Polestar a officiellement démarré la production la Polestar 3 dans son usine de Chengdu, en Chine. Ce SUV électrique haut de gamme, qui devait initialement sortir fin 2023, ne sera finalement disponible qu’à l’été 2024. Et sa sortie en France n’est toujours pas annoncée.

Thomas Ingenlath, PDG de Polestar, a déclaré : « Cette superbe voiture fait un pas en avant significatif avec le début de la production qui marque une étape importante dans notre parcours d’entreprise qui passera d’une à trois voitures cette année ».

En effet, la Polestar 3 n’est que le deuxième véhicule produit en masse par la marque, après la Polestar 2. Elle sera suivie de près par la Polestar 4, un crossover dédié au marché de masse, qui sera disponible à partir du mois de septembre.

La presse avait pu avoir accès à la voiture pour des essais sur le circuit de Volvo, en Suède. Les avis étaient ressortis quasi-unanimes : les journalistes avaient largement salué son design très réusi, ses performances ainsi que son confort de conduite et la qualité de son intérieur. Ils avaient cependant regretté son prix trop élevé.

La Polestar 3 aura en effet un prix de départ de 73255€ dans sa version Dual Motor. Il s’agit du prix officiel en Belgique. Malheureusement, la marque n’a toujours pas confirmé que la voiture serait lancée en France. Peut-être est-ce en raison d’un marché jugé peu favorable aux SUV haut de gamme, notamment depuis le décret augmentant le prix du stationnement des SUV à Paris promu par Anne Hidalgo.

La Polestar 3 sera produite en Chine et aux Etats-Unis

Polestar, qui bat pavillon chinois, est devenue une filiale à 100% du groupe Geely depuis quelques semaines. Elle était auparavant contrôlée par Volvo, mais le constructeur suédois a progressivement décidé d’arrêter d’investir dans le label.

La Polestar 3 ne sera pas uniquement produite en Chine. A partir de mi-2024, elle sera également construite aux Etats-Unis, dans l’usine de Ridgeville, en Caroline du Sud. D’après la marque, les premiers tests de production y ont déjà été menés avec succès.

Le SUV avait d’abord été annoncé pour 2023, mais Polestar avait annoncé en mai dernier qu’elle retardait le programme. La raison invoquée était des problèmes de logiciels sur la plateforme de propulsion électrique que la marque partage avec Volvo.

La marque à l’étoile polaire compte se développer rapidement : après les Polestar 3 et 4, elle compte construire la berline sportive Polestar 5, puis un roadster de luxe, la Polestar 6.

La marque au losange vient de dévoiler officiellement la nouvelle Renault 5 électrique à l’occasion du salon automobile de Genève. Avant même les essais, la presse est déjà conquise : les avis sont très positifs, notamment grâce au design réussi et au prix avantageux de la nouvelle citadine électrique.

De nombreux journalistes ont eu accès à la version de série de cette nouvelle Renault 5. Les articles qu’ils ont écrits après l’avoir étudiée sont pour la plupart élogieux, qu’il s’agisse de la presse française ou étrangère. Voici les points positifs qui reviennent le plus souvent :

  • Le design est très réussi, et a su s’inspirer de la Renault 5 d’origine en insufflant une touche de modernité bienvenue,
  • Le prix de départ de 25000€ est abordable, et le rapport qualité-prix semble bon,
  • La voiture de série est très proche du concept car, voire encore meilleure, ce qui est assez rare pour être signalé,
  • De nombreux petits ajouts et accessoires bien pensés viennent ajouter une vraie plus-value : par exemple le témoin de chargement sur le capot.

Du côté des points négatifs, la liste est plus réduite :

  • L’autonomie reste faible et n’est que légèrement supérieure à celle de la Zoé, qui a plus de 10 ans,
  • La voiture est plutôt petite, et l’espace est limité sur les sièges arrière.

Les avis de la presse sur la nouvelle Renault 5 électrique

Voici un récapitulatif des avis de la presse sur cette nouvelle Renault 5 électrique. Notons encore une fois que la presse n’a pas encore pu réaliser les essais, et que ces avis ne concernent donc que son design intérieur et extérieur, son prix, ses caractéristiques et ses équipements.

Automobile propre :

Pour nous, c’est un coup de coeur esthétique à l’extérieur. L’intérieur a moins fait l’unanimité. Renault aurait peut-être pu garder l’esprit rétro pour simplifier la présentation, comme Mini vient de le faire dans sa citadine. Il y a ici beaucoup de boutons dispersés, de plastique laqué. L’habitabilité est juste, mais il ne faut pas oublier que le gabarit est plus raisonnable. La voiture aura l’avantage d’être plus maniable. On a d’ailleurs hâte d’en prendre le volant car la base technique soignée est prometteuse.

L’automobile magazine :

Bien que le concept R5 ait été montré de nombreuses fois, approcher la version de série donne toujours la banane.

Mention spéciale à l’atmosphère générale qui se dégage de cet habitacle, notamment en raison de la planche de bord « matelassée » face au passager ou encore du textile de couleur qui habille les contreportes. Comme à son habitude, Renault a souhaité conserver des commandes physiques pour la ventilation et quelques éléments de sécurité. Excellente idée.

Derrière, on est moins à la fête, avec un espace aux jambes franchement limité, malgré un empattement pas si inconfortable de 2,54 m.

Définitivement, les augures semblent clairs pour cette renaissance de la R5 qui, pour l’instant, ne fait pas beaucoup de fausse note.

Numerama :

Renault a réussi à humaniser la face avant du modèle pour lui faire gagner en capital sympathie. Et quoi de plus sympa que des phares qui peuvent vous accueillir avec un clin d’œil quand vous vous approchez ?

Cet intérieur fait des clins d’œil au passé, sans pour autant faire vieillot. Il est même finalement assez chaleureux, comme dans un cocon. On s’y sent bien. L’effet jeans qui habille les sièges et la planche de bord est à la fois rétro et sympa. La forme de la planche de bord ou le plafond texturé sont aussi un bon rappel de l’ancienne R5. Par contre, l’intégration des écrans nous ramène vite au présent.

Challenges :

Avec cette auto dévoilée ce 26 février, les designers et les ingénieurs ont réussi un petit exploit : transposer fidèlement à la grande série la plastique avantageuse du prototype apparu en janvier 2021.

Frandroid :

Avec le bonus écologique, le tarif réellement payé par les clients tomberait à 21 000 euros, voire même 18 000 euros pour les foyers qui ont le droit au bonus de 7 000 euros. Et à ce prix, Renault ne déçoit pas.

Une petite voiture, intégrant une petite batterie, qui se recharge vite et qui est largement plus abordable que l’immense majorité du secteur. Cerise sur le gâteau : qui dispose de la recharge bidirectionnelle pour réduire le coût de la facture d’énergie. Que demander de plus ?

Top Gear (Royaume-Uni) :

La Renault 5 électrique pourrait bien disposer des meilleures options jamais conçues : un « porte baguette » pour contenir votre pain tubulaire préféré et éviter qu’il ne répande des miettes partout dans votre voiture. C’est un coup de maître pour éliminer le sérieux du lancement d’une nouvelle voiture et confirmer simultanément que la nouvelle 5 est aussi française qu’une Édith Piaf fumant des Gauloises à la chaîne dans une baignoire pleine de fromage inutilement odorant.

Ce que Renault a réalisé ici en trois ans est impressionnant, car faire du rétro correctement n’est jamais facile. Cela ressemble à la bonne voiture au bon moment, de quoi plaire à une jeune génération qui se demande si elle s’intéresse vraiment aux voitures, car c’est simplement un objet attrayant.

Jalopnik (Etats-Unis) :

Même avec une batterie plus grosse et un moteur plus puissant, envisagez un temps de zéro à 60 mph dans la plage de sept secondes. Cela ne va pas vraiment vous impressionner, mais ce n’est pas non plus conçu pour impressionner. Il s’agit d’une citadine abordable et pratique qui n’a pas besoin d’atteindre 100 km/h en moins de trois secondes.

D’après le gouverneur de l’état du Nuevo León, Tesla commencera la construction de sa Gigafactory Mexique dès le dimanche 3 mars prochain. Le projet est d’une importance cruciale : c’est là que sera produite la future Tesla Model 2 à 25000 €.

L’usine sera construite à Santa Catarina, non loin de Monterrey, dans un lieu quasi-désertique et qui ne comprend pour l’instant aucune construction industrielle.

Dans le journal mexicain Milenio, le gouverneur du Nuevo León, Samuel Garcia, a confirmé que les rumeurs qui faisaient état du début imminent de la construction de la Gigafactory Mexique étaient fondées.

« [La construction de l’usine] Tesla démarre déjà dimanche prochain, il y aura beaucoup d’investissements, beaucoup de développement, beaucoup de retombées », a-t-il déclaré.

En effet, lorsqu’elle avait annoncé la construction de cette nouvelle Gigafactory, Tesla avait précisé que cela représenterait un investissement de 15 milliards de dollars.

Plus tôt ce mois-ci, le gouverneur du Nuevo León avait annoncé que les plans avaient été retardés en raison de la nécessité de mettre à jour les permis environnementaux. Il avait également déclaré que le gouvernement avait demandé une prolongation du processus d’autorisation environnementale, car l’usine semblait plus grande que prévu initialement.

De plus, Samuel Garcia a expliqué à Milenio comment Tesla avait choisi lieu de construction de la future Gigafactory Mexique. D’après lui, le processus a démarré il y a exactement un an : Elon Musk l’avait alors contacté pour lui signifier qu’il était intéressé par la construction d’une usine dans le secteur. Quelque temps plus tard, ils avaient survolé la région en hélicoptère pour examiner des terrains possibles.

Elon Musk aurait été « émerveillé » par le vol. Il aurait même pris la décision d’acheter le terrain pendant le survol, avant même de l’examiner de plus près : d’après Samuel Garcia, il aurait ordonné « achetez-le ! » aux personnes qui l’accompagnaient.

La Gigafactory Mexique produira la Tesla Model 2 à 25000€

On peut comprendre que le temps presse pour le PDG de Tesla. L’entreprise a pris son temps pour valider la construction de la Gigafactory Mexique, en raison du « du contexte de taux d’intérêt élevés ». L’agenda est serré : la construction devrait prendre trois ans. La production de la Model 2 devait initialement débuter en 2025, puis Elon Musk l’avait révisée à 2026. Mais étant donné la date de lancement des travaux, il est plus probable qu’elle débute finalement en 2027.

Chaque semaine que Tesla gagnera sur la construction de cette Gigafactory sera précieuse : les constructeurs automobiles se livrent à une véritable course à la voiture électrique bon marché. La future Tesla à 25000 €, que les observateurs ont déjà baptisée Model 2, aura de nombreuses concurrentes sérieuses : les Renault R5 électrique et Twingo électrique, la Citroën ë-C3, et la Volkswagen ID. Golf, dont la date n’a pas été annoncée mais qui pourrait rencontrer une forte demande en Europe.

La Gigafactory Mexique ne se contentera pas de produire la Tesla Model 2 : la construction se fera en trois phases, au terme desquelles elle produira également des batteries, ainsi que la Model Y et le Cybertruck.

Tesla vient de passer un nouveau cap dans le déploiement de ses batteries domestiques Powerwall. Dans une vidéo publiée sur X, l’entreprise d’Elon Musk a annoncé qu’elle venait d’atteindre 600 000 Powerwalls installés à travers le monde.

Les Powerwalls sont utilisés pour stocker l’énergie générée par des panneaux solaires. Cette énergie peut ensuite être utilisée pour alimenter un logement, recharger un véhicule électrique, ou même pour être revendue sur le réseau électrique.

L’annonce des 600 000 Powerwall installés intervient peu après le lancement du Powerwall 3, la nouvelle version du système, qui a eu lieu en septembre dernier. Cette nouvelle version permettra à la batterie de délivrer une puissance deux fois plus élevée, et ainsi d’alimenter des appareils plus gourmands en énergie. Le prix du Powerwall 3 sera sans doute similaire à celui des versions précédentes, soit aux alentours de 11 000 €.

Tesla fait figure de leader incontesté dans le domaine des batteries domestiques : le Powerwall représente plus de 30% du marché aux Etats-Unis.

En Europe, le Powerwall est aussi un succès

En Europe, Tesla vient de célébrer en novembre dernier le cap des 1 GWh de batteries Powerwall installées. D’après l’entreprise, cela représente la possibilité d’alimenter 41 000 foyers en électricité pendant 12h.

Malheureusement, le Powerwall n’est pas encore disponible en France, malgré une demande conséquente. Tesla a été interrogée à plusieurs reprises sur le sujet, mais n’a jamais confirmé que le Powerwall serait un jour commercialisé dans notre pays. Cependant, il est possible que cela arrive rapidement : l’entreprise vient en effet de se lancer en Espagne et au Portugal.

Le Tesla Powerwall est également vendu chez plusieurs de nos voisins européens : Italie, Allemagne, Autriche, Suisse, Royaume-Uni, ainsi que dans les pays scandinaves.

La branche énergie de Tesla est l’une de ses activités qui connaît la plus forte croissance. Ainsi, en 2023, son chiffre d’affaire a augmenté de 54%, à 6,04 milliards de dollars. Ses profits, quant à eux, ont quadruplé en un an.

Dans un tweet commentant les derniers résultats trimestriels de Rivian, Elon Musk a prédit que si rien n’était fait, le constructeur ferait faillite dans 18 mois. En effet, la marque de 4×4 électriques concurrente de Tesla est dans une mauvaise passe, et voit ses fonds propres diminuer à vue d’oeil.

Elon Musk a écrit sur X : « La trajectoire actuelle mènera Rivian à la faillite d’ici environ 6 trimestres. Cette trajectoire changera peut-être, mais ça n’a pas été le cas pour l’instant. »

Il a accompagné sa publication d’un graphique représentant la situation comptable de Rivian : on constate que ses fonds propres sont passés de plus de 18 milliards de dollars fin 2021 à seulement 8 milliards fin 2023.

Les résultats du quatrième trimestre 2023 publiés récemment par Rivian le confirment : l’entreprise connaît des difficultés financières. Elle peine à augmenter les cadences de production de ses 4×4 électriques R1S et R1T, ce qui se ressent dans son bilan. En effet, fin 2023, Rivian perdait toujours plus de 43 000 $ pour chaque véhicule produit.

C’est une amélioration par rapport au même trimestre en 2022, mais une dégradation par rapport au troisième trimestre, où le constructeur était parvenu à ne perdre « que » 30 500 $ par véhicule.

Pour Elon Musk, les dirigeants de Rivian doivent dormir à l’usine pour éviter la faillite

Elon Musk a confirmé sur Twitter que pour lui, le coeur du problème était d’augmenter les cadences de production tout en dégageant des marges :

« La conception de leurs produits n’est pas mauvaise, mais la partie la plus difficile du fonctionnement d’un constructeur automobile est d’atteindre une production en volume avec un flux de trésorerie positif. »

Il a ajouté : « les dirigeants doivent dormir à l’usine, sans quoi Rivian fera faillite ».

Difficile de ne pas y voir une référence aux difficultés qu’avait connues Tesla lors de la montée en cadence de sa Model 3. Pendant cette période qu’il avait nommée « production hell », Elon Musk avait admis avoir dormi à l’usine Tesla pendant des semaines pour superviser la mise à niveau des lignes de production.

Rivian a lui aussi prévu de mettre à niveau ses chaînes de montage. Le constructeur va mettre à l’arrêt son usine de Normal, dans l’Illinois, pour plusieurs semaines, ce qui devrait permettre d’augmenter les cadences de production du R1 de 30%. Grâce à cette amélioration, Rivian espère dégager des marges brutes positives dès fin 2024.

Le constructeur mise également gros sur son 4×4 plus abordable, le Rivian R2, qui devrait être produit à plus de 200 000 exemplaires par an à partir de 2026. Ce nouveau véhicule devrait permettre à la marque de trouver le chemin de la rentabilité, comme cela avait été le cas pour Tesla avec sa Model 3.

Cependant, les investisseurs ne semblent pas convaincus : suite aux résultats de Rivian, l’action RIVN a perdu plus d’un quart de sa valeur.

C’est un sujet qui a valu à Tesla de nombreuses moqueries : depuis des années, les essuie-glaces automatiques du constructeur connaissent des bugs à répétition. Mais un correctif devrait bientôt être déployé, d’après un ingénieur de Tesla qui l’a annoncé sur son compte X.

Les essuie-glaces de certaines Tesla connaissent de nombreux problèmes actuellement : ils s’activent sans raison lorsqu’il ne pleut pas, ou au contraire s’activent de façon aléatoire lorsqu’il pleut.

Le problème est devenu tellement connu qu’il a constitué un angle d’attaque récurrent pour les détracteurs de Tesla. De nombreux utilisateurs s’en plaignent régulièrement sur les réseaux sociaux, l’un d’eux considérant par exemple qu’il s’agissait d’un exemple parfait d’over-engineering.

En effet, la raison qui cause ces bugs d’essuie-glaces est connue : contrairement aux autres constructeurs, Tesla a fait le choix de ne pas utiliser de simples capteurs de pluie pour les commander. Au lieu de cela, il utilise les caméras de son système d’assistance à la conduite. Une intelligence artififielle est chargée d’interpréter les images envoyées par les caméras, puis de déterminer s’il pleut et donc s’il faut activer les essuie-glaces.

Cependant, le système, qui semblait innovant au départ n’a jamais donné satisfaction. Dès 2019, Elon Musk avait promis d’y remédier en déployant un réseau de neurones nommé « Deep Rain ». Malheureusement, celui-ci n’avait pas résolu les bugs, et la plupart des Tesla ont continué à subir des mouvements erratiques de leurs essuie-glaces, surtout de nuit ou par mauvaise visibilité.

Les bugs sont d’autant plus gênants qu’il est impossible de désactiver les essuie-glaces automatiques des Tesla lorsque celles-ci circulent sous autopilot. Des utilisateurs ont donc été contraints de ne plus utiliser ce système d’assistance à la conduite lorsqu’il faisait nuit et que le système détectait de la pluie à mauvais escient.

Les bugs d’essuie-glaces automatiques corrigés par une mise à jour prochaine ?

Heureusement, ce cauchemar des essuie-glaces automatiques pourrait arriver à sa fin. En réponse la vidéo d’un utilisateur qui se plaignait de bugs, un ingénieur de Tesla a répondu sur X qu’une mise à jour serait déployée « prochainement ». Il n’a malheureusement pas précisé de date, ni en quoi consisterait le correctif.

Cependant, la plupart des utilisateurs de Tesla ayant rencontré des bugs d’essuie-glaces automatiques semblent désabusés sur le sujet, et ne croient plus en une solution. Elon Musk et son équipe devront leur prouver qu’ils peuvent toujours leur faire confiance.

Rivian vient d’annoncer que son nouveau 4×4 électrique, le Rivian R2, serait officiellement dévoilé le 7 mars prochain. Plus petit et plus abordable, le R2 est d’une importance décisive pour Rivian : il pourrait être le véhicule qui rendra la marque incontournable, comme cela avait été le cas pour Tesla avec la Model 3.

Le Rivian R2 sera dévoilé lors d’une cérémonie qui aura lieu à Laguna Beach, près de Los Angeles, en Californie. Elle se déroulera à quelques mètres de la plage, devant la concession Rivian qui vient d’y être inaugurée. Le lieu est également proche du siège de Rivian, qui se trouve à Irvine.

Le Rivian R2 sera moins cher et produit en masse

D’après le PDG de la marque, RJ Scaringe, le prix du Rivian R2 sera situé entre 40 000 et 50 000 $. Cela le rendrait beaucoup plus accessible que le modèle produit actuellement, le R1 : celui-ci est vendu à un prix moyen de 73 000 dollars, ce qui le rend inabordable pour de nombreux automobilistes qui souhaiteraient passer à l’électrique. Si l’on déduit le bonus écologique, qui peut aller jusqu’à 7500 $ aux États-Unis, le R2 pourrait revenir à seulement 32 500 $.

Le R2 pourrait permettre à Rivian de rentrer dans la cour des grands, et de se mesurer à Tesla ainsi qu’aux constructeurs traditionnels. En effet, la stratégie de Rivian est la même que celle de Tesla, et pourrait connaître le même succès : commencer par un véhicule haut de gamme produit en petite quantité, et lancer ensuite un modèle grand public qui permettra d’engranger des bénéfices.

La date de sortie du Rivian R2 devrait se situer en 2026. Le 4×4 sera produit près d’Atlanta, dans une nouvelle usine dont la construction démarrera prochainement. Le groupe a déjà investi 5 milliards de dollars pour effectuer les travaux. D’après la responsable financière de Rivian, Claire Rauh McDonough, l’usine produira 200 000 R2 en 2026, puis jusqu’à 400 000 les années suivantes. Ces chiffres sont bien plus élevés que la production actuelle de Rivian : en 2023, la marque a produit 57 000 véhicules.

L’objectif est très ambitieux, mais atteignable. Tesla avait par exemple produit plus de 150 000 Model 3 lors de sa première année de production, en 2018.

Le design du Rivian R2 aurait-il fuité ?

Le design du Rivian R2 ne sera dévoilé que le 7 mars prochain, mais certains affirment qu’il ressemblera très fortement au R1. En effet, Rivian a récemment déposé un brevet dans lequel on aperçoit un véhicule qui n’est pas le R1, et pourrait donc être le nouveau 4×4 bon marché. Ce véhicule se distingue surtout par ses phares avant plus petits, mais son allure générale permet de l’identifier immédiatement comme un véhicule Rivian.

Avec ce nouveau véhicule, Rivian devra néanmoins prendre garde à ne pas provoquer un « effet Osborne » : il arrive parfois que lorsqu’une entreprise présente un nouveau produit meilleur et moins cher que les précédents, les consommateurs délaissent les produits actuels en attendant le nouveau. Cela a pu provoquer de grandes difficultés financières dans certains cas.

L’enjeu est de taille pour Rivian : l’entreprise devra convaincre ses investisseurs qu’elle peut devenir rentable rapidement, et arrêter de consommer des fonds comme c’est le cas depuis ses débuts. Actuellement, Rivian perd plus de 30 000 $ pour chaque véhicule qu’elle produit : le R2 devra être le modèle qui inversera cette tendance.

Avant même d’être sorti, le futur Range Rover électrique semble déjà susciter un fort intérêt. D’après son constructeur, Jaguar Land Rover, plus de 16000 personnes se sont déjà inscrites sur la liste d’attente qui leur permettra de commander le SUV électrique de luxe.

Ce nouveau Range Rover sera le premier véhicule de la gamme britannique à être entièrement électrique. Il devrait sortir en 2024, mais aucune date précise n’a encore été dévoilée. La marque avait ouvert la liste d’attente le 12 décembre dernier, et dévoilé quelques images du futur SUV dans une vidéo.

Il n’est pas étonnant que le Range Rover électrique suscite de l’enthousiasme : les précédents modèles Range Rover hybrides ne possédaient qu’une autonomie électrique d’environ 80 kilomètres. Les inconditionnels de la marque attendaient donc avec impatience un modèle qui leur permette de rouler sans émissions de CO2 sur de plus longues distances, alors que les SUV sont de plus en plus critiqués pour leur bilan carbone déraisonnable.

Ces 16000 inscriptions sur liste d’attente ne sont pas encore des commandes fermes. Établir une liste d’attente peut néanmoins être un bon moyen pour une marque de mettre en avant l’intérêt du public pour un nouveau modèle. Cette stratégie s’était par exemple avérée gagnante pour Tesla avec son Cybertruck : la liste d’attente pour le véhicule avait reçu plus de 1,9 millions d’inscriptions, ce qui avait généré un fort buzz médiatique.

Le Range Rover électrique sera entièrement produit au Royaume-Uni

Le Range Rover électrique conservera l’ADN britannique qui lui est propre : il sera produit à Solihull, au Royaume-Uni. Ses moteurs et sa batterie seront également 100% anglais : ils seront fabriqués à Wolverhampton. Notons cependant que depuis 2008, Jaguar Land Rover appartient entièrement au groupe indien Tata Motors.

Ce nouveau Range Rover sera basé sur la plateforme MLA (Modular Longitudinal Architecture) du constructeur, et bénéficiera d’une tension électrique de 800V, ce qui lui permettra d’être rechargé très rapidement.

Il est actuellement en cours de tests par des températures allant de -40 à 50°. Land Rover affirme également qu’il pourra rouler sans problème dans de l’eau jusqu’à 85 cm de profondeur. Ses performances devraient être comparables à celle d’un Range Rover classique équipé d’un moteur V8. D’après la marque, il s’agira du Range Rover « le plus silencieux et le plus raffiné » jamais produit.