
Le Cybertruck était peut-être l’un des véhicules les plus attendus de tous les temps. Depuis que Tesla l’avait dévoilé il y a quatre ans, le pick-up électrique avait fait énormément parler de lui, notamment en raison de son design futuriste. L’attente est désormais terminée : Elon Musk vient de livrer les premiers Cybertrucks au cours d’une cérémonie suivie par des millions de personnes.
Après quelques minutes de retard sur l’horaire prévu, Tesla a commencé à diffuser la cérémonie en direct sur X (ex-Twitter). A l’heure on nous écrivons ces lignes, la vidéo rassemble déjà plus de 10 millions de vues, dont 2 millions l’ont suivie en temps réel.
Une cérémonie de lancement parfaitement maîtrisée
L’événement a commencé par la présentation d’une magnifique vidéo montrant le Cybertruck en action sur les routes islandaises. Les fans les plus avertis s’y attendaient : en août dernier, le pick-up avait été aperçu sur un glacier, pour le tournage de ce clip mettant en valeur le véhicule. L’effet est réussi : les lignes futuristes du Cybertruck sont parfaitement mises en valeur, et font écho aux rudes paysages islandais.

Elon Musk a ensuite fait son apparition, tout sourire au volant du Cybertruck. Il est ensuite monté dans la benne du pick-up électrique, d’où il a effectué la plus grande partie de sa présentation. Il a d’abord mis l’accent sur la résistance hors du commun du véhicule : grâce à sa construction en acier, celui-ci serait beaucoup plus rigide et plus solide que ses concurrents.
Le milliardaire s’est ensuite permis un clin d’œil à un autre évènement auquel il avait participé : lorsque Tesla avait dévoilé le premier prototype du Cybertruck en 2019, la marque avait voulu démontrer la solidité des vitres en jetant une boule de pétanque dessus. Malheureusement, l’expérience n’avait pas été concluante puisque la fenêtre s’était cassé : la vidéo avait fait le tour du monde et avait participé à l’engouement médiatique autour du Cybertruck.
Cette fois-ci Tesla a réitéré l’expérience de façon plus prudente : l’assistant d’Elon Musk s’est contenté de jeter une balle de baseball sur la vitre, qui a brillamment résisté à l’impact. On n’est cependant pas sûrs que cela démontre quoi que ce soit : le projectile ne semble pas avoir été lancé avec beaucoup de force !
Elon Musk a poursuivi en présentant des vidéos de crash tests, qui ont démontré plus efficacement la solidité du Cybertruck. Grâce à son centre de gravité très bas, le pick-up se retourne moins facilement qu’un véhicule classique en cas d’acccident.
Des performances et des capacités de tractage hors du commun
Le dirigeant de Tesla s’est ensuite intéressé aux capacités de tractage du Cybertruck : il a confirmé que celui-ci pouvait tracter près de 5 tonnes, ce qu’il a démontré grâce à une vidéo d’un Cybertruck tractant un moteur Raptor de fusée SpaceX.
Elon Musk a également confirmé l’arrivée d’une nouvelle technologie que les clients attendaient de longue date : le steer-by-wire. Ce système, inspiré des avions de ligne, permet de diriger le Cybertruck en n’utilisant aucun lien mécanique entre le volant et le système de direction : tout se fait électroniquement, ce qui permet de gagner un poids considérable. Cela augmente le confort de conduite, en adaptant la réactivité de la direction à la vitesse du véhicule.

La cérémonie s’est poursuivie en abordant les performances du Cybertruck. Celle-ci n’ont pas laissé les spectateurs de marbre : ils ont laissé échapper une exclamation lorsqu’Elon Musk a confirmé que le Cybertruck pouvait accélérer de 0 à 100 km/h (0 à 60 mph) en à peine plus de 2,6 secondes (dans sa version à 3 moteurs). C’est mieux qu’une Porsche 911. Pour le prouver, Tesla a une nouvelle fois présenté une vidéo marquante : on y voit le Cybertruck battre une Porsche 911 sur une course de dragster… tout en tractant une Porsche 911 !
L’autonomie du Cybertruck en retrait ?
Il est cependant un point sur lequel Elon Musk ne s’est pas appesanti, alors qu’il s’agit quasiment de l’élément le plus important : l’autonomie. Il n’a pas prononcé un mot à ce sujet pendant la présentation, qui a pourtant duré plus de 40 minutes. Doit-on en conclure que Tesla n’est pas satisfaite de l’autonomie du Cybertruck ?
En se rendant sur la page officielle du Cybertruck, que Tesla vient de mettre en ligne, on découvre que le pick-up a une autonomie de 400 kilomètres dans sa version la moins onéreuse. Ce n’est que quelques kilomètres de plus que le Ford F-150 Lightning, qui sera son principal concurrent : Tesla espérait sans doute faire mieux.
Elon Musk n’a pas non plus abordé un autre point essentiel, à savoir le prix. Celui-ci a cependant été dévoilé par la suite sur le site de Tesla : le Cybertruck coûte 49 890$ dans sa version la plus abordable.
On regrette également que Tesla n’ait pas donné un meilleur aperçu de l’intérieur du Cybertruck : aucune nouvelle fonctionnalité n’a été présenté par rapport aux autres modèles de la marque, ce qui laisse penser que l’aspect futuriste du pick-up se concentre surtout à l’extérieur.

Elon Musk a conclu la cérémonie en livrant les 10 premiers exemplaires à des personnes qui semblaient ravies, et dont l’identité n’a pas été dévoilée. Il s’agit vraisemblablement d’employés de Tesla. Le milliardaire s’est livré à une petite séance photos avec chacun de ces premiers clients, puis a mis un terme à l’événement.
Maintenant que le Cybertruck est officiellement lancé, Tesla devra relever le défi de la production de masse : le véhicule a reçu plus de 1,9 millions de commandes. La marque devra également le produire de façon rentable, ce qui n’est pas gagné d’avance compte tenu de sa construction en acier très innovante.

Depuis quelques mois, Waymo, la filiale de Google, est autorisée à faire circuler des taxis autonomes dans certaines villes des Etats-Unis. A l’occasion d’un voyage à San Francisco, nous avons testé ces voitures sans conducteur, qui semblent tout droit venues du futur. Nous avons également pu constater le prix d’une course en Waymo.
Dès que Waymo a reçu son autorisation en Août dernier, de nombreuses vidéos ont commencé à circuler sur internet, montrant des passagers ébahis par ces voitures qui roulent sans personne au volant. Nous étions donc impatients de les tester, pour savoir si ces robotaxis sont aussi impressionnants dans la réalité que sur les réseaux sociaux. Spoiler : nous n’avons pas été déçus.
Une inscription simple, mais gare à la liste d’attente
Pour commencer notre test, il nous a fallu télécharger l’application Waymo One, qui est disponible aux Etats-Unis, à condition de disposer d’un compte Google ou Apple localisé dans ce pays. Une précision cependant : nous nous étions inscrits il y a plusieurs mois, ce qui nous a permis d’accéder directement au service. Mais les utilisateurs qui s’inscrivent aujourd’hui sont placés sur une longue liste d’attente, tant Waymo est victime de son succès. En effet, les curieux affluent de tous les Etats-Unis pour essayer ces taxis autonomes, qui sont d’ailleurs devenus une attraction touristique à part entière !

L’application Waymo est une franche réussite : simple et intuitive, elle ressemble en tout point à l’application Uber. Pour commander un taxi sans chauffeur, il suffit d’indiquer sa destination, et en quelques clics, l’application nous propose une voiture qui se trouve dans les parages. Voilà déjà un avantage par rapport aux taxis et autres VTC conduits par des humains : une voiture Waymo ne refusera jamais votre course, contrairement à ce qui arrive de plus en plus souvent avec Uber !
Une fois la voiture commandée, nous n’avons attendu que quelques minutes avant de voir celle-ci apparaître au coin de l’avenue, comme nous l’indiquait l’application. Et même si nous étions préparés psychologiquement au fait qu’il n’y aurait pas de chauffeur, voir arriver la voiture sans personne au volant est une expérience tout simplement surréaliste !
Une conduite très sécurisante malgré une erreur dès le début
La voiture est une Jaguar I-Pace électrique, bardée de capteurs situés sur le toit, à l’avant et à l’arrière et aux quatre coins de la voiture. Il s’agit de caméras, de radars et de lidars, dont le principe est similaire au radar mais avec des lasers au lieu des ondes radio. Waymo est d’ailleurs l’un des seuls opérateurs à utiliser le lidar, contrairement à son concurrent Tesla, qui n’utilise que des caméras et des radars pour son système FSD.
C’est lors de l’arrivée et du stationnement de la voiture que le système de conduite autonome a commis sa première et plus grave erreur. Le taxi sans chauffeur s’est bien arrêté à l’endroit prévu, mais en empiétant sur les voies du tramway. Evidemment, celui-ci n’a pas manqué d’arriver dans les secondes qui ont suivi, et son conducteur de nous interpeller pour nous demander de ne pas bloquer la voiture. Nous nous sommes empressés de déverrouiller les portes depuis l’application mobile et de monter à bord, non sans susciter l’étonnement du conducteur de tramway : celui-ci semblait bien surpris de voir des étrangers monter dans une voiture autonome empruntée normalement par des californiens.

Une fois à bord, la voiture nous accueille en nous expliquant quelques consignes de sécurité. Pour la faire démarrer, rien de plus simple : un bouton « start ride » s’affiche sur l’écran situé à l’arrière. En quelques secondes, nous voilà partis, et c’est le début d’une expérience incroyablement futuriste.
Il nous faut quelques minutes pour nous habituer au fait de ne voir personne au volant, mais le constat est là : la voiture nous inspire un grand sentiment de sécurité. Le système de conduite autonome fait preuve d’une assurance impressionnante, et de façon inattendue, a un comportement un peu plus nerveux qu’un conducteur humain. Tous les virages sont négociés sans jamais mettre la voiture ni les passagers en danger, même lorsque la route est masquée par la pente des rues de San Francisco.

Certes, à quelques reprises, le robotaxi change de voie un peu trop rapidement à notre goût. Mais cela n’a jamais inquiété les autres voitures, car les marges de sécurité étaient toujours très conséquentes. Nous avons rencontré de nombreux obstacles sur le parcours : piétons, travaux, poubelles empiétant sur la voie. Le taxi sans conducteur les a tous évités avec brio, en indiquant leur emplacement sur l’écran de bord.
Notons d’ailleurs que l’interface utilisateur est très réussie : le système indique précisément tous les véhicules détectés aux alentours, ainsi que la route prévue à chaque instant. Il est également possible de s’arrêter instantanément en cas de problème, grâce à un bouton « pull over » toujours affiché.
Pendant la course, les passants sont nombreux à nous regarder, médusés, et même à nous prendre en photo, tant la vision de cette voiture sans conducteur semble incongrue.
Le Waymo Driver fait preuve de comportements typiquement humains : par exemple, lorsqu’un feu piéton passe au vert, il relâche le frein à main et maintient la voiture en place au moteur, pour préparer le démarrage et gagner quelques précieuses secondes. Par contre, le comportement du volant est quelque peu saccadé par moment, ce qui indique tout de même que la voiture est dirigée par une intelligence artificielle.
Peu avant la fin de la course, la voiture fait une nouvelle erreur, qui n’aura cependant pas de conséquence : après un virage, elle s’aligne sur une voie cyclable au lieu d’emprunter la voie normale. Elle s’en rend cependant compte rapidement et rejoint la voie pour voitures, comme l’aurait fait un conducteur humain, ce qui est plutôt rassurant.

La course s’achève avec succès : le robotaxi Waymo nous a amenés à bon port très rapidement, avec la même efficacité qu’un conducteur humain et sans perdre de temps.
Quel est le prix d’une course en Waymo ?
Le prix est étonnamment bas pour une course qui semble tout droit venue du 22ème siècle : 13 dollars, soit à peine plus qu’une course équivalent en Uber.
En étudiant d’autres trajets, on constate que la différence de prix entre Waymo et ses concurrents peut varier : parfois, le prix d’une course en Waymo est même inférieur à celui d’Uber, en fonction de la disponibilité des véhicules.
Un utilisateur de Reddit a même observé que le prix d’un Waymo pouvait passer largement sous celui d’Uber : 34$ pour Waymo contre 44$ pour Uber sur une même course, voir les captures d’écran ici.
Notre verdict : la voiture autonome est promise à un grand avenir
Après avoir stationné, la voiture nous recommande de ne rien oublier à bord, et s’en va comme si de rien n’était. Nous restons quelques minutes immobiles sur le trottoir, le temps de nous demander si ce qui vient de se passer était bien réel.
Notre test confirme donc les impressions qui ressortent sur la plupart des vidéos disponibles sur les réseaux sociaux. Les taxis autonomes Waymo fonctionnent à merveille, et malgré quelques imperfections, semblent prêts à conquérir l’Amérique en toute sécurité. Google est d’ailleurs en train de les déployer à Los Angeles et à Austin. Mais ils devront sans doute encore progresser pour s’adapter aux villes européennes, où les routes sont plus étroites et où toute erreur est encore plus impardonnable qu’à San Francisco.
La voiture autonome va donc très probablement changer le visage de l’automobile dans les années à venir si elle est à l’image des taxis autonomes de Waymo. Ces changements seront accompagnés de nombreuses questions philosophiques, notamment sur la place de l’humain dans notre société : sommes-nous réellement prêts à abandonner toute présence humaine dans un taxi, et à faire entièrement confiance à la machine ?

La date de la cérémonie de livraison du Cybertruck est enfin connue : ce sera le 30 novembre prochain. Certains espéraient que Tesla en profiterait pour livrer de nombreux véhicules, mais il n’en sera rien : la marque a annoncé qu’elle ne livrerait que les 10 premiers Cybertrucks à cette occasion.
L’information nous vient de Javier Verdura, le directeur du design produit chez Tesla. Lors d’une conférence tenue à Monterrey, au Mexique, il a présenté au public l’histoire et les accomplissements de la marque, et a prédit que les ventes de voitures électriques dépasseraient celles des voitures thermiques d’ici 2026. De plus, d’après une information du journal mexicain Milenio, il en a profité pour dévoiler que Tesla livrerait 10 Cybertrucks lors de la cérémonie de présentation officielle du véhicule.
Les premiers Cybertrucks seront probablement livrés à des employés de Tesla, puisque la marque n’a pas encore annoncé le prix du pick-up électrique : difficile dans ces conditions de livrer un véhicule à un client qui n’en connaît pas le prix.
Une façon pour Tesla de modérer les attentes des clients ?
Le fait que Tesla ne livre que 10 Cybertrucks le 30 novembre prochain a surpris certains observateurs : en effet, de nombreux véhicules terminés avaient été aperçus récemments aux abords de la Gigafactory d’Austin, ce qui laissait espérer un événement de plus grande ampleur. Mais c’est une habitude de la marque de livrer très peu de véhicules lors des cérémonies officielles. Par exemple, lors du lancement de la Model 3 en 2017, seules 30 voitures avaient été livrées, toutes à des collaborateurs de Tesla.
Ce chiffre de 10 Cybertrucks a peut-être pour objectif de souligner que la production du pick-up mettra du temps à monter en cadence, comme l’avait avoué Elon Musk en octobre dernier. Il avait révélé que la capacité de production installée pour l’instant n’était que de 125 000 Cybertrucks par an. Celle-ci devrait ensuite monter à 200 000 par an en 2025, moins que le chiffre de 250 000 qui avait été annoncé initialement.
Le mois dernier, Elon Musk avait également admis que le Cybertruck ne serait pas rentable immédiatement : d’après lui, Tesla devra attendre envion 18 mois avant que le véhicule ne génère un cash-flow positif.
Les détenteurs d’une réservation pour le Cybertruck devront donc se montrer patients : le véhicule compte pour l’instant 1,9 millions de commandes. Même si ces réservations ne sont que des dépôts de 100 $ dont un grand nombre sera sans doute annulé, certains clients devront patienter plusieurs années avant de recevoir leur pick-up futuriste tant attendu.

Renault a impressionné la semaine dernière en dévoilant le prototype de la nouvelle Twingo électrique, notamment grâce à son design et son prix attractif (moins de 20 000 €). Mais une information est passée inaperçue : cette future Twingo aura une consommation extrêmement faible.
En effet, Renault a précisé qu’elle ne consommerait que 10 kWh aux 100 kilomètres. C’est moins que toutes les voitures concurrentes, y compris celles connues pour leur sobriété comme la Tesla Model 3 ou la Hyundai Ioniq.
La consommation d’une voiture électrique est une donnée très importante, encore plus que pour une voiture thermique, car elle détermine la capacité de batterie dont aura besoin la voiture pour obtenir une certaine autonomie. Malheureusement, les chiffres de consommation sont rarement indiqués par les constructeurs. Si Renault met en avant cette donnée sur la Twingo électrique, c’est parce que le chiffre de 10 kWh par 100 kilomètres est remarquable si la marque parvient à l’atteindre.
Par exemple, la Peugeot 208 électrique consomme 13,8 kWh aux 100 km : la nouvelle Twingo électrique consommerait donc quasiment 30% de moins alors qu’elle est de taille comparable, ce qui représente une avancée technologique majeure.
La future Twingo électrique sera plus sobre qu’une Tesla
Voici un tableau représentant la consommation de la future Twingo par rapport à ses concurrentes électriques les plus sobres :
| Modèle | Consommation électrique WLTP (kWh/100 km) |
|---|---|
| Nouvelle Twingo électrique | 10 |
| Tesla Model 3 Highland | 10,5 |
| Tesla Model 3 (ancienne version) | 11,6 |
| Volkswagen ID.3 | 12,9 |
| Hyundai Ioniq | 13 |
| Tesla Model Y | 13,2 |
| Citroën ë-C3 | 13,75 |
| Peugeot e-208 | 13,8 |
On constate que seule la nouvelle Tesla Model 3 Highland, sa version restylée, s’approche de la consommation de la nouvelle Twingo électrique. Citroën et Peugeot sont quant à elles distancées, avec des consommations largement supérieures.
Comment Renault parvient-elle à proposer une voiture plus sobre qu’une Tesla, alors que la marque d’Elon Musk est réputée pour avoir des années d’avance sur le plan technologique ?
La réponse est sans doute dans une combinaison de plusieurs facteurs : la Twingo est de plus petite taille qu’une Tesla et dispose d’une autonomie plus faible, elle est donc plus légère. Son design semble très aérodynamique, ce qui joue en sa faveur. Mais surtout, Renault a sans doute réalisé des efforts importants sur la conception de la plateforme électrique de cette Twingo, y compris sur le moteur, ce qui lui permet à présent d’atteindre une consommation électrique très faible.
Espérons donc que la sobriété énergétique de cette twingo sera à la hauteur des promesses de Renault : si c’est bien le cas, elle devrait connaître un grand succès grâce à son prix très abordable de 20 000 €. Sa sortie est prévue en 2026.

Alors que Volkswagen semble avoir des difficultés à vendre ses voitures électriques, la marque vient de trouver un client inattendu : le pape François. D’après le très sérieux site allemand Automobilwoche, le Vatican vient de commander 40 voitures de la famille ID, qui remplaceront sa flotte d’ici à 2030.
Le pape a lui-même réceptionné les deux premières ID.3 dédiées au saint-siège, en présence d’Imelda Labbé (ça ne s’invente pas), la directrice des ventes de Volkswagen. « Le fait que des employés du Vatican rejoignent la communauté des conducteurs d’ID. est un grand honneur pour notre marque et souligne l’attractivité de nos modèles entièrement électriques. », a-t-elle déclaré lors de sa rencontre avec Sa Sainteté.
Notons que les deux voitures livrées aujourd’hui étaient des ID.3 dans leur version Pro Performance : elles disposent d’un moteur relativement puissant avec 150 kW, et pourront propulser le pape de 0 à 100 km/h en 7,3 secondes seulement.
Le Vatican n’a pas précisé combien de voitures étaient concernées par cette commande. Cependant, on sait déjà que Volkswagen livrera 40 voitures, des ID.3 et des ID.4, au début de l’année prochaine. Des ID.5 les rejoindront par la suite à une date non communiquée.
Ces voitures électriques reflètent l’engagement écologique du Vatican
Cette commande fait partie du plan « Reconstruction Ecologique 2030 » du Vatican. L’objectif est de réduire l’impact carbone de la flotte automobile du petit état : celle-ci deviendra entièrement électrique à terme.
L’écologie est un sujet de préoccupation pour le pape François. Le mois dernier, il avait publié une exhortation officielle appelant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de façon urgente.
« Les signes du changement climatique sont là et de plus en plus évidents. », expliquait-il. Il avait ajouté : « Il est vérifiable que les changements climatiques spécifiques provoqués par l’humanité s’accentuent considérablement. »
Dans ce texte, le Pape soulignait que l’utilisation de combustibles fossiles en était la principale cause. Il expliquait que l’abandon des combustibles fossiles « ne progressait pas à la vitesse nécessaire ».
Nul doute que ce partenariat avec Volkswagen permettra au Vatican de montrer l’exemple, ce qui ne peut être que bénéfique pour l’électrification du parc automobile mondial.

Alors qu’il devient de plus en plus urgent de décarboner l’automobile, de nombreux constructeurs présentent des projets de voitures électriques abordables. Il est parfois difficile de s’y retrouver si vous avez un projet d’achat : quel modèle sortira quand, à quel prix, et pour quelles caractéristiques ? Pour y voir plus clair, nous avons établi la liste de toutes les futures voitures électriques qui coûteront moins de 25 000 €.
Ces petites voitures électriques urbaines vont devenir indispensables : l’Union Européenne a prévu la fin des voitures thermiques en 2035. Or, tout le monde ne peut pas s’offrir les modèles électriques qui existent actuellement : ils sont souvent trop luxueux, trop grands ou peu adaptés aux besoins quotidiens de la plupart des automobilistes. Beaucoup d’acheteurs potentiels attendent encore des voitures moins chères et dotées d’une plus petite autonomie.
Heureusement, les projets de voitures bon marché se multiplient ces derniers temps : dernier en date, Renault qui vient d’annoncer aujourd’hui sa future Twingo électrique. C’est une course contre la montre qui s’annonce, car ce marché est de loin le plus important en volume, et tous les constructeurs voudront s’en emparer.
Voici la liste des voitures électriques bon marché annoncées
Sans plus attendre, découvrons la liste de ces futures voitures électriques à moins de 25 000 €. Elles sont classées par prix croissants.
Fiat Topolino
- Date de sortie : janvier 2024
- Prix : 9890 €
- Date de l’annonce : mai 2023
- Lieu de fabrication : Kénitra (Maroc)
- Autonomie : 75 km

Cette petite voiture urbaine a un air de famille avec la Citroën Ami, et c’est normal : il s’agit de sa version italienne. Elle sera cependant plus onéreuse que sa cousine, mais elle présente un design un peu plus soigné. La Topolino sera idéale pour les automobilistes soucieux de leur empreinte écologique, mais également de leurs dépenses : elle sera disponible en leasing à partir de 59 € par mois.
Renault Twingo électrique

- Date de sortie : 2026
- Prix : moins de 20 000 €
- Date de l’annonce : 15 novembre 2023
- Lieu de fabrication probable : Novo Mesto, Slovénie
- Autonomie : inconnue
Cette voiture, que vient de lancer Renault, aura un prix très agressif : à moins de 20 000 €, elle sera l’une des moins chère de cette liste. C’est bien moins que le modèle actuel, qui coûte au moins 25 250 €. Le but sera de retrouver l’esprit de la Twingo d’origine : un design innovant, une voiture simple et accessible au plus grand nombre. Cette Twingo électrique sera bien sûr éligible au programme de leasing social du gouvernement, qui permettra de la louer à partir de 100€ par mois.
Volkswagen ID. Golf

- Date de sortie : 2025
- Prix : 20 000 €
- Date de l’annonce : 15 novembre 2023
- Lieu de fabrication probable : Wolfsburg (Allemagne)
- Autonomie : environ 400 km
La communication de Volkswagen autour d’une voiture électrique à moins de 25 000 € est très floue : le constructeur allemand semble hésiter sur la stratégie à adopter. Il a dévoilé il y a quelques mois son concept ID.2 All, une voiture qui correspondait à cette description. Mais ce n’était qu’un concept-car, et Volkswagen n’avait pas prévu de l’industrialiser avant 2028.
Or la marque semble avoir changé d’avis : Oliver Blume, son PDG, a déclaré aujourd’hui lors d’une conférence que Volkswagen pourrait produire une voiture à 20 000 € dans la deuxième moitié de la décénnie, donc à partir de 2025. Il a précisé que la technologie des batteries s’était améliorée, ce qui permettra de proposer un tarif aussi bas. On attend maintenant une officialisation de cette voiture, qui pourrait s’appeler ID. Golf, en hommage au modèle le plus vendu de la marque.
Citroën ë-C3

- Date de sortie : deuxième trimestre 2024
- Prix : 23 300 €
- Date de l’annonce : octobre 2023
- Lieu de fabrication : Trnava, Slovénie
- Autonomie : 320 km
Cette petite citadine est remarquable par son rapport prix-autonomie : sur ce critère, elle écrase littéralement la concurrence, avec un prix de seulement 73 € par kilomètre d’autonomie. C’est mieux que tout ce qui se fait actuellement, notamment chez Tesla, Dacia et Hyundai. On regrette cependant que les batteries de cette voiture soient fabriquées en Chine : cela aura forcément un impact sur son bilan carbone. Heureusement, Citroën confirme qu’elle bénéficiera bien du bonus écologique.
Tesla Model 2

- Date de sortie : début 2026
- Prix : 23 200 €
- Date de l’annonce : octobre 2016
- Lieu de fabrication : Mexique, Berlin (Allemagne), Austin (Texas)
- Autonomie : environ 400 km
Cela fait des années qu’Elon Musk annonce une voiture produite en masse. Il l’avait déjà évoqué en 2016, lorsque Tesla avait dévoilé son Master Plan part 2, qui établissait une sorte de plan quinquennal pour l’entreprise. Depuis, Tesla a confirmé qu’elle prévoyait bien de lancer une voiture à moins de 25 000 $, soit 23 200 €. Mais il est probable que le prix soit plus élevé lorsque la voiture arrivera en France.
Le nom de cette voiture n’a toujours pas été dévoilé officiellement, mais les spécialistes l’ont déjà baptisée Tesla Model 2. Tesla prévoit de la commercialiser début 2026, mais cette date sera difficilement tenable : l’entreprise n’aurait pas encore réellement entamé le projet industriel.
Renault R5 électrique

- Date de sortie : fin 2024
- Prix : 25 000 €
- Date de l’annonce : janvier 2021
- Lieu de fabrication : Douai, France
- Autonomie : environ 300 km
Cette nouvelle R5 sera la première voiture produite par Ampère, la filiale de Renault dédiée à l’électrique. Elle sera dévoilée au premier semestre 2024, pour une arrivée en concessions d’ici la fin de l’année. Le constructeur avait d’abord annoncé que son prix serait inférieur à 30 000 €, mais s’était ensuite ravisé, sans doute conscient que la concurrence ferait rage et qu’il faudrait proposer le tarif le plus attractif possible pour faire de cette voiture une réussite.
Notons que la R5 électrique est la seule de cette liste à être fabriquée en France.
C’est tout pour cette liste, qui pourrait bien sûr être étendue aux voitures déjà disponibles actuellement. Si vous souhaitez suggérer d’autres futures voitures électriques à moins de 25 000 €, n’hésitez pas à nous en faire part en commentaire.

Pour la première fois, la startup de taxis volants électriques Joby Aviation a fait voler son eVTOL depuis l’héliport de New York. L’entreprise veut préparer l’entrée en service de l’appareil, qui assurera des vols entre Manhattan et l’aéroport JFK dès 2025.
L’eVTOL (electrical Vertical Take-off and Landing) de Joby Aviation a réalisé ce dimanche 12 novembre un vol d’essai autour de Manhattan. Un pilote était à bord de l’appareil : contrairement à d’autres eVTOL concurrents, comme par exemple le chinois eHang, Joby ne prévoit pas pour l’instant de réaliser de vols autonomes. Le taxi volant pourra à l’avenir transporter jusqu’à quatre passagers.




Ce vol avait également un but publicitaire : l’héliport de New York est l’un des plus célèbres au monde, et le fait de réaliser un vol depuis cet endroit a sans doute eu un fort impact sur la renommée de l’entreprise.
Les courses en taxis volants commenceront en 2025
Les New-Yorkais vont devoir s’habituer à cette vision futuriste : le maire Eric Adams a déjà prévu d’électrifier l’héliport, où ils pourront être rechargés entre deux vols. Le but est de lancer dès 2025 des courses en taxi volant électrique en partenariat avec la compagnie aérienne Delta. Cela permettra aux passagers de la compagnie de gagner un temps précieux pour rejoindre JFK : en effet, le trajet entre le centre ville de New York et l’aéroport est réputé pour être l’un des plus embouteillés au monde.
A la suite de ce premier vol au-dessus de la Grosse Pomme, Joe Ben Bivert, le PDG de Joby aviation, a déclaré :
En électrifiant l’un des héliports les plus célèbres au monde, New York fait preuve d’e’un leadership mondial dans l’adoption du transport aérien électrique. Nous sommes reconnaissants du soutien de la ville et nous sommes honorés de travailler avec des partenaires visionnaires comme Delta Air Lines pour amener notre service de taxi aérien sur ce marché. Nous prévoyons de faire des vols silencieux et sans émissions une réalité quotidienne et abordable pour les New-Yorkais, tout en réduisant considérablement l’impact du bruit des hélicoptères.
Joby Aviation a également publié une vidéo décrivant le futur trajet de ces taxis volants, qui ne durera pas plus de 7 minutes :
D’après l’entreprise californienne, son eVTOL serait très silencieux : elle a collaboré avec la NASA pour mesurer l’empreinte sonore de l’appareil. Celui-ci générerait un bruit au sol inférieur à 45 dB lorsqu’il vole à 500 mètres d’altitude, soit moins que le volume sonore d’une conversation.
Pour Joby Aviation, ce vol d’essai à New York est le début d’une course contre la montre : il s’agira d’être le premier à lancer des vols commerciaux en taxi volant. La concurrence sera rude : le chinois eHang, qui fait figure de leader actuel, a déjà reçu la certification de son eVTOL, qui devrait bientôt opérer des vols touristiques au-dessus de la Chine. De son côté, l’allemand Volocopter prévoit de faire voler ses appareils à Paris lors des Jeux Olympiques 2024, même s’il n’a publié aucune annonce sur le sujet depuis plusieurs mois.

C’est l’aboutissement d’un processus qui dure depuis plusieurs années : le constructeur américain Rivian vient de recevoir l’autorisation de construire une usine à 5 milliards de dollars à Atlanta, en Géorgie. Il s’agit de l’usine où sera construit le R2, le SUV électrique qui devrait permettre à la marque se développer à l’international.
« C’est un grand jour en Géorgie car nous finalisons le projet Rivian », a déclaré dans un communiqué l’agence de développement économique de l’état américain. « La location du site à Rivian est la prochaine étape pour offrir cette opportunité qui sera celle de toute une génération. »
Cette usine ne sera que la deuxième du groupe Rivian, après celle de Normal, dans l’Illinois, qui produit les 4×4 électriques haut de gamme R1T et R1S.

L’usine devrait devenir un gros employeur local, puisqu’elle emploiera jusqu’à 7500 personnes. Elle s’étendra sur une surface de près de 800 hectares. Le début de la production est prévu en 2026.
Le R2 sera le premier véhicule « bon marché » de Rivian
Le SUV électrique Rivian R2 qui sera produit sur ce site est d’une importance capitale pour la marque. En effet, il sera le premier véhicule qu’elle produira véritablement en masse. Jusqu’à présent, elle ne produisait que le pick-up R1T et le SUV R1S, des véhicules qui ont été très bien accueillis par la presse et par les automobilistes, mais qui restent trop onéreux pour être accessibles au plus grand nombre. Leurs prix débutent respectivement à 73 000 et 78 000 $. Leurs volumes de production restent relativement faibles : sur l’année 2023, Rivian s’attend à ne produire que 54 000 véhicules.
Avec le R2, cependant, les choses seront radicalement différentes : ce 4×4, qui sera dévoilé début 2024, sera beaucoup plus abordable. Il devrait débuter à 40 000 $, et reprendre la recette du R1, en faisant toutefois certaines concessions qui permettront à Rivian d’abaisser ses coûts de fabrication.
Le Rivian R2 aura une mission de la plus haute importance : il devra être le véhicule qui permettra à Rivian de trouver le chemin de la rentabilité. En effet, la marque perd actuellement près de 30 000 $ pour chaque véhicule qu’elle produit : le R2 redressera peut-être la barre, et permettra à Rivian d’entrer dans le club très fermé des startups électriques rentables, rejoignant ainsi Tesla.
Le R2 sera également le premier véhicule que la marque exportera en Europe : attendons-nous à le voir débarquer sur les routes françaises d’ici quelques années.

Volkswagen vient de présenter sa berline électrique ID.7 à la presse dans le sud de la France. Les essais de cette grosse voiture familiale étaient très attendus, car elle fait figure de vaisseau amiral pour la gamme ID du groupe allemand.
Les avis des journalistes sont assez unanimes : l’ID.7 remplit parfaitement son cahier des charges. Elle fait preuve d’une excellente efficience électrique, qui lui apporte une autonomie WLTP de 614 km. Elle possède quasiment tous les raffinements électroniques nécessaires en 2023, sans tomber dans l’excès. Par bien des aspects, elle se rapproche d’une berline de luxe, et pourrait bien faire de la concurrence à ses cousines de chez BMW et Mercedes.
Cependant, tous les essais soulignent le même point, qu’on ne pourrait même pas appeler un défaut : rien dans cette voiture ne suscite d’effet waouh. Le design est agréable mais trop convenu, l’accélération est bonne sans être exceptionnelle pour une voiture électrique, le système d’infotainment fait le job mais sans atteindre la perfection d’une Tesla… Bref, la Volkswagen ID.7 est une très bonne voiture, mais c’est tout.
Est-ce suffisant pour que les ventes soient au rendez-vous ? Personne n’a la réponse, encore moins Volkswagen. Surtout quand le prix de départ est à 62 650 €. Pour vous faire votre avis, voici un aperçu des notes et des essais de la Volkswagen ID.7 à travers le monde.
Caradisiac :
Avec un prix de base aussi élevé, la Volkswagen ID.7 renonce d’office au bonus écologique et ne cherche pas à jouer les familiales abordables comme les Tesla Model 3 et autres BYD Seal. Elle se positionne plutôt comme une alternative moins élitiste aux Mercedes EQE et autres BMW i5, deux autos dont elle se rapproche en taille. Logique puisqu’elle vise aussi les marchés chinois et américains où ce genre de grosse berline plaît beaucoup plus que chez nous. En France, on ne voit pas comment elle pourrait séduire de nombreux clients à ces tarifs même si elle offre un très haut niveau de confort et une habitabilité royale.
01Net : 7,6/10
Confortable et sûre des ses acquis, l’ID.7 est une berline agréable à conduire. Tesla offrira bien plus en matière de fonctionnalités numériques, et le mode Drive Assist de Volkswagen accuse un certain retard sur la concurrence. Dommage, car l’ID.7 dispose d’un bel écran, d’un mode pour se garer tout seul, et d’un assistant au dépassement, mais tout n’est pas encore au niveau pour qu’il s’agisse plus que d’une simple berline électrique. De quoi lui tourner le dos en vue de ses prix ? Non, car au niveau de l’habitabilité et des finitions, Volkswagen retrouve son ADN.

Electrek (Etats-Unis) :
Les essais de l’ID.7 sont clairs : il s’agit d’une voiture électrique confortable, pratique et familiale avec une autonomie extrêmement respectable et un intérieur spacieux et high-tech qui donne l’impression d’une nouvelle génération.
Pour moi, la question avec l’ID.7 n’est pas de savoir si c’est une bonne voiture – c’est clairement une très bonne voiture. La question est : qui en achètera une ? Je ne suis pas sûr que Volkswagen connaisse la réponse mieux que nous à ce stade.
Autoplus :
Les promesses sont-elles tenues ? Avec cette ID.7, Volkswagen réussit en partie son pari initial. La grande berline électrique est extrêmement confortable avec une excellente sellerie, des suspensions pilotées efficaces et une insonorisation au top du segment.
Enfin, le chapitre de l’autonomie rassure, sans impressionner non plus. Si le labo aura le dernier mot, les premières impressions sont bonnes. Les 400 km sont à portée sur voie rapide, plaçant l’ID.7 sur le haut du panier. En ville, on pourra espérer dépasser les 500 km en ayant le pied léger.
Automobile Propre :
La version Style Exclusive est proposée à 67 990 euros. C’est plutôt compétitif quand on la compare à des véhicules de prestige de gabarit similaire comme la Mercedes EQE ou une Tesla Model S (cependant beaucoup plus puissante). Ce l’est nettement moins si on rapproche cette voiture de quelques concurrentes à peine plus courtes comme une Hyundai Ioniq 6 ou une Tesla Model 3 Grande Autonomie, aux prestations proches, à la recharge plus aisée ou rapide, et commercialisées autour de 50 000 euros.
Auto-moto :
Confortable, habitable, agréable à conduire et plutôt luxueuse, l’ID.7 s’installe telle une invitation au voyage. Mais une invitation coûteuse et un voyage contraint par un cœur électrique, affichant toutefois une autonomie sérieuse.
Top Gear (Royaume-Uni) : 7/10
À certains égards, l’ID.7 a parfaitement répondu à nos attentes. L’autonomie et l’efficacité sont impressionnantes. Bon sang, 620 kilomètres, c’est plus que ce dont la plupart d’entre nous auront jamais besoin.
Elle est pratique et remarquablement silencieuse et confortable, mais même si la puissance est envoyée aux roues arrière, il n’y a pas vraiment de trace de sportivité. La conduite reflète presque le design de l’objet : bien, mais pas vraiment extraordinaire.
Et avec le prix de départ atteignant les 60 000 €, vous pourriez bien décider que votre argent serait mieux dépensé dans l’un des rivaux les plus abordables de l’ID.7.
Motor1.com (Etats-Unis) :
À elle seule, l’ID.7 est une voiture électrique hautement compétente, bien adaptée aux besoins d’un conducteur quotidien. Son extérieur élégant est à la fois pointu et conservateur et évite le piège d’un aspect fade. Et la bonne peinture fait toute la différence, même avec les options de couleur disponibles limitées. À l’intérieur, l’ID.7 est spacieuse et habitable, et elle permet à la technologie de se démarquer. La capacité de l’ID.7 à remplir votre garage dépendra vraiment de votre avis, car il s’agit en grande partie d’une voiture achetée par pragmatisme plutôt que par passion.

IDRA, l’entreprise italienne qui fournit les giga presses de Tesla, a révélé qu’elle avait signé un contrat avec Volvo pour lui vendre deux de ces presses géantes. Cela permettra à Volvo de réduire drastiquement ses coûts de fabrication.
Les deux giga presses, capables chacune d’exercer une pression de 9000 tonnes, seront installées dans la future usine Volvo de Kosice, en Slovaquie. Elles seront chacune capables de produire plus de 1000 pièces automobiles géantes par jour, qui serviront à fabriquer les 250 000 voitures électriques que Volvo produira chaque année dans cette usine. Le début de la production est prévu pour 2026.
Ces giga presses seront quasiment identiques à celles que Tesla utilise pour produire ses Model Y et ses Cybertrucks. L’entreprise d’Elon Musk possède déjà 14 de ces presses, qui font la taille d’une petite maison. Elles lui permettent de remplacer des parties de ses véhicules, qui étaient auparavant composées de centaines de pièces, par des moulages en aluminium constitués de quelques blocs seulement.

IDRA a révélé qu’elle avait déjà vendu 25 de ces giga presses dans le monde, dont 21 ont déjà été livrées. En plus de Tesla et Volvo, ses autres clients sont Ford et Hyundai, avec qui elle a signé des ventes le mois dernier.
Volvo aura besoin de ces giga presses pour concurrencer Tesla
Les giga presses sont d’une importance cruciale pour les voitures électriques. Elles permettent de réduire considérablement les coûts de production, en augmentant les cadences et en diminuant les besoins de main-d’oeuvre et de matières premières. Même si elles sont parfois critiquées car accusées de faire baisser la qualité de fabrication, elles permettent de compenser financièrement le coût élevé des batteries, et de proposer des voitures électriques à des prix compétitifs.
Les giga presses représentent donc sans doute l’avenir de l’industrie automobile, et Volvo l’a bien compris. La marque, qui est contrôlée par le chinois Geely, aura besoin de ces machines géantes pour atteindre ses objectifs : elle a prévu que 50% de ses voitures soient électriques d’ici 2025, et d’atteindre 100% d’ici 2030.