-t-il ajouté.

La nouvelle usine de BYD au Brésil doit devenir la plus grande usine de la marque hors de Chine. La production doit démarrer début 2025, avec une capacité annuelle de 150 000 véhicules.

Nio, l’une des startups chinoises les plus avancées dans la voiture électrique, va lancer en Europe sa nouvelle compacte Firefly. Cette nouvelle venue pourrait casser les prix, et faire de l’ombre aux modèles français équivalents.

La marque chinoise a révélé l’information aujourd’hui, lors du Nio Day 2024. À cette occasion, son PDG, William Li, a ouvert des comptes YouTube et X, dans lesquels il s’est exprimé pour la première fois en anglais, signé de sa volonté d’augmenter sa présence en Europe.

La Firefly sortira dès le premier semestre 2025 sur le vieux continent. Firefly est également le nom de cette nouvelle marque, pour souligner sa différence avec Nio.

Positionnée sur le marché des compactes premium, la Firefly sera en concurrence directe avec des modèles français et européens : la Renault R5 électrique, la Volkswagen ID.3, la Mini Cooper électrique, et la Smart #1. Mais, d’après William Li, elle sera « plus petite qu’une Smart, et plus Smart qu’une Mini ».

Les ventes de la Firefly sont d’ores et déjà ouvertes en Chine. Les précommandes ont débuté hier, pour un prix de 19500 € (148800 yuans).

Dans l’immédiat, Nio n’a pas précisé si la Firefly sortirait en France : pour l’instant, le constructeur n’est présent que dans 5 pays européens, à savoir l’Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et la Norvège. Mais il ne fait pas mystère de ses intentions de se développer fortement : il vise une présence globale dans 25 pays d’ici 2025.

Avec la Firefly, Nio va participer à la guerre des prix

Même si la Firefly ne fera pas partie des voitures les moins chères du marché, elle pourrait contribuer à faire baisser les prix dans ce segment clé des voitures électriques.

L’Union européenne a récemment mis en place des droits de douane importants pour les voitures électriques chinoises, mais cela ne devrait pas empêcher la Firefly d’être largement compétitive, grâce aux coûts plus faible de la main d’œuvre en Chine, et surtout à l’avance technologique chinoise dans le domaine des batteries.

William Li l’a confirmé : « La Firefly est très compétitive car il s’agit d’un produit développé avec de véritables technologies de véhicules électriques intelligents, dans lesquelles Nio investit depuis une décennie. Nous sommes confiants dans la compétitivité de ce produit. », a-t-il déclaré lors du Nio Day.

La voiture pourrait donc forcer les marques européennes à baisser leurs prix, rendant ainsi les voitures électriques globalement plus accessibles.

De plus, la Firefly amènera avec elle l’une des technologies dans lesquelles Nio est spécialisée : l’échange de batteries. Ainsi, il sera possible d’échanger sa batterie dans une station dédiée. Il s’agit d’une solution particulièrement efficace au problème de la recharge, puisqu’il suffit de 3 minutes pour échanger sa batterie vide contre une autre complètement chargée.

Les stations d’échange de marque Firefly coûteront d’ailleurs 30% de moins que celles de marque Nio. Cela pourrait contribuer à abaisser encore le prix global d’utilisation de la voiture, surtout si l’utilisateur choisit de louer sa batterie plutôt que de l’acheter.

A l’heure actuelle, Nio a déjà vendu plus de 620000 voitures, dont 170000 sur la seule année 2024.

On savait que la date de sortie de la Tesla Model Y restylée, ou Juniper d’après son nom de code, était proche. Un site internet chinois vient de le confirmer, et donne même une date plus précise.

D’après le site d’actualités locales LatePost, la Gigafactory Shanghai débutera la production de masse de la Model Y Juniper dès janvier 2025. La date de commercialisation suivra donc de peu.

La nouvelle Model Y a déjà été aperçue sous forme de prototype en Californie, et à Shanghai aux abords de la Gigafactory, ce qui confirme que sa sortie est imminente.

Le site qui a révélé la date de sortie s’est déjà forgé une solide réputation en faisant fuiter d’autres informations concernant Tesla. Il vient par exemple tout récemment d’annoncer la démission du directeur de la Gigafactory Shanghai, ce qui s’est avéré être exact : celui-ci l’a confirmé hier sur les réseaux sociaux.

De plus, LatePost avait aussi prédit dès mi-2024 que la Model Y Juniper sortirait au premier trimestre 2025, ce qui semble se confirmer. Le site dispose donc probablement d’informations de la part de sources internes à la Gigafactory chinoise de Telsa.

Quand la Model Y Juniper sortira-t-elle en France ?

Pour voir cette nouvelle Model Y sortir en France, il faudra par contre patienter un peu plus longtemps. Cela avait été le cas pour la Model 3 restylée : il s’était écoulé un peu plus de 3 mois entre sa présentation officielle et les premières livraisons dans l’hexagone. Nous estimons donc que les premières livraisons de Model Y Juniper en France auront lieu en avril 2025.

Le site précise également que les changements qui arriveront sur cette Model Y restylée seront similaires à ceux qui ont été mis en place sur la Model 3. Le design extérieur, l’intérieur, la capacité de la batterie, le moteur et le système de conduite autonome seront mis à jour et améliorés.

Avec peut-être une exception notable : attendez-vous à ce que les leviers pour actionner les clignotants disparaissent, et deviennent de simples boutons sur le volant, comme Tesla l’avait fait sur la Model 3 restylée. Cette nouveauté avait provoqué le mécontentement de nombreux conducteurs.

Le site LatePost a également révélé une autre information importante sur la Model Y Juniper : une version à 6 sièges sortira au quatrième trimestre 2025. La voiture pourra ainsi entrer en concurrence avec les plus grandes voitures familiales grâce à 3 rangées de sièges, au détriment du volume du coffre bien entendu.

Cette Model Y restylée pourrait être un nouveau succès pour Tesla, qui en a bien besoin : elle n’a pas sorti de nouveau modèle depuis des années, hormis le Cybertruck, qui ne semble malheureusement pas rencontrer un grand succès commercial.

La Model Y est la voiture la plus vendue dans le monde en 2023, toutes catégories confondues. Elle est ainsi devenue la première voiture électrique à décrocher ce titre. C’est également la voiture électrique la plus vendue de l’histoire, avec plus de 3,4 millions d’exemplaires vendus depuis sa sortie.

C’est une grande première pour Waymo : la filiale de Google va tester ses taxis autonomes à Tokyo, au Japon. En se lançant pour la première fois à l’international, l’entreprise veut prouver au monde entier la fiabilité de son système de conduite autonome, et sans doute convaincre d’autres pays.

Waymo l’a annoncé sur son blog : elle vient de nouer un partenariat avec la plus grosse société de taxis de Tokyo, Nihon Kotsu. Elle enverra dès début 2025 des Jaguar I-Pace autonomes dans la capitale japonaise, afin de débuter les essais.

Nihon Kotsu sera chargée de veiller au bon fonctionnement et à l’entretien des robotaxis Waymo. Au début des tests, des chauffeurs de l’entreprise conduiront les voitures dans les rues de Tokyo, pour commencer à cartographier la ville et accumuler assez de données pour pouvoir ensuite lancer des opérations sans conducteur.

Waymo testera ses taxis sans chauffeur dans tous les principaux quartiers de la Tokyo : Shinjuku, Shibuya, Chiyoda, Chūō, Shinagawa, Minato et Kōtō.

Tokyo, le plus grand challenge pour Waymo depuis des années

Le défi est immense, et Waymo en a bien conscience. C’est la première fois que les taxis autonomes de l’entreprise quitteront les Etats-Unis, ce qui représente un changement considérable. Les rues de Tokyo sont bien plus complexes et animées que celles, très rectilignes, de Phoenix et San Francisco, où le Driver de Waymo a fait ses premières armes.

De plus, on roule à gauche au Japon : encore une difficulté supplémentaire pour les robotaxis, comme cela est le cas pour des conducteurs humains. Mais le pays du Soleil Levant n’a pas été choisi au hasard : même si la conduite y est plus difficile qu’aux Etats-Unis, le pays est connu pour ses conducteurs disciplinés et l’ordre général qui y règne, ce qui ne pourra que faciliter les choses.

Pour anticiper tout risque administratif, Waymo a tout prévu : elle est déjà en discussions avec les autorités locales, que ce soit celles chargées de la réglementation ou les forces de l’ordre. L’entreprise souhaite à tout prix éviter un accident, même s’il aucun taxi autonome n’est capable de les éviter à 100%.

Elle mise donc tout sur la sécurité et le respect des règles locales, car elle ne veut pas subir le même sort que Cruise, sa rivale qui avait été bannie des rues de San Francisco suite à plusieurs crashs. Elle a même entraîné ses robotaxis aux Etats-Unis sur un parcours construit de toutes pièces pour imiter les rues japonaises.

Waymo n’a pas encore annoncé à quelle date elle allait débuter les courses en taxi sans conducteur ouvertes au grand public. Mais il ne fait aucun doute qu’elle compte bien en proposer, puisqu’elle a également conclu un partenariat avec l’appli japonaise de taxis GO. Des courses seront donc sans doute proposées à travers cette appli.

Des robotaxis Waymo bientôt aux quatre coins du monde ?

Le but de ce lancement japonais est double pour Waymo. Tout d’abord, elle l’entreprise veut s’assurer que ses taxis autonomes sont bien capables de fonctionner dans des pays très différents des Etats-Unis. Mais surtout, elle veut prouver à tous que son système est adaptable au monde entier, et ainsi qu’il constitue l’avenir du transport routier, tout simplement.

Même si elle assure déjà 150 000 courses en taxi autonome chaque semaine, Waymo n’est pas aussi largement connue que Tesla dans le domaine des robotaxis. Cela pourrait bien changer rapidement grâce à cette stratégie ambitieuse d’implantation à l’international.

Tesla, de son côté, risque de se laisser distancer si ses robotaxis ne font pas des progrès d’ici peu. Même si elle a officiellement dévoilé son Cybercab il y a plusieurs semaines, l’entreprise d’Elon Musk n’est pas connue pour la fiabilité de son système. Le système FSD (Full Self Driving) connaît pour l’instant un taux de déconnexions extrêmement élevé, ce qui empêche Tesla de réelleement lancer des taxis autonomes.

De plus, des voitures Tesla presque neuves rencontrent actuellement de graves problèmes avec leurs ordinateurs de bord : ils tombent en panne sans raison apparente, ce qui rend ces voitures incapables de la moindre opération autre qu’une conduite basique avec chauffeur.

Avec Zeekr, la Chine prouve encore une fois qu’elle a de grandes ambitions en Europe. La marque vient de lancer son SUV électrique Zeekr 7X sur notre continent. Le véhicule va se retrouver en concurrence frontale avec la Tesla Model Y et d’autres SUV premium, et il a de sérieux atouts.

Le Zeekr 7X est un SUV de taille moyenne. Il ne s’agit que du troisième modèle lancé par la marque en Europe, après la berline Zeekr 001 et le crossover Zeekr X.

Pour l’instant, les commandes ne sont ouvertes que dans trois pays : les Pays-Bas, la Suède, et la Norvège. Les premières livraisons auront lieu à l’été 2025. Zeekr n’a pas encore confirmé que le 7X serait vendu en France. Il faudra peut-être attendre un peu plus longtemps pour le voir arriver dans notre pays, et cela dépendra du succès qu’il rencontrera dans les autres pays européens.

Le directeur commercial de ZEEKR Europe, Lothar Schupet, a déclaré :

« Après le succès des Zeekr 001 et Zeekr X, nous sommes très fiers de lancer notre troisième véhicule électrique sur le marché européen. Le Zeekr 7X redéfinira les attentes dans le segment des SUV familiaux de taille moyenne et, avec son autonomie exceptionnelle et ses capacités de charge ultra-rapides, permettra à nos clients de passer à la conduite électrique en toute transparence et sans stress. Le Zeekr 7X jouera un rôle clé dans notre mission d’accélérer la transition vers une mobilité durable en Europe. »

Le prix de départ du Zeekr 7X est de 52 990 €. Il est garanti pendant 5 ans ou 100 000 km, et sa batterie est garantie pendant 8 ans ou 200 000 km.

Il est proposé en trois versions, dont voici les détails :

Version du Zeekr 7XPrixAutonomieBatterie
Premium RWD52 990 €480 Km75 kWh
Long Range RWD55 990615 Km100 kWh
Performance AWD62 990543 Km100 kWh

Le Zeekr 7X bat tous les records de vitesse de recharge

En plus de sa bonne autononmie, c’est surtout la vitesse de recharge du Zeekr 7X qui marquera les esprits, grâce à l’architecture électrique de 800 Volts. Il s’agit de la voiture capable de se recharger le plus rapidement disponible sur le marché : les deux versions les moins chères peuvent être rechargées de 10 à 80% en 16 minutes seulement.

Et c’est encore plus impressionnant pour la version Performance AWD : le temps pour passer de 10 à 80% est de seulement 13 minutes ! Mais encore faut-il trouver un chargeur délivrant 400 kW de puissance, ce qui ne court pas les rues en France.

Les batteries sont d’une technologie différente en fonction de la version. La petite batterie de 75 kWh est une batterie LFP (Lithium Fer Phosphate) dénommée « Golden Battery » par Zeerkr. Quant à la batterie de 100 kWh, il s’agit d’une batterie NMC (Nickel Manganèse Cobalt), plus traditionnelle.

Zeekr propose une offre spéciale pour le lancement du 7X : la version Long Range RWD bénéficiera gratuitement du pack d’options Advanced Cockpit Package ainsi que des jantes de 20 pouces. La version Performance AWD, quant à elle, se verra offrir l’Advanced Cockpit Package ainsi que le Comfort Package.

Le Zeekr 7X sera en concurrence avec des modèles très populaires : notamment la Tesla Model Y, mais aussi la MG4, la Volvo EX30 et l’Audi Q4 e-tron. Nous verrons s’il parvient à s’imposer malgré son positionnement assez haut de gamme pour une voiture chinoise.

BYD vient tout juste de lancer la version 2025 de son best-seller, la Dolphin. On pourrait croire que le constructeur chinois allait s’arrêter là pour l’instant, mais c’est mal le connaître : moins de 6 mois plus tard, il lance à nouveau une version restylée. Au programme : un nouveau design et plus d’options.

C’est le ministère chinois de l’industrie et des nouvelles technologies (MIIT) qui a révélé l’information : il vient de publier le dossier que lui a fourni BYD pour approuver la version restylée de la Dolphin.

Le changement le plus frappant concerne le look de la voiture : BYD l’a allongée de 15 cm, et a modifié l’apparence des parties avant et arrière. Le nouveau design est plus harmonieux mais aussi légèrement plus agressif, donnant à la Dolphin un style moins low-cost. Les phares ont été assombris, ce qui fait penser au design actuel de la Peugeot 208.

Le logo arrière a été simplifié pour correspondre à la nouvelle identité internationale de BYD : exit le texte « Build your dreams », seul un badge BYD plus discret est maintenant présent.

Encore plus d’options pour cette nouvelle BYD Dolphin 2025

Mais la marque ne s’est pas contentée de modifier le design : elle propose aussi de nouvelles options, ce qui est d’autant plus surprenant pour une mise à jour qui arrive juste après la présentation de la version 2025.

La plus importante de ces mises à jour est un nouveau choix de moteur électrique : un moteur intermédiaire de 130 kW est maintenant proposé, en plus des deux choix qui existaient déjà. Voici donc les 3 moteurs possibles (les 3 sont à aimant permanent) :

  • Modèle TZ180XSF: 70 kW (94 hp)
  • Modèle TZ200XSW: 130 kW (174 hp)
  • Modèle TZ200XSQ: 150 kW (201 hp)

Mais BYD se préoccupe aussi de la sécurité et de l’aide à la conduite : des radars et des caméras avant, arrière, et latéraux sont maintenant proposés en option.

Un toit panoramique, un toit noir, une vitre arrière teintée et de nouveaux choix de jantes viennent compléter cette offre d’options déjà bien fournie pour une voiture d’entrée de gamme.

Voici les images de ces options, telles que déclarées au ministère chinois :

La BYD Dolphin 2025 est actuellement disponible en 4 versions, dont voici les prix en Chine en attendant son arrivée en France :

BYD Dolphin 2025PrixBatterieAutonomie
(CLTC)
Vitality99,800 yuans
(12700€)
45 kWh420 km
Free112,800 yuans
(14400€)
45 kWh420 km
Fashion119,800 yuans
(15300€)
45 kWh420 km
Knight129,800 yuans
(16500€)
60 kWh520 km

La date de sortie de la BYD Dolphin 2025 en France n’a pas encore été annoncée. Il est donc probable que ce soit cette version dotée du nouveau design et des nouvelles options qui sera directement proposée en France.

Rien qu’au mois de novembre, BYD a vendu 21700 Dolphin à travers le monde. Cela porte le total des ventes sur 2024 au chiffre impressionnant de 176 560 exemplaires. La Dolphin est donc un succès incontesté, et cela n’est pas prêt de s’arrêter grâce à ce nouveau design.

Volkswagen est-elle réellement à l’écoute de ses salariés ? La grève fait rage dans l’entreprise et plus de 100 000 employés ont cessé le travail la semaine dernière. Malgré cela, le groupe allemand envisage la délocalisation en Pologne de la production de son van électrique ID.Buzz, d’après un journal allemand.

L’information a d’abord été révélée dans un article du Hannoversche Allgemeine : d’après une source, la direction de Volkswagen prévoit de cesser de fabriquer l’ID.Buzz à Hanovre, comme c’est le cas actuellement. La production serait transférée à Poznan, en Pologne, un pays connu pour le coût plus abordable de sa main-d’oeuvre.

Volkswagen aurait révélé ses intentions lors d’une réunion de travail, puis aurait indirectement confirmé l’information à d’autres employés par la suite. L’agence de presse allemande dpa a ensuite interrogé le groupe à ce sujet. Un porte-parole a alors expliqué que plusieurs scénarios étaient actuellement envisagés, mais que rien n’était encore décidé. Il n’a cependant pas démenti explicitement une délocalisation.

Si le transfert de la production est confirmé, cela pourrait mettre en péril l’existence même de l’usine VWCV (Volkswagen Commercial Vehicles) de Hanovre dédiée aux véhicules commerciaux. La marque n’y produit que deux modèles : le T7 Multivan et l’ID.Buzz. Or, les ventes de ces deux modèles sont inférieurs aux attentes.

Volkswagen délocalise l’ID.Buzz car c’est un échec commercial

Le Volkswagen ID.Buzz, qui devait incarner une version moderne et écolo du van combi typique des années 70, n’a pas rencontré le succès escompté. Il était prévu initialement que l’ID.Buzz se vende à 130 000 exemplaires par an, mais seuls 15 000 ont été livrés au premier semestre 2024, c’est dire l’étendue des dégâts !

La faut à un prix trop élevé pour une autonomie de seulement 420 à 469 kilomètres, peu adaptée à des voyages au long cours en van. Ce ticket d’entrée trop élevé a repoussé la clientèle cible historique du combi, à savoir des jeunes au moyens limités.

L’usine de Hanovre pourrait donc faire partie des 3 usines que Volkswagen envisage de fermer dans le cadre de son plan d’économies, qu’elle a récemment annoncé pour redresser ses finances. C’est l’annonce de ces fermetures qui avait déclenché la grève monstre qui a eu lieu cette semaine.

Et ce n’est pas fini : les salariés prévoient une nouvelle grève ce lundi 9 décembre. Elle sera deux fois plus longue que celle de la semaine dernière. Le syndicat majoritaire IG Metal ne semble pas prêt à signer un accord avec la direction, et ce n’est pas l’annonce d’une délocalisation qui va aider à le convaincre.

On savait que la Chine dominait le marché mondial de la voiture électrique, mais on ne savait pas à quel point. Un nouveau chiffre vient prouver l’étendue de la puissance chinoise dans ce domaine : près de deux tiers (63,9 % exactement) des voitures électriques dans le monde sont maintenant vendues en Chine.

Le chiffre nous vient d’une étude de la China Passenger Car Association, publiée sur WeChat, un réseau social chinois. Il concerne la période qui va de janvier à octobre 2024, il s’agit donc de données très récentes.

Cela suggère non seulement que la Chine est le pays où la voiture électrique se développe le plus vite en volume, mais aussi que les constructeurs chinois dominent totalement leurs concurrents américains et européens. La montée en puissance de nouveaux acteurs chinois, comme Xiaomi et Xpeng, n’est sans doute pas étrangère à ce chiffre exceptionnel.

Et ce n’est pas tout : concernant les voitures hybrides, la part de marché de la Chine est montée à 78 % sur cette période de janvier à octobre. Et sur le quatrième trimestre 2024, l’étude estime que les hybrides atteindront le chiffre stratosphérique de 84,5 % des ventes mondiales.

La Chine écrase l’Europe et les Etats-Unis sur la voiture électrique

En Europe, on observe un tout autre tableau, beaucoup moins reluisant. La part mondiale des voitures électrifiées n’y est que de 17%. Et c’est encore pire aux Etats-Unis, qui ne représentent que 10% du marché mondial. On ne dispose malheureusement pas des chiffres pour les voitures purement électriques, mais ils sont probablement du même acabit.

Il faut dire que les ventes de voitures électriques ont fortement marqué le pas en occident cette année. La faute à des taux d’inflation élevés, et à une baisse des subventions pour les voitures électriques. L’Allemagne a par exemple récemment arrêté toute les aides à l’achat pour les voitures électriques, et les Etats-Unis s’apprêtent à le faire suite à l’élection de Donald Trump.

De plus, l’Europe et l’Amérique du Nord ont mis en place des droits de douane très élevés sur les importations de voitures chinoises. En Europe, ils vont de 7% (les Tesla fabriquées en Chine) à 35% (groupe SAIC) en fonction du constructeur. Aux Etats-Unis et au Canada, les taxes s’élèvent même à 100% !

La Chine aurait pu pâtir de ces freins à l’exportation, mais ces nouveaux chiffres prouvent qu’il n’en est rien : son marché intérieur, immense et en forte croissance, dope les ventes. L’empire du Milieu fait ainsi figure de leader mondial de l’électrification, aux côtés de la Norvège, où la part de marché de l’électrique est maintenant voisine de 100%.

Il reste un défi de taille pour les voitures électriques chinoises : il y a trop d’acteurs sur le marché, et la guerre des prix fait rage. Sur les 137 marques existantes, les experts estiment que seule une vingtaine sera rentable d’ici 2030. Il va donc y avoir de la casse.

Le Pape vient de s’acheter une nouvelle voiture. Et pas question de choisir n’importe quel véhicule pour cette papamobile 2.0 : elle devait être écolo pour refléter les engagements du Vatican. Sa sainteté François a donc choisi une Mercedes G-Wagon 100% électrique.

Le choix de Mercedes pour cette nouvelle Papamobile n’a pas non plus été laissé au hasard. La marque allemande travaille avec le Vatican depuis plus de 100 ans. C’est par exemple elle qui a fourni la première version blindée de la voiture du pape, en 1981.

Des représentants de Mercedes ont tenu à se rendre à Rome ce mercredi, pour remettre en personne la nouvelle Papamobile au pape François.

Cette G-Wagon électrique a coûté la modique somme de 142 621 €, et pèse plus de 3 tonnes. Elle devrait donc sans problème pouvoir transporter le pape dans toutes les conditions, y compris en dehors des routes si cela s’avère nécessaire.

« Chaque détail est parfait », a déclaré à Reuters Sten Ola Kallenius, président du conseil d’administration et directeur général du groupe Mercedes-Benz. Il a fallu « des centaines d’heures de travail artisanal (…) pour construire une papamobile unique en son genre », a-t-il ajouté.

On remarque que cette nouvelle voiture papale n’est pas blindée : il s’agit d’une demande du pape François, qui souhaitait privilégier la proximité avec ses fidèles, au détriment de la sécurité.

Cette G-Wagon électrique dispose d’un siège papal chauffant, et d’une barre d’appui que le prélat peut utiliser pour garder l’équilibre lorsqu’il est debout dans le véhicule.

La nouvelle papamobile s’inscrit dans un fort engagement écologique

La peinture est blanche comme pour toutes les papamobiles, même si on imagine volontiers que François aurait aimé la faire peindre en vert pour mettre en avant ses engagements pour la planète. En 2013, le pape François avait publié une encyclique très remarquée qui condamnait le consumérisme effréné et la destruction de l’environnement.

Ce n’est pas la première fois que le pape achète une voiture électrique : en 2023, la Vatican avait déjà commandé 40 Volkswagen ID.3 et ID.4, toujours pour faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre.

La vente de cette papamobile est une rare bonne nouvelle pour Mercedes, qui rencontre actuellement de grandes difficultés pour écouler ses modèles électriques. Par exemple, au mois d’octobre, elle n’a vendu que 20 exemplaires de sa berline électrique EQE en Chine ! Et cela alors que l’empire du Milieu est le plus grand marché mondial pour la voiture électrique.

Le Vatican n’a pas immédiatement précisé quand la nouvelle papamobile entrerait en service.